• Les années l’ont complètement transformée !

     

    Les années font des ravages et notre planète souffre également du temps qui passe. Ce n’est pas uniquement la faute à l’humain si la Terre est aussi fragile. La sécheresse, les réchauffements climatiques, la déforestation, la pollution enfin font que notre environnement est en danger de mort. La NASA dévoile sur son site des clichés alarmants sur la situation que traverse notre planète. Les photos avant-après de certaines régions du monde montrent ce terrible changement qui n’apporte rien de bon. Des lacs réduits, des glaciers disparus, des forêts qui ne sont plus là, des tas de scènes qui sonnent l’alarme !

     

    Notre planète avant-après

    Notre planète avant-après

    Notre planète avant-après

    Notre planète avant-après

    Notre planète avant-après

    Notre planète avant-après

    Notre planète avant-après

    Notre planète avant-après

    Notre planète avant-après

     

    On voit bien qu’il y a eu du changement, car les deux parties des clichés sont si différentes ! Et dire que c’est là le même endroit, mais avec des années d’écart. Les glaciers ont laissé place à une mare d’eau, les espaces verts sont devenus blancs, de la verdure prend la place de la neige… Tout cela montre que le réchauffement climatique agit et que notre terre ne supportera sans doute pas longtemps ce gros problème. Avec ces terribles images dont certaines montrent le changement en une dizaine d’années seulement, on apprend mieux à quel point il est urgent de bouger avant de voir le désert partout autour de nous !


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  • Julien Knez  compare des images d’archive de la crue qu’a connue la capitale en 1910, à la crue qui a frappé la Ville Lumière en 2016.

    Pont d’Arcole 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

    Des images impressionnantes qui reviennent sur un phénomène rare qui a paralysé la capitale française. Il faut dire que durant cette crue de 2016, les eaux de la Seine sont montées jusqu’à 6,40 mètres de hauteur. Un chiffre impressionnant qui néanmoins ne surpasse pas celui de 1910 où les eaux étaient montées jusqu’à 8,62 mètres.

     

    Pont Alexandre III 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

     

     Pont Alexandre III 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

     

      Pont Saint-Michel 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

     

      Pont Saint-Michel 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

     

     Pont de Sully 

    Paris sous les eaux

    Paris sous les eaux

     

      Quai des Grands-Augustins, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

     

    Rue de Seine, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

     

      Gare Saint-Lazare, janvier 1910 

    Paris sous les eaux

     

    Rue Massillon (Notre-Dame de Paris), janvier 1910 

    Paris sous les eaux

     

    Article paru dans Un jour de plus à Paris


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  • Où l’on découvre que Victor Hugo jouait avec son café.

     

    Sauriez-vous deviner qui est l’auteur de ce petit paysage à l’encre ? La signature peut mettre sur la voie : il s’agit de Victor Hugo !

    Eh oui, ce géant de la littérature était également un dessinateur et un peintre de talent. Dès sa jeunesse, ses carnets de voyages et sa correspondance sont, déjà, peuplés de tout un tas de croquis.

     

    Pauvre tâche 

    Victor Hugo, Les Deux châteaux, 1850, plume, lavis, crayon sur papier, Maison de Victor Hugo-Hauteville House, Guernesey Voir en grand

     

    Si ses premiers travaux sont très sages, Victor Hugo prend bientôt goût à l’expérimentation. Il délaisse son habituelle plume pour s’emparer… d’un bout d’allumette. L’encre est écrasée, étalée, à l’aide de ce petit outil de fortune.
    Il utilise également des matériaux plus incongrus : du tabac, de la suie, du café d’où il laisse émerger des formes.

    Juliette Drouet ne se gêne pas pour les appeler des « mixtures hideuses qui font frémir le cœur de la cheminée et pâlir les tuyaux de poêles » !

     

    Pauvre tâche

    Victor Hugo, Le Phare d'Eddystone, 1866, encre et lavis, Maison de Victor Hugo, Paris Voir en grand

     

    Hugo laisse ainsi place au hasard de « l’accident » pour que naissent des visages, des navires et des paysages mystérieux… L’écrivain ne les perçoit pas comme des dessins mais comme le résultat d’actions maladroites.

