• Pour prévenir une arnaque carte bancaire, masquez ces 3 chiffres !

    Le code à 3 chiffres sur le cryptogramme visuel est une série unique de trois chiffres qui sont le code de sécurité. Ils sont visibles au dos de votre carte de crédit et vous sont demandés après avoir rentré le numéro de carte bancaire et la date d'expiration pour un achat.

    Pour éviter une escroquerie, voici une astuce : il vous suffit de mémoriser le cryptogramme visuel composé de 3 chiffres et de les effacer de votre carte de crédit !

    Code à 3 chiffres : le cryptogramme visuel pour acheter sur internet

    Le cryptogramme visuel est un code de sécurité de votre carte bancaire qui fournit une mesure de sécurité additionnelle afin d'empêcher l'abus des cartes dans les transactions en ligne.

    Pour la majorité des cartes de crédit, le code de sécurité correspond aux trois derniers chiffres du nombre situé sur le champ de signature au verso de la carte de crédit. Dans le dernier exemple, le code de sécurité est '567'.

    Cependant, il ne faut pas laisser traîner sa carte un peu partout sous peine qu'une personne mal intentionnée ne se saisisse de ce code.

    Au péage, au travail ou chez un commerçant, une personne mal intentionnée peut noter le numéro de carte, la date d'expiration et ce code à 3 chiffres du cryptogramme pour réaliser un achat à votre place sur internet par exemple.

    Il suffit d'être en possession de ces informations (numéro de carte, date d'expiration et de ces 3 chiffres) pour commander un article et se faire débiter sur son compte bancaire.

    Effacez ces 3 chiffres pour plus de sécurité !

    Mais sans ces 3 chiffres du code de sécurité inscrit sur votre carte bancaire, il est impossible d'effectuer un achat à votre place :

    Pour éviter une escroquerie, il vous suffit de mémoriser le cryptogramme visuel composé de 3 chiffres puis de les effacer sur votre carte de crédit !

    A l'aide d'un marqueur ou d'un cutter, masquez soigneusement ou rendez illisible la lecture des 3 chiffres du cryptogramme visuel à une tierce personne. Vous pouvez aussi vous procurer des sticks protecteurs en allant sur la page de Certissim de Fianet : http://certissim.com/sticker.html

    Vous serez la seule personne à connaître ce code, enfin en théorie (voir la fin de l'article). Pour ne pas l'oublier, vous pouvez le noter en lieu sûr quelque part. En cas de perte ou de vol d'informations sans que vous ne vous en rendiez compte, avec cette technique personne ne pourra utiliser votre carte pour réaliser un achat frauduleux.

    Importance et utilité du cryptogramme visuel

    Le cryptogramme de sécurité joue aussi un rôle dans la sécurisation de ce type de transactions. Il permet de s'assurer que la personne qui commande est effectivement en possession de la carte. En effet, contrairement aux autres données, le cryptogramme de sécurité n'est pas stocké dans la piste magnétique de la carte bleue. Ceci permet d'éviter la fraude suivante : un commerçant indélicat pouvait capturer les données de la carte (sauf le code secret, bien sûr), lors d'un paiement, par lecture de la piste magnétique. C'est désormais impossible, car il ne pourra pas obtenir le cryptogramme de sécurité. Et pour les transactions en ligne, il est interdit à un commerçant de mémoriser le cryptogramme de sécurité. En théorie.


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  • Huit conseils pour les achats via Internet en toute tranquillité

    1 - Tout d’abord les liens d’un excellent site traitant de la sécurité informatique :

    http://assiste.com/ avec son forum ici : http://assiste.forum.free.fr/index.php Une inscription est nécessaire pour y participer et soumettre d’éventuels problèmes.

    2 - Contrôler attentivement la barre d'adresse du navigateur pour vérifier que l'URL est bien celle du site concerné. Porter une attention particulière à ce que https: // inscrites en début de ligne figurant dans la ligne d’adresse d’un site Internet. Le S est synonyme de « Secure (sécurité) et est souvent précédé d’un cadenas».

    3 - De préférence pour les paiements utiliser l’E-CARTE sans avoir à transmettre les données de votre carte bancaire. Il s’agit d’une carte à usage unique et seulement pour le montant de l’achat. Cette carte virtuelle est émise aisément avec un petit logiciel fourni par votre banque et uniquement pour la somme indiquée. Ce procédé de « carte Internet » comportant nom du détenteur, numéro et cryptogramme telle une carte classique offre de réelles garanties.

    4 - Tout d'abord, des usurpations de numéros de carte, notamment par phishing, qui est une technique visant à obtenir des données personnelles, principalement par le biais de courriels non sollicités renvoyant les utilisateurs vers des sites frauduleux ayant l'apparence de sites de confiance. L'objectif est de voler des données bancaires qui seront ensuite utilisées pour faire des achats sur Internet. Mais le type d'attaque qui alimente principalement la fraude aujourd'hui ce sont les datas breaches. Des pirates informatiques entrent dans les bases de données d'e-commerçants puis ils les revendent à d'autres cybercriminels à l'étranger qui feront des achats dans leurs pays. C'est ce qu'on appelle les risques systémiques.

