• Description de l'image Genie-Industriel.jpg.

     

    François Boussus, né à Guise (Aisne) le 22 mai 1830 et décédé à Wignehies (Nord) le 23 aout 1899, est un industriel français, fondateur des établissements textile de Wignehies.

    Biographie

    Fils de François Joseph Bossus serrurier et mécanicien à Guise et de Jeanne Victoire Beaurin, il est diplômé des Arts et Métiers (Châlon promotion 1847). Il débute à Reims ( Marne) comme ajusteur dans la Maison Pierrart-Parpaite, dirigeant de l'établissement de Foucamprez et Coquelet ; en 1853, il fonde un peignage à Wignehies et crée en 1855 avec M. Carlier un établissement de peignage et filature. Puis par la suite en 1865, il fonde à Wignehies un nouvel établissement de modèle peignage et de filature auquel il adjoint en 1873 un tissage. Il est devenu l'un des maîtres incontestés de l'industrie lainière et l'auteur du développement des industries de Wignehies. 21 filatures et 110 tissages ont été fondés au lendemain de la guerre de 1870. En 1871, il est actionnaire dans l’achat d’une verrerie à Anor, il est l'un des fondateurs de l’institut de commerce de Paris, membre de la chambre de commerce d’Avesnes.

    En 1880, il est conseiller municipal à Wignehies ainsi que conseiller général du canton de Trelon (Nord) et réélu en 1886. En 1882, il confie la direction de son usine à M. Ernest Charié (Ingénieur Arts et Métiers). Boussus veuf de son épouse Aglaé Elisa Camille Demanet depuis 1859 se remarie le 5 décembre 1866 à Blanche Emilie Bonnechère. Au cours de ses batailles politiques, Boussus a porté de nombreuses attaques contre les conservateurs et tout particulièrement contre les boulangistes dans la Tribune du Nord, ce journal qui joue un rôle déterminant dans la propagande électorale républicaine. Un de ses grands thèmes est l'anticléricalisme.

    En 1884, François Boussus achète pour 700000 francs le château de Beugnies et 244 ha de bois et de pâturages. Cette propriété appartenait à Philippe-Égalité arrière petit-fils de Régent et cousin de Louis XVI. Il adopte un mode de vie dit de grand bourgeois voir de noble ce qui lui vaut par la suite d'être appelé le « baron de Beugnies » par le journal de Fourmies. Entouré d'une abondante domesticité, une dizaine de personnes, Boussus recevait régulièrement des hommes politiques et des industriels.

    Puis décède de maladie à Wignehies. À sa mort, Boussus laisse une fortune comprise entre 8 et 12 millions de francs. Le nom de la rue menant à son usine fut appelée rue François-Boussus. Ses établissements et son château disparaissent pendant la guerre. M. Charié continue sa collaboration à son fils Paul Émile François Boussus jusqu'en 1914 qui par la suite deviendra Président de la chambre des commerces d'Avesnes de 1906 à 1928, conseiller du commerce extérieur et administrateur de la Banque de France.

    Article tiré de Wikipédia


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  •  Statue (en Picardie) de Godin devant le Familistère de Guise

     Jean-Baptiste André Godin, né à Esquéhéries (Aisne) le 26 janvier 1817 et décédé à Guise (Aisne) le 15 janvier 1888, est un industriel et philanthrope français, inspiré par le socialisme utopique et acteur du mouvement associationniste, créateur de la société des poêles en fonte Godin (les cheminées Godin) et du Familistère de Guise, dans le jardin duquel il est enterré.

    Biographie

    Fils d'artisan serrurier, Jean-Baptiste Godin est formé très jeune au travail des métaux et entame son tour de France à 17 ans. De retour à Esquéhéries, sa ville natale, en 1837, il ouvre un petit atelier de fabrication de poêles en fonte de fer pour lesquels il dépose un brevet en 1840.

    Entrepreneur industriel

    En 1842, il découvre les théories de Charles Fourier « une figure du « socialisme critico-utopique ». En 1846, il transfère à Guise sa manufacture d'appareils domestiques. En 1854, il en crée une autre près de Bruxelles, le Familistère Godin « regroupement organique des éléments considérés nécessaires à la vie harmonieuse d'une communauté appelée la Phalange ».

    Le Familistère de Guise

    En 1855, il participe financièrement à l'expérience du Phalanstère de La Réunion de Victor Considérant, au Texas. Il y perd le tiers de sa fortune personnelle, mais en tire les leçons et décide de se consacrer seul à ses grands projets.

    Sensible à l'idée de la redistribution des richesses industrielles aux ouvriers, il souhaite créer une alternative à la société industrielle en plein développement à son époque, et offrir aux ouvriers le confort dont seuls les bourgeois pouvaient alors bénéficier. À partir de 1859, il entreprend de créer un univers autour de son usine de Guise, le familistère, dont le mode de fonctionnement peut être considéré comme précurseur des coopératives de production d'aujourd'hui. Il favorise le logement en construisant le Palais social (logements modernes pour l'époque), des lavoirs et des magasins d'approvisionnements, l'éducation en construisant une école obligatoire et gratuite, les loisirs et l'instruction avec la construction d'un théâtre, d'une piscine et d'une bibliothèque. Tous les acteurs de l'entreprise avaient accès aux mêmes avantages quelle que soit leur situation dans l'entreprise. La construction du Familistère de Guise s'étend de 1859 à 1884. Au cours de cette période, l'activité de la manufacture se développe considérablement pour employer jusqu'à 1500 personnes. Une expérience similaire sera également développée autour de son usine belge, à Laeken.

