• Comment vérifier les histoires incroyables du net?

     Il circule sur internet de nombreuses histoires incroyables. Le site Hoaxbuster.com permet de vérifier rapidement la crédibilité de l’histoire. 

    Il circule sur internet de nombreuses histoires incroyables. Elles sont très souvent reprises par les internautes qui n’hésitent pas à les diffuser par mail alors que ce sont des canulars. Tout le monde a déjà reçu d’un ami une alerte concernant un virus ou une nouvelle arnaque. Envoyé par une connaissance, le message a plus de poids mais pourtant l’information est souvent fausse et vous risquez de la faire circuler vous aussi si vous ne prenez pas le temps de la vérifier.

    Le site www.hoaxbuster.com permet de vérifier rapidement l’information. Le terme hoax signifie canular ou gag, et le site recense ceux qui circulent sur Internet. Ils sont nombreux! Sur le site, les sujets sont listés et classés selon les plus consultés, commentés ou appréciés. Vous pouvez aussi entrer des mots clés pour retrouver le canular qui vous intéresse.

    Pour chaque hoax, le site précise le message d’origine et analyse son contenu. Vous saurez ainsi si l’alerte ou l’histoire que vous venez de lire est vraie. N’oubliez pas de prévenir son expéditeur et de lui conseiller de vérifier ses informations avant de les diffuser.


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  • Le cru 1472 des hospices de Strasbourg fait sa mue

    Dans les hospices de Strasbourg, le plus vieux vin en tonneau du monde - il date de 1472 - a été transféré dans un nouveau foudre de chêne... pour encore quelques siècles.

    Le plus vieux vin en tonneau du monde, dans les hospices de Strasbourg depuis 1472, a été transféré dans un nouveau foudre de chêne où il vieillira encore quelques siècles.

    L'opération, menée au moyen d'une pompe à « queue de cochon », a duré une demi-heure. Le dernier transvasement des 300 litres restant de ce blanc sec d'Alsace au cépage indéchiffrable s'était déroulé il y a deux-cent-cinquante ans. 

    Ce cru légendaire n'a été dégusté qu'à trois reprises, en plus de cinq-cents ans, toujours pour des occasions exceptionnelles. Le général Leclerc fut le dernier à y tremper ses lèvres, lors de la libération de Strasbourg, en novembre 1944. 

    « A vos risques et périls »

    « Il s'agirait d'un cru exceptionnel. Il y en avait 3 000 litres à l'origine », a dit à Reuters Thibaut Baldinger, le responsable de la cave.

    « Oenologiquement parlant, c'est encore du vin. Ensuite, c'est à vos risques et périls », reconnaît-il. La dernière analyse du breuvage révélait un ph (potentiel hydrogène) de 2,21, soit un vin très acide.

    Trois litres d'un cépage blanc d'Alsace lui sont encore ajoutés chaque année pour compenser la « part des anges », l'évaporation naturelle, et garantir tant sa conservation que l'étanchéité du tonneau. 

    Des chênes de l'Allier

    Reproduisant à l'identique la forme ovoïde de son prédécesseur, le nouveau fût de 1,17 mètre de long pour 97 centimètres de haut a été réalisé gracieusement en bois de chênes de l'Allier par la tonnellerie Radoux, de Jonzac, référence mondiale en la matière.

    Les caves des hôpitaux universitaires de Strasbourg ont cessé de fournir le nectar jadis quotidiennement servi aux malades, mais 26 viticulteurs alsaciens associés y maintiennent la tradition en produisant et en élevant dans ses chais l'équivalent de 150 000 bouteilles chaque année. 


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  • Il y a 70 ans le camp d'Auschwitz était libéré par l'Armée rouge.

    Il y a 70 ans jour pour jour, l'Armée rouge libérait le camp de la mort d'Auschiwtz-Birkenau. Le soldat russe Ivan Martynouchkine avait 21 ans.

