• Geneviève de Gaulle-Anthonioz, née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle et décédée le 14 février 2002 à Paris, nièce de Charles de Gaulle, est une résistante française, déportée en 1944 au camp de Ravensbruck, puis militante des droits de l'homme et de la lutte contre la pauvreté, présidente d'ATD Quart Monde de 1964 à 1998.

    Elle entre au Panthéon le 27 mai 2015. Cependant, sa famille refusant qu'elle soit séparée de son mari, le cercueil ne contient que de la terre issue de son cimetière.

     

    Biographie

    Elle est la fille de Xavier de Gaulle, frère du général de Gaulle, et la petite-fille de Pierre Gourdon, auteur de romans populaires.

     

    Plaque commémorative sur la maison de Geneviève de Gaulle, à Rennes.

     

    À tout juste 15 ans, après avoir quitté le territoire du Bassin de la Sarre, où Xavier de Gaulle était ingénieur des mines, Geneviève et sa famille arrivent à Rennes. Il vécurent entre 1935 et 1938 au 10 rue de Robien.

    En 1946, elle épouse Bernard Anthonioz (1921-1994), jeune éditeur d’art et lui aussi ancien résistant, avec lequel elle a quatre enfants, dont Michel Anthonioz (1947-2009).

     

    La Résistance et la déportation

    Geneviève de Gaulle est étudiante à la faculté d'histoire de Rennes en juin 1940 quand elle rentre en résistance. Elle commence ses premiers actes en déchirant des affiches allemandes, en fabriquant des croix de Lorraine ou en arrachant, du pont de la Vilaine, un fanion nazi qu'elle rapporte chez elle comme trophée. Avec ses amis étudiants, elle imprime et diffuse des tracts contre les nazis et le Régime de Vichy.

    À la rentrée universitaire de 1941, inscrite en licence d'histoire à la Sorbonne, Geneviève de Gaulle est hébergée par sa tante, Madeleine de Gaulle. Dans le Groupe du Musée de l'Homme, elle multiplie les actions de renseignement et d’information, notamment au sein du réseau Défense de la France. Arrêtée à la suite d'une trahison dans une souricière tendue aux membres de Défense de la France par Pierre Bosny de la Gestapo française, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de concentration de ravensbruck le 2 février 1944. Au camp, elle rencontre et se lie d'amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Pèry d'Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et germaine Tillon.

    En octobre 1944, elle est placée en isolement au « bunker » du camp, décision prise par Himmler afin de la garder en vie et de l'utiliser comme monnaie d’échange, à une époque où Charles de Gaulle gouverne la France libérée. Elle n'en sortira que le 25 avril 1945 lors de la libération du camp par l'Armée rouge.

    Elle a tiré de cette expérience La Traversée de la nuit, écrit cinquante ans après sa libération, publié le 1er janvier 1998, et qui évoque sa vie à Ravensbrück, l'entraide entre les détenues et les circonstances de sa sortie du camp, ainsi que des articles, notamment sur la condition des enfants au camp de Ravensbrück.

     

    Après la guerre

    Membre active puis présidente del'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR), elle suit les procès des criminels nazis en Allemagne, puis participe à l’essor du mouvement politique lancé par son oncle, le RPF.

    En 1958, elle travaille au cabinet d'André Malraux quand elle rencontre le Père Joseph Wresinki, alors aumônier du bidonville de Noisy-le-Grand. Dans les souffrances des familles qu'elle y découvre, elle revoit celles qu'elle-même et d'autres déportés ont vécues et décide de s'engager avec le Père Joseph dans le Mouvement ATD Quart Monde que celui-ci a fondé. Elle est présidente de la branche française de ce Mouvement de 1964 à 1998.

    En 1987, elle témoigne sur la barbarie nazie lors du procès de Klauss Barbie.

    Nommée en 1988 au Conseil économique et social, elle se bat pendant dix ans pour l’adoption d’une loi d’orientation contre la grande pauvreté. Reportée en 1997 pour cause de dissolution de l’Assemblée nationale, la loi est votée en 1998.

    Décédée en 2002, elle est inhumée au cimetière de Bossey en Haute-Savoie.

     

    Panthéon

    Le 21 février 2015, le président François Hollande annonce la translation de sa dépouille au Panthéon aux côtés de l'ancien ministre de l'Éducation nationale du Front populaire Jean Zay et des résistants Pierre Brossolette et Germaine Tillion. Cependant les familles de Germaine Tillion et de Geneviève Anthonioz de Gaulle ont refusé le transfert des corps au Panthéon, malgré la proposition faite par le Président de la République qu'elles soient accompagnées de leurs époux. Cette confidence a été faite par la fille de Geneviève de Gaulle lors de l'émission Secret professionnel diffusée le dimanche 24 mai 2015 sur France Culture.

    Article tiré de Wikipédia


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    Christian Besson a découvert par hasard l’efficacité de la Sarracenia. Christian Besson a découvert par hasard l’efficacité de la Sarracenia.