    Engagement politique

    Jean-Baptiste André Godin fut également député de l'Aisne de 1871 à 1876. Il se montra un fervent adepte de la doctrine spirite et des thèses sociales qu'elle défendait. En 1882, il est fait chevalier de la légion d'honneur.

    En 1886, deux ans avant sa mort, il épouse sa collaboratrice Marie Moret, fille de son cousin Jacques Moret qui l'a accompagné dans son compagnonnage : elle a 46 ans.

    Postérité industrielle

    La société qu'il a fondée existe encore aujourd'hui. Cependant, l'association coopérative qui la détenait a été dissoute en 1968. Son activité a alors été rachetée par la société Le Creuset et fait maintenant partie du groupe Cheminées Philippe.

    Lieu de mémoire

    A Guise, le Familistère a cessé de fonctionner en tant que tel, mais ses bâtiments sont toujours utilisés à des fins d'habitation et ont été classés au patrimoine en 1991.

    Il est dorénavant utilisé comme musée, de même que toutes les installations de vie sociale.

    Article tiré de Wikipédia


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  • Marcel Teppaz, né le 26 mai 1908 à Serrières-de-Briord (Ain) et décédé le 15 août 1964 à Saint-Alban (Ain) d'une crise cardiaque est un technicien-mécanicien lyonnais, qui a donné son nom au célèbre petit électrophone portatif Teppaz. ( source : http://www.teppaz-passion.fr/ )

     Biographie

    Issu d'une famille qui fabriquait et entretenait les mécanismes des filatures, il crée en 1931 une entreprise d'assemblage de matériels radio et amplificateurs rue Jarente à Lyon avec trois « compagnons ». En 1937, il lance une nouvelle affaire d'amplificateurs et 30 personnes s'installent dans des locaux plus vastes rue Général-Pleissier à la Croix-Rousse.

    Pendant la guerre, en 1941, il a l'idée de remplacer l'entrainement par manivelle des phonographes par un petit moteur électrique. Ce sera l'aventure fantastique du tourne-disque, puis de l'électrophone portable en 1952.

    En 1952 les chaînes de montage sont à Lyon, boulevard de la Croix-Rousse, la société vendu 600000 appareils dont les 1500 pièces sont assemblées par environ 600 employés, pour la plupart des femmes qui travaillent à la chaine.

    Le modèle « Oscar » a été vendu à des millions d'exemplaires, véritable succès jusqu'en 1970. 111 pays furent en effet conquis par le « Teppaz portable », ce qui valut à son auteur l'Oscar de la meilleure entreprise française à l'exportation en 1962.

    Après son décès en 1964, l'activité de la société est poursuivie par sa femme et son gendre jusqu'en 1974.

    Le grand-père de Jean-Michel Jarre était employé par la société Teppaz.

    Article tiré de Wikipédia


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  • Benoît Gonod, né dans l’Ain en 1792 et décédé le 14 février 1849, est un professeur et bibliothécaire français. Il est l'inventeur de la première sténotype en 1827.

    Une sténotype est un clavier ressemblant à une machine à écrire servant à saisir du texte sous forme phonétique simplifiée à la vitesse de la parole. Le clavier est composé d'un nombre restreint de touches : 21 sur le modèle Grandjean.

    Benoît Gonod

    Clavier d'une sténotype

     

    Benoît Gonod

    Sténotype Grandjean

    Épitaphe

    Benoît Gonod a fait construire un tombeau monumetal à Thèdes (Puy-de-Dôme) pour lui et sa femme. Il a écrit lui-même le texte à placer sur sa stèle avant son décès.

    Benoît Gonod

    Le tombeau de Thèdes à Saint-Genès-Champanelle

    Eco Sum Resurrectio et Vita

    Ici Reposent

     

    Benoît Gonod

    Professeur en Rhétorique

    au Lycée de Clermont

    vice-président de l'Académie

    des Sciences, Arts, et Belles Lettres

    Chevalier de la Légion d'Honneur

    décédé le 14 février 1849

    Âgé de 56 ans

    Profondément instruit,

    plus modeste encore,

    au cœur aimant et généreux,

    Noble victime du devoir,

    La joie et l'orgueil

    de sa compagne chérie.

    ********

    Il passa en faisant le bien.

    ********

    Prions pour lui.

      Article tiré de Wikipédia


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  • Pour éteindre votre ordinateur plus rapidement, installez un bouton « off » sur votre bureau. 

    Vous râlez toujours au moment d’éteindre votre ordinateur sous Windows ? C’est normal, car Microsoft a toujours compliqué cette étape, sans doute pour éviter les arrêts maladroits. Éteindre un ordinateur demande au minimum deux étapes depuis l’interface bureau de Windows.

    Pour simplifier l’extinction de votre PC, vous pouvez fabriquer un bouton OFF à laisser sur votre bureau pour un arrêt en un clic.

    - Sous l’interface bureau de Windows, faites un clic droit n’importe où et sélectionnez le menu Nouveau, puis Raccourci.

    - Dans le champs emplacement de l’élément, écrivez le code: shutdown.exe -s -t 00. Cliquez sur OK puis sur Suivant.

    - Entrez un nom pour ce bouton d’arrêt, comme off ou Éteindre. Cliquez sur Terminer.

     Ca y est, le bouton off est sur votre bureau. Il suffit de double cliquer dessus pour arrêter votre PC. Attention, avant de le tester, veillez bien à enregistrer vos documents !


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