• Les monuments de Paris sont connus pour leurs histoires, leurs prouesses architecturales ou encore pour l’élégante harmonie qu’ils créent depuis des siècles dans les différents quartiers de la capitale. Mais derrière la grande histoire se trouvent de petites, qui ont peut-être elles aussi contribué à la légende de ces monuments.  

    De Notre-Dame au Pont de la Concorde en passant par la Bastille, découvrez 8 histoires insolites sur les monuments de Paris.

     

    La foi de Paul Claudel à Notre-Dame-de-Paris

     

    La foi de Paul Claudel fait partie intégrante de l’œuvre du poète, essayiste et diplomate. Une foi qui s’est pourtant révélée subitement, le jour de Noël 1886. Un événement fulgurant qu’il raconta lui-même :

    « J’étais debout, près du deuxième pilier, à droite, du côté de la sacristie. Les enfants de la maîtrise étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être le Magnificat. En un instant mon cœur fut touché et je crus. »

     

    La Grosse Bertha et l’Église Saint-Gervais-Saint-Protais

     

    8 anecdotes insolites sur les monuments de Paris


     

    Le 29 mars 1918, un obus allemand tiré par une « Grosse Bertha » tomba sur l’église Saint-Gervais-Saint-Protais pendant le service du Vendredi Saint, le 29 mars 1918. 88 personnes furent tuées et 68 autres blessées, ce qui fait de ce bombardement le plus meurtrier de la Première Guerre Mondiale.

     

    La Bastille, plus haute pierre tombale de Paris

     

    8 anecdotes insolites sur les monuments de Paris

     

    Ne cherchez pas la plus haute pierre tombale de Paris au Père-Lachaise, celle-ci se trouve en effet... Place de la Bastille ! Au centre de la place trône en effet la Colonne de Juillet, construite au-dessus d’une nécropole où reposent les corps de révolutionnaires tombés lors des journées des 27, 28 et 29 juillet 1830.

     

    Le parachute de Franz Reichelt à la Tour Eiffel

     

    Franz Reichelt, Français d’origine autrichienne et tailleur dans le quartier de l’Opéra, décida au début du 20ème siècle de confectionner une tenue pour aviateur qui pouvait se transformer en parachute. Le 4 février 1912, il s’élança à 57 mètres de haut depuis la Tour Eiffel pour tester son invention, et s’écrasa, son équipement enroulé autour de son corps.

     

    La Bastille et le pont de la Concorde

     

    Le pont de la Concorde, qui franchit la Seine entre la place de la Concorde et le quai d’Orsay, a été construit avec des pierres provenant de la démolition de la Bastille, prise d’assaut lors de la Révolution Française.

     

    Le Boulet de Canon de l’Hôtel de Sens

     

    8 anecdotes insolites sur les monuments de Paris

     

    Sur la façade de cet ancien hôtel particulier, l’un des plus vieux bâtiments médiévaux de Paris devenu aujourd’hui une bibliothèque, se trouve un boulet de canon encastré que l’on peut encore observer. Un boulet tiré lors de la Révolution de Juillet de 1830, qui a été gardé sur la façade en souvenir de ces importantes émeutes révolutionnaires.

     

    L’Hôtel de Ville

     

    8 anecdotes insolites sur les monuments de Paris

     

    L’Hôtel de Ville que l’on peut voir aujourd’hui n’est plus celui commandé par le Roi François 1er et achevé au 17ème siècle par l’architecte et ingénieur italien Boccador. Le bâtiment sera en effet entièrement brûlé pendant le Semaine Sanglante de la Commune de Paris, et reconstruit en 1882.

     

    Les drapeaux de la Cathédrale Saint-Louis des Invalides

     

    8 anecdotes insolites sur les monuments de Paris

     

    Au cœur du bâtiment militaire des Invalides, la cathédrale a la particularité d’afficher sur ses voûtes une série de drapeaux pris à l’ennemi aux 19ème et 20ème siècles, dont le plus vieux est un drapeau autrichien conquis par Napoléon en 1805. Avant 1792, les drapeaux étaient tous accrochés aux voûtes de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    Article paru dans Un Jour à Paris


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  • Saviez-vous que deux maisons se disputent le titre de la plus ancienne maison de Paris ? Le Figaro Immobilier vous propose d’en savoir plus sur l’histoire de ces deux prétendantes et vous dévoile la doyenne.