    Ce qui frappa Ivan Martynouchkine, c'est le silence, une odeur de cendres et cet immense camp de plusieurs kilomètres de long, comme il n'en avait jamais vu. Mais jusqu'aux derniers instants, ce soldat soviétique ne se doutait pas de l'horreur qu'il découvrirait derrière les barbelés d'Auschwitz.

    1,1 million de déportés

    « J'ai d'abord pensé que nous étions devant un camp allemand », se souvient ce vétéran de l'Armée rouge, encore alerte malgré ses 91 ans, qui commandait une unité de la 60e armée soviétique et reçut l'ordre de pénétrer dans ce qui devint plus tard le symbole de la Shoah, du génocide perpétré par les Nazis.

    « Personne ne savait, à l'époque. Ni les soldats, ni les officiers. Seuls les plus haut gradés de l'état-major en avaient peut-être entendu parlé », rappelle-t-il. Entre 1940 et 1945, 1,1 million de déportés, dont une immense majorité de juifs, périrent dans le camp de la mort.

    Ivan Martynouchkine avait alors 21 ans, et se battait depuis deux ans déjà sur le front de l'est, participant à la reconquête de l'Ukraine avec le « Premier front ukrainien » au sein d'une division d'infanterie.

    « C'était dur de les regarder »

    Le 27 janvier 1945 devait être une journée comme les autres. La veille, les canons tonnaient quelques kilomètres au loin et Ivan, comme ses camarades, imaginait qu'une nouvelle bataille s'annonçait.

    A Auschwitz, ordre fut donné de d'abord fouiller les lieux et ses environs, maison par maison, par peur d'une résistance nazie. « Puis nous avons commencé à apercevoir des gens derrière les barbelés. C'était dur de les regarder. Je me souviens de leurs visages, de leurs yeux surtout, qui trahissaient ce qu'ils avaient vécu. Mais en même temps, ils réalisaient qu'on était là pour les libérer. »

    Quand les soldats pénètrent dans le camp, il ne reste que 7 000 déportés, les plus faibles. Les autres ont été évacués vers Loslau (aujourd'hui Wodzislaw Slaski, en Pologne), une « marche de la mort » qui restera dans les mémoires des détenus y ayant survécu comme pire encore que ce qu'ils avaient enduré dans les camps.

    Une polémique inutile

    Mais en 1945, l'armée soviétique devait poursuivre sa marche en avant. Ivan Martynuchkine apprendra la fin de la guerre depuis un hôpital tchèque, après avoir été blessé à deux reprises. Et ce n'est qu'après des mois de travail des autorités soviétiques et polonaises, fouillant les archives d'Auschwitz, qu'il ne prendra réellement conscience de la réalité du camp qu'il avait libéré.

    Dans l'avion de Poutine 

    Il y retournera ensuite à plusieurs reprises, notamment à l'occasion des commémorations de libération d'Auschwitz. En 2010, il fait même le voyage à bord de l'avion présidentiel de Vladimir Poutine, un souvenir dont il garde précieusement la photo dans son salon.

    Mais Ivan Martynouchkine garde aussi le souvenir du discours du président du Parlement européen de l'époque, le Polonais Jerzy Buzek. « Il nous avait presque comparés à une armée d'occupation, alors que nous étions venus libérer la Pologne », répète-t-il, preuve supplémentaire que deux décennies ans après la chute du mur de Berlin, le fossé entre la Russie et les anciens pays du bloc socialiste reste toujours aussi profond.

    Mercredi, le ministère polonais des Affaires étrangères Grzegorz Schetyna a lancé une nouvelle polémique, en affirmant qu'Auschwitz a été libéré par des Ukrainiens. Une affirmation qui, dans son agréable salon des faubourgs de Moscou, fait bondir le vétéran.

    « Jai honte pour lui »

    « Un de mes camarades le plus proche était Géorgien. Il y avait des Kazakhs, des Arméniens et bien sûr des Ukrainiens, mais nous étions avant tout une armée internationale. Nous étions tous unis, nous appartenions au peuple soviétique », réagit l'ancien soldat qui, après la guerre, travailla comme ingénieur à la conception de la bombe atomique soviétique.

