• Le casque Adrian meilleur allié des poilus

    Le casque Adrian

     

    Il a épargné des centaines de milliers de vies durant la Première Guerre mondiale. Le casque Adrian a fêté ses 100 ans, à Genêts, dans la Manche, là où repose son concepteur, le général Louis-Auguste Adrian

     

    Le casque Adrian meilleur allié des poilus

     

    En 1915, le général Louis-Auguste Adrian met au point un casque de 700 grammes en acier. « Fin 1914, 77% de blessés le sont à la tête et 80% décèdent. Avec l’arrivée du casque Adrian, ces chiffres chutent », constate le général Roland Stransky, président de la société des membres de la légion d’honneur.

    Pendant la guerre, 22 millions d’exemplaires sont fabriqués, « jusqu’à 55000 par jour », dont deux millions à destination des pays alliés : Italie, Belgique, Serbie, Roumanie, Hollande et Russie.

    Né en 1859 à Metz, polytechnicien en 1880, il choisit de servir dans l’armée : le génie puis l’intendance. Capitaine en 1885, il rejoint la chefferie de Cherbourg. La vie de garnison lui fait connaître notamment Madagascar, Saumur, Rennes, Granville où il se marie en 1889.

     

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     Le général Adrian en 1920

     

    Épaulière, lunettes pare-éclats

    Il prend une retraite anticipée en 1913 mais reprend du service, à sa demande, en 1914. « Toute sa carrière il a cherché le bien-être de ses subordonnées. »

    Durant la guerre il met également au point un système de baraque démontable pour remplacer les tentes militaires coniques. Ce système sera affecté à de nombreux usages : hôpitaux, bureaux, chapelles… « Il a aussi inventé des épaulières pour protéger des éclats d’obus, des lunettes pare-éclats, des bottes de tranchée, une cuirasse… »

     

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     La fabrication des casques

     

    Louis-Auguste Adrian est promu à la dignité de grand officier de la légion d’honneur en 1920. Aujourd’hui, l’image du fantassin de la Première Guerre mondial reste associée à son couvre-chef qui fut aussi utilisé par les sapeurs-pompiers jusqu’aux années 1970.

    Article paru dans Ouest-France


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