• Portail de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, bibliothèque Smith-Lesouëf de Nogent-sur-Marne (photo), maison de la Faisanderie (vestige des dépendances de l’ancien château de Guise) à Arcueil… sont quelques exemples de monuments en péril dans le Val de Marne pour lesquels se mobilise la Fondation du patrimoine.

    La Fondation du patrimoine au chevet des chefs d’œuvre en péril

    Créée en 1996, la fondation du patrimoine, organisme privé à mission d’intérêt public, dispose de 500 bénévoles dans tout le pays pour accompagner les projets de restauration de différentes manières selon le type de propriétaire du patrimoine.

    Concernant les propriétaires privés d’édifices non protégés, la Fondation peut octroyer un label qui permet de bénéficier, après avis favorable du Service départemental de l’Architecture et du Patrimoine, de déductions fiscales pour les travaux extérieurs (façades, toitures, huisseries…). Les propriétaires non imposables ou acquittant un impôt sur le revenu inférieur à 1300 € peuvent directement bénéficier d’une subvention de la Fondation du Patrimoine pour leurs travaux. Les édifices doivent bien-sûr avoir un intérêt patrimonial et ils doivent aussi être visibles depuis la voie publique (sans obligation de visite).

    Concernant le patrimoine public ou associatif, la Fondation intervient de deux manières, soit en organisant une souscription auprès du grand public, permettant de récolter des dons défiscalisables (à hauteur de 66% du don), soit en mobilisant le mécénat d’entreprise.

    Dans le Val de Marne, c’est Florence Lemaire, déléguée départementale bénévole, qui est en charge des projets. «J’ai toujours été passionnée par le patrimoine historique et je viens tout juste d’être en retraite», témoigne-t-elle, venue signer une convention de souscription avec la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques à Nogent-sur-Marne pour restaurer la bibliothèque Lesouëf.

    La Fondation du patrimoine au chevet des chefs d’œuvre en péril

    Dans le Val de Marne, six projets font actuellement l’objet d’une souscription auprès du public : la bibliothèque Lesouëf de Nogent, dernière en date ; le portail et le parc statuaire de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort (photo ci-dessous), créée sous Louis XV et qui va bientôt fêter son 250éme anniversaire ; le diorama de Louis Daguerre à Bry-sur-Marne, une monumentale toile en trompe-l’œil de 32m2 offrant des illusions changeantes au gré de la lumière (quasi ancêtre du cinéma 3D !), qui a déjà bénéficié d’une première souscription pour sa restauration et en a lancé une seconde pour retrouver sa place au sein de l’église Saint Gervais – Saint Protais dont le chœur doit pour cela être restauré, et encore deux églises à Chennevières-sur-Marne et Villecresnes.

    La Fondation du patrimoine au chevet des chefs d’œuvre en péril

    En parallèle, des résidences de particuliers ont fait l’objet d’octroi d’un label comme la maison de la Faisanderie à Arcueil ou l’ancien ancien corps de bâtiment de cavalerie de 1893 par G Malot à Vincennes, rue des Minimes (photo ci-dessous).

    La Fondation du patrimoine au chevet des chefs d’œuvre en péril

    Plusieurs souscriptions ont également été clôturées concernant à la fois des églises à Maisons-Alfort, Charenton-le-Pont et L’Haÿ-les-Roses mais aussi le dôme de la Roseraie du Val de Marne, le banc du passeur sur les bords de Marne de Saint-Maur-des-Fossés et la locomotive à vapeur Pacific 231 K8 à Villeneuve-Saint-Georges, construite en 1912 par la Compagnie des Chemins de fer Paris Lyon Méditerranée (PLM) et qui fut la vedette du film Borsalino and Co de Jacques Deray en 1974.

    Pour en savoir plus sur les projets de la fondation dans le Val de Marne, donner en ligne ou les contacter en vue de restaurer un patrimoine en péril, voir leur site Internet.


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