    A quelques pas l’une de l’autre, dans le quartier parisien du Marais, deux maisons bourgeoises à l’allure médiévale attirent l’œil. Comme une véritable machine à remonter le temps, leur façade ancienne vous transporte dans le vieux Paris moyenâgeux. Et pour cause, tandis que l’une située au 3 rue Volta se démarque par ses colombages et ses étroites fenêtres, l’autre au 51 rue de Montmorency présente une façade en pierre ainsi qu’une plaque à la mémoire de Nicolas Flamel... son premier propriétaire. Difficile de les dater ? Vous ne croyez pas si bien dire. Durant plusieurs années, les historiens se sont livrés au défi de savoir laquelle des deux était bien, la plus ancienne maison de Paris. Aujourd’hui, Le Figaro revient sur l’histoire de ces deux maisons et vous dévoile qui détient la palme de la plus ancienne maison de Paris !

    La prétendante au titre 3 rue Volta

     

    Découvrez la plus ancienne maison de Paris

     

    Dans le 3ème arrondissement de la capitale, les passants ne peuvent passer à côté de cette maison bourgeoise sans la remarquer. Haute de ses cinq étages étroits auxquels s’ajoutent une porte d’entrée basse et des fenêtres étroites, sa façade est visiblement l’une des plus authentiques maisons parisiennes à pans de bois qui aient subsisté dans la capitale.

    Menacée à plusieurs reprises par des travaux d’alignement, elle aurait pu disparaître notamment au temps du Baron Haussmann qui s’était lancé dans une colossale modernisation de Paris. Plus tard en 1914, alors qu’elle allait justement être démolie, l’historien Lucien Lambeau affirme sans preuve concrète, si ce n’est sa typicité du Moyen-Âge, qu’elle était l’habitation la plus vieille de Paris et datait du XIIIème siècle. De nouvelles recherches révéleront ensuite que ce bâtiment n’est en réalité qu’un pastiche de maison médiévale qui aurait été construit entre 1644 et 1655.

    Encore plus surprenant, à cette époque un édit interdisait justement la construction de maisons en pans de bois pour éviter la propagation d’incendie... Ce qui ne fait qu’ajouter à la légende. Aujourd’hui, la bâtisse âgée de 350 ans se compose de deux commerces chinois au rez-de-chaussée et cinq appartements, un par étage, distribués par un escalier très étroit.

     

    Découvrez la plus ancienne maison de Paris

     

    La doyenne a déjà fêté ses 600 ans

     

    Découvrez la plus ancienne maison de Paris

    Et pourtant ! C’est au 51 rue de Montmorency, toujours dans le quartier du Marais, que la vraie tenancière du titre de maison la plus ancienne de Paris se tient. Classée aux Monuments historiques depuis 2011, ladite « Maison du Grand-Pignon » n’est autre que la première demeure de l’écrivain et légendaire alchimiste Nicolas Flamel. Érigée en 1407 sur les ordres de l’homme et son épouse, elle était consacrée à l’accueil des plus démunis qui s’attelaient aux travaux des champs environnants. Aujourd’hui encore, une plaque indique leurs noms et le souvenir de leur fondation charitable. Hommage véritable ou simple attraction pittoresque, le lieu accueille aujourd’hui un restaurant : « L’auberge Nicolas Flamel ». La façade comporte quatre niveaux et trois portes de bois enchevêtrées dans les murs de pierre. De quoi replonger les visiteurs et passants dans le Paris d’il y a plus de... 600 ans !

     

    Découvrez la plus ancienne maison de Paris

     

     Article paru dans Le Figaro


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  • À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge


     

    Les places parisiennes et les quais de Seine ont bien changé en quelques centaines d’années. Des images de synthèse révèlent à quoi ressemblait la capitale au Moyen-Âge. Dépaysement garanti.

    Il n’est pas certain qu’en voyant défiler ces images, vous puissiez apercevoir les fenêtres de votre appartement ! En revanche, elles vont vous projeter dans les couloirs du temps, jusqu’au Moyen-Âge. Le spécialiste des reconstitutions architecturales en 3D Grez productions a réalisé de saisissantes images de synthèses de monuments disparus ou modifiés par le temps : places, grandes artères, et quartiers de Paris ont donc été reconstruits rien que pour vos yeux.

    Exemple frappant parmi tant d’autres : la cathédrale Notre-Dame et ses environs, que les années ont complètement métamorphosé. La cathédrale en elle-même, déjà, a subi plusieurs modifications. « Notre-Dame était vraisemblablement polychrome mais l’on est hélas incapable aujourd’hui de déterminer de quelle manière. Les couleurs et les parties peintes ne sont donc ici qu’une vue d’artiste », précisent les auteurs des images, qui dévoilent en effet une version très colorée de la cathédrale. Avant les travaux d’Haussmann, sous le Second Empire, la cathédrale n’avait pas encore de parvis. Pour le construire, il a fallu démolir des maisons à colombages (XVe siècle), l’église Sainte-Geneviève-des-Ardents, ainsi que de l’ancien Hôtel-Dieu. Aujourd’hui, on distingue encore les contours de ces bâtiments grâce à des pavés de couleur claire.

