• http://www.dailymotion.com/video/x37w065_les-explorateurs-d-under-the-pole-de-retour_news

     

    Après 21 mois d'expédition au Groenland, l'équipe d'Under the pole, à bord de la goélette Why a embouqué peu après 14 h ce samedi le chenal du port de Concarneau.

    Ce samedi, peu après 14 h, un frisson polaire a traversé la foule à l'arrivée du Why, le navire d'exploration polaire d'Under the pôle. Durant plus de 21 mois, une douzaine de marins-plongeurs-scientifiques se sont relayés à bord de cette goélette en acier de 19,50 m aux confins du pôle de Nord.

     

    Un record mondial

    Partie de Concarneau le 17 janvier 2014, après plus d'un an de préparation dans les locaux de Kaïros de Roland Jourdain, l'équipe, menée par deux explorateurs audacieux, Emmanuelle Périé et Ghislain Bardout, a réalisé plus de 300 plongées sous la banquise. Avec un record à la clé : Ghislain Bardout et Martin Mellet seront descendus à moins 111 mètres sous les glaces pour la première fois au monde.

     

    Des collaborations scientifiques

    Cette expédition aura aussi été riche en collaborations scientifiques : outre l'étude de la physiologie des plongeurs en conditions extrêmes, les nombreux échantillons prélevés lors des plongées ont d'ores et déjà été confiés à des laboratoires et instituts scientifiques. Leur analyse permettra notamment d'apporter de précieuses informations sur les changements climatiques.

     

    Des images incroyables

    Cette expédition hors du commun a permis la réalisation d'images incroyables sous la banquise. Un ouvrage dédié à cette expédition de 21 mois au Groenland vient de paraître aux éditions Ulmer (Immersion polaire). Les photos sont signées de Lucas Santucci, les textes d'Emmanuelle Périé-Bardout et Ghislain Bardout. Il est préfacé de Roland Jourdain, qui avec son fonds Explore, a soutenu depuis le début le projet.

    Ce dimancheà 14 h, une conférence sur les résultats scientifiques de l'expédition est proposée au public à la Station de biologie marine. A 17 h, la projection du film de l'expédition aura lieu en avant-première au Pôle nautique.

    Article paru dans Ouest-France

     


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  • Découvrez la première cathédrale française du XXIème siècle

     La nouvelle cathédrale Notre-Dame de Créteil (Val-de-Marne) a été construite sur l’emplacement de la cathédrale de l’architecte Charles-Gustave Stoskopf datant de 1976. Photo: Aurélien Jouhanneau

     

    L’édifice religieux construit pour 9,6 millions d’euros est installé à Créteil. Son inauguration est prévue le 20 septembre, Le Figaro Immobilier vous fait visiter les lieux en avant-première.

    L’édifice est discret mais se voit… Voilà comment l’on pourrait qualifier le nouveau visage architectural de la cathédrale Notre-Dame de Créteil (Val-de-Marne), la première du XXIe siècle à être construite en France. Avant son inauguration le 20 septembre prochain, Le Figaro Immobilier vous fait visiter les lieux en avant-première.

    Après plus de dix-huit mois de travaux, le monument religieux trône fièrement à l’emplacement de l’ancienne et modeste cathédrale construite en 1976 par l’architecte Charles-Gustave Stoskopf. Dissimulé sous deux coques en bois de 22 mètres de haut - symbolisant des mains jointes en prière - l’édifice principal, et plus loin le clocher détaché de 40 mètres de hauteur offrent un nouveau visage à ce quartier cristolien tout de béton vêtu... A la réalisation de cette nouvelle cathédrale, on retrouve le cabinet d’architectes, Architecture-Studio, connu pour avoir réalisé l’église Notre-Dame-de-l’Arche-d’Alliance dans le XVe arrondissement de Paris.

     

    Un vitrail monumental de 57 mètres de long

    Pour les concepteurs du projet, le bois a été choisi en écho aux charpentes des cathédrales anciennes. À l’extérieur, la structure est recouverte de carrelets (bois de section carrée) de sapin de Douglas pré-grisés pour assurer un vieillissement esthétique et homogène. Alors qu’à l’intérieur on retrouve de façon répétée et rythmée des arcs en épicéa.