    « Je ne veux pas lui répondre. À vrai dire, j'ai honte pour lui », répète encore Ivan qui, malgré tout, participera cette année encore aux commémorations de la libération d'Auschwitz, le 27 janvier.

    Article paru dans Ouest-France


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  • Une série documentaire à ne pas manquer

      

    Dans une remarquable série documentaire, diffusée sur France 2, William Karel et Blanche Finger racontent la Shoah, à partir de l’arrivée de Hitler au pouvoir.

    « Dans l’imaginaire collectif, la machine nazie s’est mise en place d’un seul coup pour agir de façon globale et systématique. Mais la réalité a été tout autre », affirme William Karel. Pendant trois ans, ce grand monsieur du documentaire et sa compagne Blanche Finger ont rencontré une cinquantaine d’historiens du monde entier, consulté des milliers d’archives, partagé des nuits de cauchemars… Le résultat est un film de près de huit heures, découpé en huit épisodes, décrivant de façon chronologique la mise en place de la « solution finale de la question juive », voulue par Hitler, qui causera la mort de 6 millions de Juifs en Europe, dont un million d’enfants.

    Si la décision d’exterminer un peuple pour ses origines ethniques est débattue et décidée par les nazis lors de la conférence de Wannsee, le 20 janvier 1942, des millions de Juifs ont déjà été assassinés dans l’est de l’Europe, sans qu’aucune décision officielle n’ait été prise et avec la participation active des populations locales. La propagande allemande se met en place dès l’arrivée au pouvoir de Hitler pour faire apparaître les Juifs comme des sous-hommes. La « solution finale » sera l’aboutissement d’un long et macabre tâtonnement. D’autres hypothèses seront imaginées comme isoler les Juifs sur l’île de Madagascar ou en Sibérie.

    Bien des idées reçues tombent au fil des huit épisodes. S’il reste peu de témoins, de nombreux historiens travaillent au décryptage de la machine nazie, en s’appuyant sur les nombreuses archives rendues accessibles après la chute du mur de Berlin et les lettres ou dessins enterrés par les victimes, désirant laisser une trace des atrocités subies, pour les générations futures.

    Paul Rozenberg, le producteur,explique : « Le déclencheur de ce film expliquant le comment de la Shoah, en partant de la crise en Allemagne et de la prise de pouvoir par Hitler pour aller jusqu’aux procès de Nuremberg et Eichmann, puis à la difficulté du travail de mémoire, a été un sondage de 2012. Il en ressortait qu’une très grande majorité des moins de 35 ans (dont 67% des 15-17 ans) et le quart des plus de 65 ans ignoraient ce qu’avait été la rafle du Vél-d’Hiv », qui avait conduit à la déportation plus de 13000 Juifs arrêtés à Paris par la police française.

    Pour Blanche Finger, c’est « avant tout un film pour les jeunes ». Alors que la fin du siècle dernier a été marquée par d’autres génocides (Cambodge, Rwanda, …), que l’actualité fait souvent état de faits de barbarie, « les jeunes générations se demandent, selon elle, ce qu’est la spécificité de la Shoah ». « La différence, répond-elle, c’est que la destruction des Juifs d’Europe implique une organisation systématique à l’échelle de tout un continent. »

    Ce souhait impérieux des auteurs de s’adresser à la jeunesse coïncide assez mal avec le choix de France 2 de programmer les deux premiers épisodes en deuxième partie de soirée lundi, puis d’enchaîner quatre épisodes le lendemain. Ce travail aurait mérité un étalement des huit épisodes sur quatre soirées. Un choix qui laisse « perplexe » Paul Rozenberg. Mais il l’assure : les directions de France Télévisions et de France 2 ont soutenu et « signé comme un seul homme » l’ambitieux projet. À voir absolument.