    Sur un ton plus humoristique, le dessinateur Vincent Mahé a publié l'an dernier un ouvrage aussi amusant qu'instructif : 750 ans à Paris proposent plusieurs dessins de façades d'immeubles, modifiées au fil des années par les évènementshistoriques et les changements de l'architecture.

     

     

    À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge


    À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge

    À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge

    À quoi ressemblait Paris au Moyen-Âge

     

    https://www.youtube.com/watch?v=Gz2_BatjU2s 

    Article paru dans Le Figaro


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  • Mort de Fidel Castro

    Fidel Castro et le pape François

     

    Mort de Fidel Castro

    Henri Temple avocat, universitaire, essayiste

     

    Fidel Castro, qui vient de mourir ce 26 novembre, a été une des icônes de la gauche française, peu regardante sur le caractère sanglant, oppressif du régime, et sur le choix entre la misère et la dictature ou celui de l’exil qui fut imposé au peuple cubain en 1959. L’épuration commença dès les premiers mois de gouvernement : elle fut dirigée par Che Guevara (une autre icône des T-shirts de gauche), qui dirigera lui-même les pelotons d’exécution (631 condamnations à mort et 70.000 prisonniers politiques) et qui fonda des dizaines de camps de concentration (dits de « travail et de rééducation »).

    Georges Marchais, Danielle Mitterrand, Jack Lang furent des zélateurs de ce régime.

    Des dizaines de milliers de Cubains ont dû quitter le pays depuis l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, pour des raisons politiques ou économiques, parfois au péril de leur vie (boat people). Des intellectuels français (Goupil, Bruckner) et Reporters sans frontières, manifestant à Paris contre les procès politiques, ont même été blessés par le personnel de l’ambassade de Cuba en 2003, qui ne fut pas pour autant fermée…

    Enfin, on aura une pensée pour tous les intellectuels, religieux, philosophes et artistes, ou simplement opposants ou homosexuels, qui furent emprisonnés des années durant, dans la plus grande indifférence des milieux germanopratins.

    La répression est demeurée très élevée 

    Au cours de l’année 2006, on a constaté une augmentation des actes de harcèlement public et d’intimidation des critiques du régime et dissidents politiques par des groupes quasi officiels lors d’opérations dites « de répudiation » (Amnesty International) et le gouvernement cubain continue de refuser l’accès aux prisons au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et à la Commission des droits de l’homme de l’ONU. Enfin, des accusations d’enrichissement personnel ont été portées par des proches du dictateur, notamment du fait de la proximité du régime cubain avec les narcotrafiquants.

    Le président américain élu Donald Trump venait juste de remettre en cause le rapprochement avec le régime cubain voulu par Barack Obama.

    Le nouveau gouvernement français devra, en 2017, se montrer, par respect dû aux innombrables victimes et à la nation cubaine, bien plus digne que le précédent dans son exigence à l’égard de ce terrible régime.

    Article paru dans Boulevard Voltaire


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  • Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    Au fil des siècles, la ville de Paris fut entourée de sept enceintes successives, rythmant et favorisant ainsi son extension. Ces enceintes, qui prenaient l’apparence de véritables « murs » dans la ville, faisaient office de système de fortification en temps de guerre et permettaient plus généralement de délimiter le cœur urbain de la capitale.

     

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    Parmi ces murailles, l’enceinte médiévale de Philippe Auguste est la plus ancienne dont on connaisse le tracé précis et demeure sûrement celle qui a laissé le plus de traces dans la capitale. Ce mur de pierre, flanqué de 77 tours semi-cylindriques hautes de 15 mètres, qui encerclait la Cité, fut construit avant le départ du roi pour la troisième croisade, vers la fin du 12ème siècle. Philippe Auguste, septième roi de la dynastie des Capétiens, engagé dans une lutte contre la dynastie anglaise des Plantagenêt, entreprend donc l’élévation d’une muraille d’une longueur de près de 5100 mètres au total (rive droite et rive gauche), s’étalant sur 253 hectares, afin de protéger la capitale d’éventuelles attaques lors de son absence.

     

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

    L’enceinte de Philippe Auguste en 1223, selon une gravure publiée en 1705.