    Qu'en faisait-il ? Hugo les offre à ses amis, les accumule chez lui ou bien s’en sert pour illustrer quelques-uns de ses romans.

    C’est le cas des Travailleurs de la mer : on y trouve des dessins de ses séjours dans les Îles anglo-normandes.

     

    Pauvre tâche

    Victor Hugo, La Pieuvre, 1866, encre et lavis, Bibliothèque Nationale de France, Paris Voir en grand

     

    D’œuvre en œuvre, il touche même aux frontières de l’abstraction en laissant taches, trainées d’encre ou empreintes de doigts.

    Même les plus grands artistes se salissent parfois les mains !

     

    Pauvre tâche

    Victor Hugo, Tâche avec encre de doigt, 1864-1865, encre sur papier

     

    Pauvre tâche

    Victor Hugo, Vianden, 1871, encre, crayon, grattages, vernis, Bibliothèque nationale de France, Paris Voir en grand 

    Article paru dans Artips 


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  • Quand les murs commencent à montrer quelques signes de fatigue on a souvent deux options : confronter le problème et se lancer dans de gros travaux ou simplement repousser le problème en passant un coup de peinture par-dessus.

    Ces dernières années, c’est plutôt la deuxième option qui a servi à maintenir en état les stations du métro parisien. Aussi quand les fameux carreaux blancs d’origine montraient des signes de faiblesse avancée, on se contentait de les recouvrir d’un nouveau mur fait de matériaux modernes faciles et rapides à poser… Sans prendre la peine d’essayer de réparer la casse ou encore moins de nettoyer ou de retirer les vieilles affiches publicitaires collées le long du quai.

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité 

     

    Alors forcément, quand la RATP succombe à la mode rétro et décide de rendre aux stations leur style d’origine en abattant le carrossage qui recouvre les murs authentiques… les ouvriers découvrent de véritables vestiges révélant ainsi une couche oubliée de l’histoire de la ville !

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité

     

    Ainsi, au printemps 2016, céramiques et affiches d’antan se dévoilent aux yeux du public à la station Trinité-d’Estienne d’Orves (ligne 12) : publicités de la RATP vantant l’usage des transports en commun, pancartes informatives sur les horaires des trains ou les risques en cas d’infractions, … Le photographe d’Urbex Yann Covès s’est empressé d’immortaliser ces souvenirs d’un autre temps et c’est à lui que l’on doit les clichés qui habillent cet article.

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité 

     

    Petite histoire du look des stations

    C’est en 1949 que la RATP reprend à son compte l’ensemble des lignes du métro parisien auparavant divisées entre la compagnie Nord-Sud qui possédaient les lignes 12 et 13 (autrefois A et B) à la décoration raffinée qui se distinguaient ainsi du reste du réseau exploité par le Métropolitain.

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité

     Plan des lignes du chemin de fer métropolitain (1885). « Le Métropolitain de Paris », 12 avril 1885. © Roger-Viollet

     

    Dans le but de moderniser et d’unifier l’ensemble, la RATP qui vient de naître, s’appuie sur la régie publicitaire Métrobus Publicité qui propose de prendre à sa charge la réfection par recouvrement des stations d’origine en utilisant un carrossage comprenant des cadres publicitaires éclairés de format 4 x 3 mètres. Cette vague de « modernisation » du métro parisien touche environ 75 stations, dont Trinité-d’Estienne d’Orves carrossée en 1960.

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité

     Train à la station de métro Montparnasse. Paris, vers 1970. Photographie de Léon Claude Vénézia (1941-2013). © Léon Claude Vénézia / Roger-Viollet

     

    Un patrimoine historique préservé

    Par chance, cette technique a permis de conserver les affiches historiques qui se trouvaient derrière, nous permettant aujourd’hui de faire un bond de plus de 40 ans en arrière. Au-delà des affiches et publicités, ce sont également les décors d’origine, particulièrement soignés sur les lignes de la compagnie Nord-Sud, qui ont été préservés.

