• L’alliance du poilu retrouvée 100 ans plus tard

     L’alliance du poilu retrouvée 100 ans plus tard

    L’alliance a été retrouvée en pleine forêt, entre Blainville-sur-l’Eau et Rosières-aux-Salines en Meurthe-et-Moselle, où se sont affrontés Allemands et Français en 1914. DR

     

     

    Un chasseur de métaux recherche les descendants du couple dont le nom figure sur la bague.

    Le week-end dernier, en pleine forêt, entre Blainville-sur-l’Eau et Rosières-aux-Salines en Meurthe-et-Moselle, le détecteur de métaux de Jean-François Broyez s’est mis à sonner. Cet adepte de la détection de loisirs creuse alors et trouve une alliance en or enfouie à une quinzaine de centimètres de profondeur. Il découvre autour de la bague des éclats d’obus et des morceaux de balle. A cet endroit, du 4 au 13 septembre 1914, la bataille du Grand Couronné a opposé les troupes allemandes et françaises.

    Jean-François Broyez nettoie la bague et l’examine avec attention. Une date est gravée à l’intérieur du bijou, le 21 avril 1910, probablement la date du mariage. Deux noms sont également lisibles M. Boulanger et G. Minin. Les lettres sont usées mais encore déchiffrables. Un scénario s’impose au chasseur de métaux, celui d’un poilu qui a perdu son alliance au combat.

     

    A la recherche de la famille

    Cette alliance refait surface un siècle plus tard, alors que les célébrations du centenaire de la première guerre viennent de s’achever. Pas question pour Jean-François de garder cette bague chargée d’histoire et d’émotion. « Je tiens absolument à retrouver la famille de ces gens », insiste-t-il.

    Depuis, il est en quête des descendants de ce couple dont il ne sait rien. L’homme est-il mort sur le champ de bataille ? Dans quelle région de France vivaient les jeunes mariés ? Pour répondre à toutes ces questions et remettre l’alliance à qui de droit, Jean-François Broyez a lancé des appels sur les réseaux sociaux. Il est aussi entré en contact avec Frédéric Plancard, journaliste de « l’Est Républicain », spécialiste de la Grande Guerre qui a relayé le message.

     

    Article paru dans Le Parisien

     


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