     

    Traversant les actuels 1er, 4ème, 5ème et 6ème arrondissements, l’enceinte de Philippe Auguste n’a jamais totalement été démolie bien qu’elle soit devenue quasiment invisible depuis le 16ème siècle. En effet, si les portes de l’enceinte et de larges portions de la muraille furent progressivement démantelées sous l’initiative de François Ier, de nombreux vestiges nous sont tout de même parvenus, mais demeurent assez difficilement repérables.

    Les constructions environnantes ont, en grande partie, absorbé les fondations restantes (courtines servant de mur d’appui, tours utilisées comme cage d’escalier, …) et les portions qui restent visibles ne sont pas toujours accessibles au public car situées sur des propriétés privées. On distingue, au total, une vingtaine de vestiges pouvant être encore admirés, sachant qu’il n’est pas exclu qu’à l’avenir, des fouilles mettent à jour d’autres portions jusqu’alors enfouies, comme ce fut le cas l’an dernier entre l’Institut de France et la Monnaie de Paris. Retour en images sur quelques-uns de ces trésors architecturaux…

     

    L’envers d’une tour de l’enceinte (1er arrondissement)

    Au niveau du n°9 de la rue du Louvre, on peut apercevoir l’envers d’une des 77 tours de l’enceinte de Philippe Auguste (c’est-à-dire le parement intérieur). Plus loin, au n°11, le percement d’un puits d’aération sur la ligne 14 du métro a permis de découvrir la base de cette tour (c’est-à-dire le parement extérieur).

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    La plus longue portion conservée (4ème arrondissement)

    A l’angle des rue Charlemagne et rue des Jardins-Saint-Paul, on peut contempler la plus longue portion de l’enceinte Philippe Auguste ayant été conservée. Elle mesure près de 60 mètres ! Sont également visibles le quart de la tour Montgommery, ainsi que les vestiges d’une autre tour qui ont été restaurés. Une courtine de 7 mètres de haut relie encore les deux tours entre elles.

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    La tour Pierre Alvart dans la cour du Crédit municipal de Paris (4ème arrondissement)

    A l’entrée du Crédit municipal, au n°57-59 de la rue des Francs-Bourgeois, ouvert parfois au public, on trouve une tour en brique dont la partie la plus récente date du 19ème siècle mais dont la base, restaurée en 2014, est médiévale. Deux lignes tracées dans le pavage de la cour indiquent l’ancien emplacement de la courtine qui a disparu. Sur une plaque, est schématisé le tracé exact de l’enceinte à cet endroit.

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    Les vestiges d’une tour dans le jardin des Rosiers (4ème arrondissement)

    Dans un petit coin de verdure planqué au cœur du Marais, on peut admirer les vestiges d’une des 77 tours de l’enceinte de Philippe Auguste (au niveau de la rue des Rosiers).

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    Les restes d’une arche sous le bureau de poste de Jussieu (5ème arrondissement)

    Au n°30 bis de la rue du Cardinal-Lemoine, sont présents les restes de l’arche qui permettait à la Bièvre de s’écouler par-delà l’enceinte de Philippe Auguste.

     

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    Une portion de courtine très bien conservée (5ème arrondissement)

    Entre les n°1 et 5 de la rue Clovis, une portion de courtine, accessible au public, a été restaurée en 2010 et demeure en très bon état.

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    La récente découverte d’une nouvelle tour de l’enceinte à l’Institut de France (6ème arrondissement)

    Si cette trouvaille s’est curieusement faite dans la plus grande discrétion, l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) a pourtant bel et bien découvert une portion de l’enceinte de Philippe Auguste et les fondations d’une tour, l’an dernier, à l’occasion des fouilles préventives menées dans le cadre des travaux engagées par l’Institut de France.

    Après avoir enfin réglé en justice son litige avec la Monnaie de Paris à propos de la propriété d’une vieille parcelle de terrain, cette découverte vient mettre la pagaille dans les projets de construction d’un auditorium de l’Institut de France. En effet, il se pourrait bien que le cabinet d’architectes en charge du projet doive revoir tout son projet pour y intégrer la mise en valeur des vestiges. Si la portion de l’enceinte, elle, n’est pas de très bonne qualité, le fondement de la tour rend particulièrement visible la méthode de construction et s’avère de ce point de vue très intéressant.

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    La tour découverte lors des fouilles préventives menées dans le cadre de la construction d’un auditorium attenant à l’Institut de France (75006).

     

    Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste

     

    Le lien pour voir la vidéo concernant « Les vestiges de l’enceinte de Philippe Auguste » : https://www.youtube.com/watch?v=kSVsRIUmg0E

    Article paru dans Paris ZigZag


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