     

    Le jardin des plantes de Nantes a découvert que cette plante carnivore dévore le redoutable insecte aux pattes jaunes.

    « Cette plante, c’est comme Léon. Quand elle nettoie, elle nettoie. » Romaric Perrocheau, directeur du jardin des plantes de Nantes (Loire-Atlantique), ose la référence au film de Luc Besson pour vanter les mérites de cette serial killeuse végétale.

     

    Un pied peut tuer 50 frelons

    En animant des ateliers pour le grand public, Christian Besson, un jardinier du parc, découvre des frelons asiatiques piégés dans une Sarracenia. La plante carnivore « attire les frelons à pattes jaunes grâce à son nectar situé sur l'urne, la partie supérieure de la plante, explique le jardinier. Après, ils glissent dans sa colonne lisse et ne peuvent plus ressortir. En une journée, tous les insectes sont morts, digérés. »

    Le jardin des plantes et le Muséum d'histoire naturelle de Nantes ont inspecté environ deux cents plantes. Ils ont trouvé, en moyenne, trois frelons par urne. « Un pied peut éliminer près de 50 frelons. Face à une colonie de 3000 individus, ce n'est pas assez efficace », tempère Romaric Perrocheau.

     

    Un piège en plastique à l'étude

    Pour les apiculteurs, la Sarracenia ne serait donc pas la panacée. En outre, « c'est une plante d'Amérique du Nord, incompatible avec 98 % des sols français, prévient Jean-Jacques Labat, spécialiste des plantes carnivores. Même si on peut la cultiver en pot, dans un milieu semblable à la tourbière. » Pourtant, il faut agir : « En 2014, j'ai perdu 20 % de ma production, constate Frédéric Herrman, apiculteur près de Nantes. On essaiera cette plante, si c'est possible. »

    L'université de Tours met actuellement au point un piège en plastique dans lequel sera placée la molécule de la Sarracenia. Une dernière étape cependant : identifier, puis copier, cette molécule qui piège les invasifs frelons asiatiques.

    Article paru dans Ouest-France


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  • Les frelons asiatiques ont envahi la France depuis 10 ans. Les frelons asiatiques ont envahi la France depuis 10 ans.

     

    En un peu plus de 10 ans, le frelon asiatique est devenu l'ennemi public n°1. Pourtant, le piéger est contre-productif.

    Le frelon asiatique est dangereux, Il estla hantise des parents qui craignent lorsque leurs enfants jouent tranquillement dans le jardin. Et des apiculteurs qui pestent contre l'appétit vorace de ces prédateurs d'abeilles. Les frelons asiatiques font couler beaucoup d'encre depuis qu'ils ont débarqué dans nos contrées hexagonales, il y a une dizaine d'années. Presque autant que de recettes pour tenter de les éliminer.

    L'apiculteur breton Alain Le Bruchec par exemple, multiplie les interventions pour inciter les habitants à fabrique des pièges avec sa mixture fatale composée de bière brune, de vin blanc et de sirop de fruit rouge.

     

    Une première étude éloquente sur la Vespa velutina

    Sauf que piéger la Vespa velutina en début de saison, comme beaucoup se sont échinés à le faire, peut s'avérer contre-productif. En effet, une équipe de chercheurs de l'Institut Systémique, Évolution et Biodiversité du Museum national d'Histoire naturelle et de l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte de Tours ont analysé 77 nids de frelons asiatiques.

     

    http://www.dailymotion.com/video/x24p6bq_des-frelons-asiatiques-pris-par-les-pompiers_news

     
    Cette première étude de l'évolution des colonies de l'ennemi public n°1, a permis de déterminer qu'une colonie pouvait produire jusqu'à 13 000 individus entre avril et décembre (avec un maximum de 2 000 adultes au mois d’octobre) et que la taille du nid est corrélée au nombre d'individus produit. Quand ce dernier est mature, il peut libérer plusieurs centaines de futurs fondatrices expliquent les chercheurs, pour qui cette donnée, est essentielle pour évaluer l'efficacité du piégeage des reines au printemps.

    « Elles partent par vagues successives à l’automne et, quand on connaît sa capacité de dispersion de 60 kilomètres, il est clair qu’aucun piégeage ne peut freiner ce front d’invasion », explique Quentin Rome, responsable du programme d’étude du frelon asiatique au Muséum national d’histoire naturelle, au magazine TerraEco.

     

    Luttes intestines

    Pire, ce dernier pourrait même favoriser la survie des reines qui s'entre-tuent afin de trouver nid à leurs ailes au prix de belles batailles de guêpiers.

    « Elles essayent de voler le nid qu’a commencé à préparer une autre et se bagarrent pour cela, explique Quentin Rome. C’est un système de régulation naturel : plus il y a de reines présentes, plus la mortalité est élevée, si l’on en piège certaines, on libère le terrain pour d’autres qui n’auront même pas à se battre. »

    Le piégeage n'est d'autant pas une méthode de lutte, qu'aucun appât spécifique existe, si ce n'est les méthodes de grand-mère. Et quand piège il y a, ce n'est pas la Vespa velutina qui se retrouve dans les mailles du filet mais toute la faune avoisinante non ciblée.

