• Découvrez le crowdfunding

    De plus en plus répandu, le crowdfunding permet aux internautes de participer à des projets auxquels ils croient en apportant leur soutien financier. 

    Né aux États-Unis, le crowdfunding, ou financement participatif, repose sur un principe simple : faire appel à la générosité des internautes pour financer un projet plutôt que de démarcher les banques. Particuliers, associations et entreprises ont recours à ce nouveau modèle de financement, via des plateformes qui regroupent toutes sortes d'initiatives ( musique, environnement, patrimoine...). L'avantage, pour eux, c'est l’espoir de voir leur idée aboutir ; pour l’internaute, c'est la fierté d’avoir contribué à la naissance d’un projet auquel il croit. Et cela marche, en 2014, un million de contributeurs ont été recensés en France, pour plus de 44000 projets.

    En France, le plus beau succès de crowdfunding date de 2007 : alors inconnu du grand public, le chanteur grégoire parvient à faire financer son album via la plateforme my major company. Une aide qui lui a permis de connaître un succès national avec son tube « toi plus moi ».
    Pour qu’un projet soumis à financement voie le jour, la somme espérée fixée au départ doit être atteinte dans le délai imparti ( 1 à 3 mois en moyenne ).
    Si vous faites un don et que le projet n’aboutit pas, vous êtes automatiquement remboursé.

    A l'inverse, si le but est atteint, vous recevez une contrepartie, parfois symbolique, fixée par l’auteur du projet, à hauteur de votre don. Cela peut aller d’un simple remerciement, à des places de concerts, une visite guidée dans un lieu restauré et, dans certains cas, un retour financier ( pourcentages sur les ventes d’un album, par exemple ).

    Où trouver un projet à soutenir ?

    Il existe de nombreuses plateformes de financement participatif, les plus connues en france sont: my major company, ulule, babeldoor ou encore kisskissbankbank. Cinéma, musique, environnement… elles sont ouvertes à toutes les initiatives, pourvu que le projet soit convaincant. En voici 3 qui ont retenu notre attention :

    - sur kissbankbank, le label les gueules cassées, qui lutte contre le gaspillage en vendant des fruits et des légumes moches, mais comestibles, dans les supermarchés, aspire désormais à la création de la première marque « anti-gaspi ». Objectif : récolter 30000€ pour lancer les deux premiers produits de la gamme : un camembert au lait cru pas vraiment rond et des céréales biscornues, trop ou pas assez colorées. Toutes les infos : www.kisskissbankbank.com

    - sur my major company, c'est l'école élémentaire de Yèbles (77) qui a besoin de ressources financières pour être rénovée et accueillir les 125 élèves dans de bonnes conditions. Malgré l’aide de l’etat et de la région, il manque en effet encore 40000€. Pour en savoir plus : ww.mymajorcompany.com

    - sur ulule, Nicolas Pagnol, petit-fils de Marcel Pagnol, a lancé un appel pour financer la restauration de la trilogie marseillaise « Marius, Fanny et César », en vue de nouvelles projections en salles. Pour chaque film, 50000€ de dons sont nécessaires, soit 150000€ au total. Pour participer : fr.ulule.com

    Le financement participatif sur internet : comment ça marche ?

    Afin de financer un projet, il est possible de faire appel aux internautes pour lever des fonds via des plate-formes dédiées. Il s'agit de « crowdfunding », également appelé financement participatif. Les points à savoir pour bien comprendre ce mode de financement.

    Le financement participatif soutient toutes sortes de projets qu'ils soient culturels ( musique, cinéma, théâtre...), sociaux, environnementaux, innovants, numériques… le grand public connaît « my major company » qui a permis à des chanteurs d’enregistrer leur premier disque grâce aux « producteurs internautes » via des mises d'argent de ces derniers. Mais il existe de nombreuses autres plates-formes, avec des objectifs variés.

    Ces méthodes de financement, rendues possibles par internet, permettent d’aider ceux qui peinent à lever des fonds avec les banques. La démarche intègre souvent une dimension affective motivée par l’envie de donner un coup de pouce à un projet. Les fonds sont versés au porteur de projet par la plate-forme internet uniquement si l'objectif, c'est-à-dire le montant d’argent à collecter, est atteint. Sinon, l’argent est remboursé aux contributeurs.

     

    don, prêt ou réel investissement ?

    Les investisseurs peuvent avoir le choix entre trois types d’apport :

    1 - un don modique. L’argent est versé sans contrepartie financière. Le donateur reçoit le plus souvent un petit cadeau en remerciement: une entrée gratuite pour un spectacle, une photo… ainsi, sur le site babeldoor, on peut soutenir des projets à partir de cinq euros en échange de récompenses originales ou personnalisées. Idem sur kisskissbankbank, le « cadeau » variant selon le montant du don. Par exemple, un versement de 200 euros pour la réalisation d'un court métrage donne droit à la mention de « donateur » au générique de fin.

    2 - une participation aux fonds propres de la société créée par le porteur de projet. L’investisseur achète des titres de cette société, en actions ou obligations. Si l’affaire marche, il peut espérer obtenir le versement de dividendes ou réaliser une plus-value s’il revend ses titres.

    3 - un simple prêt. Certaines plates-formes proposent de financer des projets via un prêt collecté auprès des internautes. Il s’agit le plus souvent d’un prêt non rémunéré, même si certains sites proposent un taux d’intérêt. L’argent est ensuite remboursé par l’emprunteur dans les conditions définies par le contrat passé.

    Le site de l’agence pour la création d’entreprise dresse une liste des principaux sites avec leur spécialité. 

    des investissements qui peuvent être aussi risqués

    Lorsqu’il s’agit d’un prêt ou d’un réel investissement, il est impératif de bien de se renseigner pour éviter des déconvenues.

    Pour informer les particuliers, l’autorité des marchés financiers (amf) et l’autorité de contrôle prudentiel (acp) ont publié un guide du financement participatif.

    Il rappelle que l'on peut être confronté à :

    - un risque de perte de tout ou partie du capital investi ou des fonds prêtés, notamment en cas de faillite de l’entreprise ;

    - des difficultés pour connaître la valeur de cession des titres (en cas de souscription) s'ils ne sont pas cotés, avec des difficultés pour revendre ;

    - un risque de détournement des paiements effectués par le biais de la plate-forme;
    - une
    absence de garantie quant à l’affectation des fonds collectés au regard du projet initial.

    Avant d’investir en ligne dans un projet, il faut donc bien étudier les projets et se renseigner auprès de :

    - assurance-banque-epargne info service. Tél. 08.11.90.18.01 ( prix d’un appel local ) du lundi au vendredi de 8h à 18h.

    - amf ou appelez epargne info service au 01.53.45.62.00 du lundi au vendredi de 9h à 17h.


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