    «Le défi architectural pour ce nouveau lieu était d’offrir quelque chose d’une simplicité radicale ouvert sur la ville, nous explique Alain Bretagnolle, architecte à Architecture-Studio. La seule contrainte que nous avions était de ne pas dépasser le tracé en plan de l’ancienne cathédrale réalisée par Stoskopf». Toutefois cette nouvelle cathédrale permet d’accueillir 1200 personnes, contre 700 auparavant. Mais le point d’orgue de cette cathédrale aménagée à la manière d’un amphithéâtre reste le vitrail monumental de 57 mètres de long.

    Signé de la main l’artiste verrier Udo Zembok, cette véritable œuvre d’art permet d’apporter au gré de la lumière du soleil , un chemin de lumière à la verticale d’un bout à l’autre de la structure.

     

    Découvrez la première cathédrale française du XXIème siècle

    Le vitrail réalisé par Udo Zembok sépare les deux coques en bois de la nouvelle cathédrale de Créteil. Photo Aurélien Jouhanneau

    Découvrez la première cathédrale française du XXIème siècle

    La structure extérieure a été recouverte de carrelets (bois de section carrée) de Douglas pré-grisés pour assurer un vieillissement esthétique et homogène. Crédit: Aurélien Jouhanneau

     

    Découvrez la première cathédrale française du XXIème siècle

    Le nouveau clocher de 40 mètres de hauteur a été installé sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Créteil. Crédit: Aurélien Jouhanneau

     

    Découvrez la première cathédrale française du XXIème siècle

    L’intérieur de la cathédrale a été aménagé à la manière d’un amphithéâtre d’une capacité de 1200 places. Crédit: Aurélien Jouhanneau

     

    Découvrez la première cathédrale française du XXIème siècle

    L’édifice religieux est situé dans un quartier résidentiel avec des tours d’appartements pouvant atteindtre 50 mètres de hauteur. Crédit: Aurélien Jouhanneau

     

    Un édifice financé grâce aux dons et au mécénat

    Pour concevoir ce nouveau monument religieux, le diocèse de Créteil a dû récolter 9,6 millions d’euros. Deux subventions ont été versées par la municipalité de Créteil (un million d’euros) et par le conseil départemental du Val-de-Marne (400.000 euros) pour financer la salle de conférence, la galerie d’art, l’auditorium la caféteria aménagés à l’intérieur du bâtiment.

    Toutefois, le diocèse - en vertu de la loi de 1905 - a du lancer un appel aux dons auprès des particuliers et faire appel à sa propre trésorerie. Les Chantiers du cardinal (association affiliée au diocèse de Paris) a fourni une enveloppe d’un million d’euros sur les trois millions récoltés. 500.000 euros manquent encore à l’appel ! Les cultes musulman et juif de Créteil ont de leur côté fait un don symbolique (la somme n’a pas été communiquée). La ville compte plusieurs églises catholiques et évangéliques, synagogues, une mosquée, un temple protestant, un temple bouddhiste et une assemblée bahaï. Du côté du mécénat, Architecture-Studio tout comme l’entreprise Léon Grosse ont versé respectivement 150.000 euros, et la Mutuelle Saint-Christophe 15.000 euros.

    L’inauguration de cette nouvelle cathédrale aura lieu le 20 septembre prochain en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et des Cultes. Quelques jours avant, c’est le nouveau centre catholique de la ZAC Clichy-Batignolles, dans le XVIIe arrondissement de Paris qui ouvrira ses portes. Une chapelle de 200 places et des locaux d’accueil ont été construits par BP Architecture pour un montant de cinq millions d’euros (800.000 euros pour la chapelle).


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  • Charles Saint-Yves, ou de Saint-Yves, (1667-1731) est un philanthrope et un oculiste français, célèbre pour son opération de la cataracte, et son traité d’ophtalmologie.

     

    Vie et carrière

    Saint-Yves naquit en 1667 à Maubert-Fontaine (Ardennes), d'une famille protégée par Marie de Guise, qui le fit venir à Paris avec son frère aîné (1660-1730) en qualité de page. Il entra chez les Lazaristes de Paris en 1686, et y servit à la pharmacie, où il étudia la médecine et la chirurgie.

    Il se spécialisa ensuite dans les maladies des yeux et l’ophtalmologie endocrinienne, et quitta le Prieuré Saint-Lazare pour s’établir en 1711 chez son frère aîné, rue Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.