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité

     

    On y retrouve ainsi les détails architecturaux qui ont fait la singularité du métro parisien :  le nom des stations inscrits sur des carreaux de faïence en blanc sur fond bleu, ou encore des couloirs parcourus par des frises indiquant le type de station (brun miel pour les stations simples et vert pour les stations de correspondances ou terminus)…

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité

    Les trésors oubliés de la station Trinité

    Les trésors oubliés de la station Trinité

    Les trésors oubliés de la station Trinité

    Les trésors oubliés de la station Trinité 

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité

     

    La modernisation du métro : un travail de longue haleine

    Ces découvertes s’inscrivent dans le cadre de la plus grande opération de modernisation et de rénovation jamais réalisée dans le métro depuis sa construction en 1900. Démarré en 1998 et étalé sur 25 ans, le programme, intitulé « un métro + beau » prévoit la modernisation de 266 stations. Pour perpétuer la mémoire du métro les carreleurs ont copié les céramiques d’origine et redessiné les formes et les motifs. Ainsi les stations rénovées s’inscrivent dans la continuité tout en assurant plus de sécurité, plus de clarté et de simplicité. Rendez-vous en 2023 pour la fin des travaux ! Et d’ici là on espère bien faire d’autres belles découvertes comme celle de Trinité…

     

    Les trésors oubliés de la station Trinité

    Les trésors oubliés de la station Trinité

    Article paru dans Un Jour à Paris


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  • Où l’on découvre un endroit figé dans le temps…

    Un matin de 2010, un commissaire-priseur est chargé d’ouvrir un vieil appartement parisien. Il y fait une expérience inattendue.

    En franchissant la porte, l'homme découvre un lieu endormi depuis 70 ans, comme si le temps s’était arrêté. Au beau milieu de tout ce décor fané, il fait une trouvaille encore plus extraordinaire…

     

    La surprise du chef
     L’appartement de Solange Beaugiron au moment de sa découverte en 2010, Paris
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    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la dernière propriétaire, Solange Beaugiron, a fui les troupes allemandes pour gagner le sud de la France. En partant, elle abandonne son appartement pour ne plus jamais y revenir.

    Payant les factures jusqu’à sa mort, elle a laissé à l’huissier, chargé de dresser l’inventaire, le plaisir de faire ce saut dans le temps.

    Dans ce lieu étrange parsemé de peluches d’époque, de vieilles boiseries et de chinoiseries d’antan, l’homme découvre dans le salon une toile jusqu’alors inconnue.

    C’est un chef-d’œuvre du peintre Giovanni Boldini, très prisé au XIXème siècle.

     

    La surprise du chef
     Giovanni Boldini, Portrait de l’actrice Marthe de Florian âgée de 24 ans, 1898, collection privée
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    On y voit la grand-mère de Mme Beaugiron, l’actrice et courtisane Marthe de Florian. Habillée d’une robe de mousseline rose, la demi-mondaine, qui n’aurait que 24 ans lors de la pose, est présentée dans toute sa splendeur.

     

    La surprise du chef
     Détail de l'œuvre

     

    En fouillant davantage l’appartement, le commissaire trouve d’autres éléments. Dans les tiroirs auraient été retrouvées des lettres d’amour et des cartes de visite signées des plus illustres hommes de son temps, parmi lesquels figure un certain Clemenceau…

    L’œuvre est mise en vente l'année même de sa découverte et achetée pour 2,1 millions d’euros par un amateur. Son histoire n’en valait vraisemblablement pas moins !

     

    La surprise du chef
     Atelier de Nadar, Portrait de Georges Clemenceau, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont  Voir en grand

     

    La surprise du chef
     Giovanni Boldini, Autoportrait à Montorsoli, 1892, huile sur toile, 56 x 36 cm, Galerie des Offices, Florence  Voir en grand

    Article paru dans Artips


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