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Par atao feal le 1 Février 2017 à 11:01
Selon un expert britannique, un incendie qui se serait produit avant le départ du navire aurait fragilisé la coque. L’endroit précis où s’est produit le choc fatal avec un iceberg le 14 avril 1912.
Un incendie aurait-il provoqué le naufrage du Titanic ? C’est ce que déclare Senan Molony, journaliste britannique et spécialiste du Titanic. Pendant plus de 30 ans, il a examiné des photos rares du Titanic avant son départ de Southampton en 1912. C’est en observant à la loupe ces images prises par le chef électricien lorsque le bateau se trouvait sur le chantier naval de Belfast, que Molony a aperçu des longues marques noires le long de la face avant droite de la coque. L’endroit précis où l’iceberg a heurté le bateau quelques mois plus tard.
Comment ce bateau luxueux, présenté comme insubmersible, a-t-il bien pu sombrer en plein océan, en 2 h 40, lors de sa traversée inaugurale de Southampton à New York ? Ce drame ne cesse de faire parler et les interrogations subsistent.
D’après les conclusions de Senan Molony, un feu aurait endommagé la coque avant du paquebot de 269 mètres avant qu’il ne quitte la capitale de l’Irlande du Nord. L’incendie aurait fait rage pendant près de 3 semaines et serait parti d’un stock de carburants. C’est pour cette raison que le choc avec l’iceberg, le dimanche 14 avril 1912 à 23 h 40, a percé subitement le paquebot, causant la mort de 1 500 personnes environ.
Selon un expert britannique, un incendie qui se serait produit avant le départ du Titanic, aurait fragilisé la coque. L’endroit précis où s’est produit le choc avec l’iceberg le 14 avril 1912. (Photo : Wikimédia)
« Négligence criminelle »
Dans le documentaire, Titanic : The New Evidence, diffusé le 1er janvier sur Channel 4, Senan Molony va plus loin dans ses déclarations : « La position du Titanic dans le port de Southampton au moment de l’embarquement a été étudiée pour empêcher les passagers de voir les dommages causés par le feu ». Il ajoute : « L’enquête officielle a marqué le naufrage comme un acte de Dieu. Ce n’est pas une simple histoire d’iceberg et de naufrage. C’est une tempête où se combinent plusieurs facteurs extraordinaires : le feu, la glace et la négligence criminelle. »
Lors de l’incendie, une douzaine d’hommes avaient lutté pour maîtriser le feu pendant plusieurs jours. La zone aurait brûlé à des températures atteignant les 1 000 degrés. « À cette température, l’acier devient cassant et perd jusqu’à 75 % de sa résistance » explique Senan Molony, se basant sur des paroles d’experts en métallurgie. Mais l’équipage aurait reçu l’ordre de ne rien révéler aux passagers prêts à embarquer sur le navire.
Pour lui, la découverte de cet incendie pourrait amener à reconsidérer entièrement l’histoire du Titanic. Dans le journal The Telegraph, David Hill, l’ancien secrétaire de la « British Titanic Society », l’association chargée de perpétrer le souvenir du naufrage et des victimes, admet également qu’il y a « sûrement eu un incendie important, de plusieurs jours. »
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