    Ses recherches, et en particulier son traitement de la cataracte, lui conférèrent une réputation à travers l’Europe et firent courir sa consultation. Les témoignages rapportent que Saint-Yves conserva jusqu’à sa mort un sens aigu de la charité, en particulier au service de patients indigents, ou accueillant des visiteurs de ses Ardennes natales.

    Il mourut à Paris le 3 août 1731, jouissant alors d'une réputation importante et d'une large fortune (un demi million de livres).

     

    L'opération de la cataracte

    Au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles se répandait l'idée que le siège de la vision ne résidait pas dans le cristallin, mais que celui-ci consistait en une lentille dont la dégradation (« humeur vitreuse ») entraînait la cataracte. Pierre Brisseau (1631-1717) présenta de telles conclusions à l'Académie de Médecine en 1705 puis dans son Traité de la Cataracte et du Glaucome (1709), suivi de d'Antoire Maître-Jean (Traité des maladies de l’œil, 1707).

    Ceci ouvrit la voie à la recherche de traitements opératoires, et Saint-Yves pratiqua une première opération de la cataracte sur un sujet vivant en 1707 à Paris, et précisa son mode chirurgical en menant plusieurs centaines d'extractions du cristallin par incision de la cornée durant cette première année, inventant ainsi l'occlusion par secteur. Saint-Yves conseilla ensuite le chirurgien Jean-Louis Petit dans son opération de la cataracte en 1708. La technique s'affina dans les années qui suivirent, au point de se pratiquer à une échelle relativement large dès la fin des années 1710.

    L'Encyclopédie cite ainsi : « Parmi les auteurs françois, il n'y a que Saint-Yves, qui soit entré dans quelques détails très-succincts, fur la pratique de cette opération. Il pastoit, au moyen d'une aiguille, une foie à travers le globe pour le soulever pendant l'extirpation ; il ne décrit point le procédé qu'il suivoit, & il se borne a dire, que les malades font guéris en peu de temps. »

     

    Traité des maladies des yeux

     

    Charles de Saint-Yves, Traité des maladies des yeux, 2e édition 1736

     

    Fort de cette expérience et de la renommée qui s'ensuivit, Saint-Yves publia en 1722 une monographie pathologique descriptive devenue l'une des références de l'école française d'ophtalmologie, sous le titre Nouveau traité des maladies des yeux où l'on expose leur structure, leur usage, les causes de leurs maladies, leurs symptômes, les remèdes et les opérations de chirurgie qui conviennent le plus à leur guérison, avec de nouvelles découvertes sur la structure de l'œil, qui prouvent l'organe immédiat de la vue, par Mr de Saint-Yves, chirurgien oculiste de Saint Côme.

    L'édition française originale parut à Paris en 1722, et fut suivie de rééditions posthumes à Amsterdam (1736) et à Leipzig (1767).

    L'ouvrage, objet d’une querelle vite désamorcée dans le Mercure de France en mai 1722, devint une référence et l’on en publia diverses traductions à travers l'Europe, en anglais (Londres 1741 et 1744), en allemand (Berlin 1730), en italien (Venise 1750, 1768 et 1781), ou en néerlandais (1739).

     

    Postérité

    Pour son mode opératoire et son traité, Saint-Yves s’inscrit parmi les pionniers de l’ophtalmologie moderne et est considéré comme un des pères de l'école française. Sa réputation fut confortée par les soins de son ancien disciple Etienne Léoffroy, et auquel Saint-Yves, sans descendance directe, légua son nom et ses biens, l'ayant adopté par patente royale.

    Une lignée postérieure de médecins et d'intellectuels au nom Saint-Yves descend de Léoffroy plutôt que de branches collatérales qui entrèrent en litige avec ce dernier.

    Article tiré de Wikipédia


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  • L’énigme du sourire de la Joconde enfin résolue ?

    La Bella Principessa et Monna Lisa ont-elles le même sourire ? (Photo : Wikipedia)

     

    À partir d’une toile attribuée à Léonard de Vinci, « La Bella Principessa », des chercheurs britanniques ont levé le voile sur l’illusion d’optique qui fait apparaître un sourire plus ou moins perceptible sur les lèvres de cette belle princesse. Une illusion similaire est à l’œuvre dans le portrait de Monna Lisa…

    Au musée du Louvre, à Paris, la foule se presse devant la petite vitrine. « Tu as vu son sourire ? Mais non, elle ne sourit pas… » Deux touristes s’écartent. « La Joconde », le célèbre tableau de Léonard de Vinci, apparaît enfin. Fragile et minuscule dans son écrin de verre, Monna Lisa semble vous suivre du regard. Et son sourire… Oh, son sourire en a fait chavirer beaucoup depuis plus de cinq siècles ! Mais sourit-elle vraiment ?