    Jusqu’au dernier. La destruction des juifs d’Europe, lundi 26 janvier à 22h20 (épisodes 1 et 2), mardi 27 janvier à 20h50 (ép. 3, 4, 5 et 6) et mardi 3 février à 22 h 55 (ép. 7 et 8) sur France 2.


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  • Personne n'est à l'abri du piratage. Quelques conseils pour que votre ordinateur ne soit pas victime de virus et autres parasites.

    Il existe quelques astuces, simples, et des règles à respecter pour se protéger des attaques.

    Utilisez un antivirus

    La première règle consiste à équiper son PC d'un solide antivirus. On estime qu'en France seulement 20% des PC sous Windows sont équipés de solutions antivirus ! Or, une fois un virus introduit, le mal est fait et s'en débarrasser exige souvent l'intervention d'un spécialiste. Le fonctionnement d'un antivirus est simple : il surveille les événements qui impliquent la présence ou l'activité d'un virus et scanne vos disques durs. Une fois découvert, les intrus sont mis en quarantaine et éradiqués. Attention, il est impératif de mettre à jour régulièrement la base de données de votre antivirus.

    Il en existe en des gratuits et des payants (à vous de faire votre choix).

    Gare aux gros lots !

    La principale porte d'entrée des virus est votre courrier électronique. Le phishing, ou hameçonnage, est une technique qui consiste à faire croire à la victime qu'elle s'adresse à un interlocuteur de confiance. En cliquant sur le lien indiqué dans le mail malfaisant, l'utilisateur est dirigé sur un site maquillé qui lui demande la vérification de paramètres sensibles. Sachez qu'aucun établissement administratif ou privé ne demande ce genre de renseignements. Si votre logiciel de courriel ne détecte pas la fraude, la parade est simple : il suffit de lire attentivement le contenu du mail qui est généralement truffé de fautes. Vérifiez le nom de domaine du lien proposé, souvent très proche d'un site existant, mais là aussi mal orthographié. La supercherie est grossière mais fait des milliers de victimes. Sachez enfin qu'il y a peu de chance que vous ayez gagné à une loterie à laquelle vous n'avez jamais participé.

    Télécharger sous surveillance

    Télécharger une application ou un utilitaire gratuit, tout le monde le fait. Mais peu d'internautes passent par le site de l'éditeur ou les plates-formes officielles. Conséquence, lors de l'installation, d'autres logiciels sont installés à votre insu. Dans les cas les moins sérieux la page d'accueil de votre navigateur sera modifiée et des publicités intempestives s'afficheront. Plus douloureux, l'installation de spywares, ou mouchards. Ces logiciels vont collecter et transmettre à un tiers des informations vous concernant afin qu'elles soient employées pour des campagnes publicitaires hyper ciblées. Plus graves, certains mouchards analysent ce que vous écrivez lorsque vous vous rendez sur les sites d'e-commerce, pour récupérer vos données bancaires. Vérifiez donc la provenance du logiciel que vous installez et procurez-vous un anti-mouchard.

    Comme pour les antivirus il en existe en des gratuits et des payants (à vous de faire votre choix).

    Mots de passe

    On a souvent tendance à utiliser le même mot de passe pour sécuriser son accès à des services en ligne et autres sites d'e-commerce. Erreur ! Si jamais une personne malveillante venait à récupérer votre mot de passe, elle aurait accès à tous vos sites sécurisés.La parade consiste à utiliser un mot de passe complexe (en mélangeant majuscules, minuscules et chiffres) et différents selon le service auquel il est lié. Pensez aussi à le changer régulièrement. Fastidieux, mais efficace.

    Navigation privée

    Naviguer sans ( trop ) laisser de traces de son historique de navigation sur son ordinateur, c'est possible. Il suffit d'activer la navigation privée de votre navigateur, Internet qui se trouve généralement dans le menu « Options » de votre navigateur.

    Soyer à jour !

    Mettre à jour régulièrement le système d'exploitation de votre ordinateur apporte les correctifs indispensables pour combler les failles de sécurité.

    Article paru dans VSD


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