    La preuve, lors de campagnes menées au printemps 2010 et 2011 en Vendée, la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FGDON 85) a saisi un butin de 6 fondatrices pour 195 nids répertoriés, puis de 10 fondatrices pour 485 nids recensés, l'année suivante. Maigre comparée à toute entomofaune locale dévastée

    Bref, hormis le piégeage envisagé par les apiculteurs au sein de leurs ruchers, la FGDON rappelle encore aujourd'hui sur son site qu'il faut « absolument éviter d'avoir recours au piégeage » conformément aux préconisations des services de l'État et des scientifiques du Muséum d'histoire naturelle.

    Article paru dans Ouest-France


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  • Révolution

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    Empire

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  •   L'avenir de l'Homme dépend de l'avenir des océans L'avenir de l'Homme dépend de l'avenir des océans. Photo: Reuters

     

    L'océan s'acidifie sous l'effet du changement climatique, affectant coraux et coquillages. Des impacts importants qui seraient limités avec un réchauffement de 2°C.

    L'océan se réchauffe et s'acidifie sous l'effet du changement climatique, affectant les coraux tropicaux et certains coquillages, mais les impacts sur l'océan, potentiellement catastrophiques, seraient limités avec un réchauffement de 2°C.

    Telle est la conclusion de travaux menés par une vingtaine de chercheurs internationaux regroupés sous la bannière « Initiative océans 2015 » et publiés récemment dans la revue Science. Dans leur ligne de mire : la conférence climat de Paris fin 2015 où un accord universel pour limiter le réchauffement à 2°C est espéré.

    « L'avenir de l'Homme dépend de l'avenir des océans », souligne Alexandre Magnan, un des auteurs de l'étude, en appelant les pays à « faire preuve d'ambition » pour engager un réel tournant et enfin amorcer une baisse mondiale des émissions de gaz à effet de serre.

     

    L'océan a déjà gagné en surface jusqu'à 0,7°C

    Pour parvenir à cette conclusion les experts ont, disent-ils, « regroupé les connaissances sur les océans déjà présentes dans les travaux du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat) et intégré les données publiées depuis 2013 ».

    Il sont également allés « plus loin sur les impacts prévisibles sur les écosystèmes (poissons, coquillages, coraux, mangroves, etc.) et sur les services rendus par les océans » (absorption du CO2, protection des côtes, pêche, aquaculture, etc.), résume Jean-Pierre Gattuso.

    Ainsi, l'océan aurait déjà gagné en surface entre 0,6 et 0,7°C depuis l'ère pré-industrielle, avec des disparités géographiques notables, et ce réchauffement va se poursuivre, a expliqué Laurent Bopp, également coauteur de l'étude. Tout comme l'acidification qui attaque certains organismes (coraux, coquillages, etc.) qui a augmenté de 30%, soit 0,1 point de pH.

     

    L'augmentation du pH « hors de contrôle »

    Selon l'étude, dans un scénario à +2°C, l'augmentation du pH serait limitée à 0,14 unité, mais entrerait dans une zone « hors de contrôle » si les émissions de gaz à effet de serre continuaient au rythme actuel (+0,4 unité de pH, soit 40 fois plus).

    Aujourd'hui, sous l'effet de l'élévationde la température des océans, de leur acidification et d'une plus faible oxygénation, les coraux tropicaux et certains coquillages aux latitudes moyennes (comme les huîtres sur la Côte Est américaine) sont attaqués. « L'objectif de 2°C comporte des risques majeurs » pour ces organismes, relèvent les chercheurs, mais « les impacts sur d'autres organismes et écosystèmes resteront modérés avec un tel scénario ».

     

    Les récifs coralliens tropicaux sont particulièrement menacés

    Des déplacements d'espèces de poissons, avec un appauvrissement des pêcheries dans les zones tropicales, sont toutefois attendus même à +2°C, soulignent-ils. A contrario, la pêche en Islande ou en mer de Norvège devrait en bénéficier.

    Mais un scénario d'émissions de gaz à effet de serre élevé (scénario actuel) « aggravera considérablement la situation : presque tous les organismes étudiés auront à faire face à des risques de dommages très élevés, tels que des mortalités massives et d'importants déplacements d'espèces », estiment les membres d'« Initiative océans 2015 ». Les récifs coralliens tropicaux, qui protègent de la violence des vagues et abritent une riche biodiversité garante de bonne santé pour la pêche et le tourisme, sont particulièrement menacés.

    Or, « les services écologiques et économiques qu'ils rendent représentent des sommes considérables », insiste Jean-Pierre Gattuso, l'un des principaux auteurs de cette étude. « Des efforts immédiats de réduction des émissions de CO2 sont plus que jamais indispensables pour prévenir le risque de modifications brutales et irréversibles », concluent les chercheurs.

    Article paru dans Ouest-France


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