    Une équipe de chercheurs britanniques, de l’Université de Sheffield Hallam, a étudié un tableau récemment découvert et attribué à Léonard de Vinci, mais peint avant « La Joconde », probablement vers 1496. Il s’agit de « La Bella Principessa », au sourire étrangement semblable à celui de Monna Lisa.

     

    L’énigme du sourire de la Joconde enfin résolue ?

    Des milliers de visiteurs se pressent chaque jour pour admirer la célèbre « Joconde ». (Photo : Flickr/CC)

     

    Un sourire impossible à capturer

    Léonard de Vinci, génie de la Renaissance, était un expert des couleurs mélangées, pour exploiter la vision périphérique. Les chercheurs ont découvert que selon le point de vue de l’observateur, la forme de la bouche de la belle princesse semble changer. Il s’agit d’un leurre, d’une illusion d’optique.

    Lorsque l’on regarde directement la bouche, elle semble amorcer un mouvement vers le bas. Mais lorsque les yeux regardent ailleurs, les lèvres semblent remonter, esquissant un sourire. « Comme le sourire disparaît dès que l’observateur tente de le saisir, nous avons nommé cette illusion d’optique « uncatchable smile » (littéralement « le sourire impossible à capture », NdlR) », confient les chercheurs Alessandro Soranzon et Michelle Newberry de l’Université de Sheffield Hallam au journal scientifique « Vision Research ».

     

    La distance et le flou accentuent le sourire

    Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié de quelle manière les différents points de vue, lorsqu’on observe « La Belle Principessa » et « Monna Lisa », altèrent la perception visuelle des œuvres. Ils ont conduit les mêmes tests à partir d’un portrait de jeune femme de 1470 du peintre Piero del Pollaiulo. Plus on observe de loin les tableaux de de Vinci, plus les jeunes femmes semblent sourire, phénomène qui n’apparaît pas avec le troisième portrait.

     

    L’énigme du sourire de la Joconde enfin résolue ?

    Plus on est loin, plus le sourire de Monna Lisa se précise. (Photo : Wikimedia)

     

    Grâce à des versions numériques des tableaux, les chercheurs ont également découvert que plus le flou était prononcé sur les tableaux du maître italien, plus le sourire des jeunes femmes se précisait. Sur le tableau de Del Pollaiulo, c’est l’inverse. Le sourire de la jeune fille reste sensiblement le même et tend même à s’estomper.

    Dernière expérience : des rectangles noirs ont été apposés sur les yeux et la bouche de « La Bella Principessa ». Lorsque la bouche est masquée, l’illusion d’optique ne fonctionne pas. Lorsque les yeux sont cachés, on peut voir fleurir un sourire sur la bouche de la jeune femme.

     

    Des doutes persistent

    La technique utilisée pour cette illusion est appelée « sfumato », qui signifie « comme la fumée » en italien. Elle produit un effet vaporeux, qui donne au sujet du tableau des contours flous. C’est en superposant plusieurs couches de peinture extrêmement fines que Léonard de Vinci réussit à créer des ombres et des reliefs sur le visage.

    Cette technique picturale a été utilisée sur « Monna Lisa » et « Bella Principessa » à un niveau tel, que seul Léonard de Vinci a pu réaliser les deux tableaux, tiennent à préciser les chercheurs. Il existe en effet une incertitude quant à la paternité de la toile « Bella Principessa ». Elle a été authentifiée comme étant l’œuvre de Léonard de Vinci, mais certains spécialistes n’en sont pas convaincus. Contacté, le musée du Louvre n’a pas répondu à nos sollicitations, mais a laissé entendre qu’il demeurait sceptique sur l’extension de l’étude du tableau de « La Bella Principessa » à « Monna Lisa », du fait de la paternité controversée de « La Bella Principessa ».

     

    L’énigme du sourire de la Joconde enfin résolue ?

    Léonard de Vinci a utilisé la technique dite de « sfumato » qui donne au sujet des contours vaporeux. (Photo : Wikimedia)

     

    Des théories plus ou moins farfelues

    Il est vrai que nombre de théories circulent sur la Joconde, plus ou moins sérieuses. L’Italien Silvano Vicenti, président du comité national pour la valorisation des biens historiques, a affirmé avoir découvert en 2010, deux lettres cachées dans les iris de Monna Lisa, invisibles à l’œil nu. Un L pour Léonard dans le gauche, un S dans le droit. Le S pour son sujet, qui était probablement Bianca Giovanna Sforza, une riche aristocrate milanaise. Mais un an plus tard, ce même Silvano Vicenti certifie que le S correspond au prénom Salai, qui était l’assistant de Léonard de Vinci et son amant. La Joconde serait en réalité un homme ? On lui a également prêté les traits de Léonard de Vinci lui-même, qui aurait fait son autoportrait.

    Plus saugrenu, un romancier italien qui se dit historien, Angelo Paratico, affirme en 2014 que la Joconde est… chinoise. La mère du peintre italien serait en effet une esclave chinoise, qu’il aurait peinte sous les traits de Monna Lisa.

    Explication la plus pertinente, Monna Lisa serait Lisa Gherardini, épouse del Giocondo – d’où le nom de « Joconde ». Le mari de cette dernière aurait commandé le portrait au génie italien. On a parlé également d’asthme, de paralysie faciale, de cicatrice sous la lèvre inférieure, pour expliquer le sourire mystérieux admiré par des milliers de visiteurs chaque jour. L’écrivain André Malraux, lui, avait déjà trouvé l’explication : « La Joconde sourit parce que tous ceux qui lui ont dessiné des moustaches sont morts »

     

    L’énigme du sourire de la Joconde enfin résolue ?

    Le musée du Louvre, propriétaire de « La Joconde », reste prudent face à l’étude britannique.

     


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  • Le bateau de Magellan fait escale en Normandie

    La Nao Victoria a franchi le pont levant de Honfleur ce lundi matin. (Photo : Ouest-France)

     

    Au cœur de sa tournée européenne, la réplique de la caraque de Magellan fait cinq semaines d’escale dans le port honfleurais.

     

    Le bateau de Magellan fait escale en Normandie

     

    « Ouah ! On se croirait dans le Pirate des Caraïbes ! » C’est sans doute la phrase qu’on a le plus fréquemment entendu depuis l’arrivée de la Nao Victoria à Honfleur (Calvados). Logique tant ce dimanche, sur les coups de 23 heures, en voyant s’approcher lentement ce sombre navire, dont on devinait la silhouette grâce aux seuls éclairs dans le ciel, beaucoup ont pensé au fameux Black Pearl. Les pirates en moins, bien sûr.

    L’émotion, elle, est au rendez-vous. « Je crois que je ne réalise pas encore », lâche Armelle Saunier, secrétaire de l’Association honfleuraise des vieux gréements (AHVG) qui a organisé sa venue. On n’a pas tous les jours la chance de voir la parfaite réplique de la caraque de Magellan, avec laquelle l’explorateur a fait le premier tour du monde en 1519-1522.

     

    Le bateau de Magellan fait escale en Normandie

    Le navire doit rester amarré dans le port de Honfleur jusqu’à début octobre. Des dizaines de curieux ont afflué pour la voir. (Photo : Ouest-France)

     

    Faire venir ce bateau, construit en 1992 pour l’exposition universelle de Séville, s’est fait sur « un coup de tête ». « On est en préparation depuis six mois, raconte Laurent Leblanc, président de l’association, mais tout a été très vite ». L’opportunité lui tombe dessus par un jeu de relations avec d’autres associations de vieux gréements. « Je me suis dit qu’il nous fallait un bateau comme ça dans le port. Portsmouth et Saint-Malo le voulaient aussi, alors j’ai dit oui très vite ». Et ce, malgré les réticences de certains devant un coût financier « important ».

    Six mois de démarches en tous genres plus tard, la « Nao », arrivée d’Amsterdam, est bien amarrée dans le vieux bassin. « Avec elle, on replonge 500 ans en arrière, s’émerveille Laurent Leblanc. Les gens sont affamés, ils veulent déjà monter à bord ». Les visites démarrent aujourd’hui. A priori sans Jack Sparrow.

     

    Le bateau de Magellan fait escale en Normandie

    (Photo : Ouest-France)

     

    Le bateau de Magellan fait escale en Normandie

    (Photo : Ouest-France)

    Article paru dans Ouest-France

     


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