    5 - Enfin, vérifier que l'adresse e-mail de l'expéditeur correspond au site web du commerçant. Ex : l'adresse mail de la Fnac doit être ...@Fnac.com, et non ...@.xxxfnac.com !

    Utiliser le navigateur Mozilla Firefox avec le module complémentaire Flagfox qui affiche une icône de drapeau indiquant le pays où est situé le serveur du site que vous parcourez que vous visitez est fort utile. S’il est censé être français et l’icône représente le drapeau la Côte d’Ivoire, le Chine, le Maroc, etc. Holà ! La prudence maximum s’impose.

    Conseils pour les achats via Internet en toute tranquilité

    6 - Ne pas ouvrir les documents adressés par mail par un commerçant chez qui on n'a rien acheté, sauf si l’on connaît bien ce commerçant site et si l’on est sûr qu’il s’agit de son site.

    7 - Se méfier des pièces jointes (factures ou autre) lorsque l'expéditeur s'adresse à vous de manière anonyme : « cher client ».

    8 - Ne pas ouvrir les pièces jointes envoyées par un commerçant (factures ou autre) au format zip.


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  • Les nouveaux musées dopent nos régions ! Alors que le musée des Confluences est inauguré samedi 20 décembre 2014 à Lyon, Rodez, Lens et Marseille ont également réussi le pari de la culture.

    Qu’ont en commun les villes de Lyon, Lens, Rodez, Marseille ? Elles ont investi dans un musée ! En misant sur la construction d’un nouveau lieu culturel, ces quatre villes, soutenues par les collectivités territoriales jouent gros… et remportent la mise. Car si la construction d’un établissement culturel coûte très cher (328 millions d’euros pour le seul musée des Confluences), elle amène aussi des créations d’emplois et  des retombées touristiques. En revitalisant les territoires, ces jeunes musées – ils ont moins de trois ans – drainent déjà des milliers de visiteurs chaque année. Ces institutions dernier cri participent aussi au rayonnement de la culture française, par-delà le territoire. De quoi nourrir de futures vocations pour voir, apprendre et aimer l’art sous toutes ses formes.

    Et donner une excellente idée de sortie pendant les vacances de Noël !

    Les nouveaux musées en région

    Lyon ouvre (enfin) son musée des Confluences

    Inauguré le 20 décembre 2014, ce musée attendu depuis quinze ans ressemble à un étrange vaisseau spatial posé sur les bords du Rhône. Dans ses impressionnantes entrailles de métal et de verre, les savoirs convergent: tous les domaines des sciences et des techniques, mais aussi l’archéologie, l’ethnologie, la minéralogie, l’égyptologie, la préhistoire y sont représentés… soit 2 millions d’objets dont les plus anciens remontent au XVIe siècle. 5 à 7 expositions temporaires annuelles s’y tiendront à côté d’une galerie d’exposition permanente de 3 000 m2. Un enjeu touristique à la hauteur du projet: 500 000 visiteurs sont attendus chaque année.

    L’adresse: Musée des Confluences, 10, rue Boileau. Lyon.

    Tél : 04.72.69.05.01, www.museedesconfluences.fr
    Tarif : adulte : 9 €; 18-25 ans : 5 €; Le billet unique est valable pour la journée, pour la visite de l’ensemble des expositions et le parcours permanent.

    Expositions en cours :

    Les trésors d’Emile Guimet jusqu’en juillet 2015

    Dans la chambre des merveilles jusqu’au 26 juillet 2015

    Les nouveaux musées en région

    Rodez. Le pari réussi du musée Soulages

    Trois musées pour une ville de 26000 habitants ? Beaucoup en rêvent, Rodez l’a fait. Et en beauté, avec l’ouverture le 30 mai 2014 du musée Soulages, du nom de ce peintre français contemporain né à Rodez en 1919 dont la signature tient en une couleur, le noir, à la fois lumineux et profond.

    A deux pas de la cathédrale Notre-Dame surgit une architecture cubique, couleur rouille. A l’intérieur de ces boîtes d’acier, la donation de Colette et Pierre Soulages : 500 peintures ou œuvres sur papier ou carton. Ce musée d’art contemporain visait 120000 visites annuelles. Surprise ! Sept mois après son ouverture, en dépit d’une desserte ferroviaire médiocre et d’une situation géographique enclavée, le musée a conquis 185000 visiteurs dont de très nombreux scolaires. Et parmi les curieux, 20% de touristes étrangers. Quant au restaurant du musée, tenu par le chef Michel Bras, il ne désemplit pas. 

    L’adresse : Musée Soulages, Jardin du Foirail, avenue Victor Hugo. Rodez.

    Tél: 05.65.73.82.60, www.soulages.fr
    Tarif : 7 € (visite combinée avec le musée Fenaille); Tarif réduit : 4€.

    Exposition en cours :

    De Picasso à Jasper Johns, l’atelier d’Aldo Crommelynck, jusqu’au 8 mars 2015

    Les nouveaux musées en région

    Lens. L'autre Louvre du Nord-Pas de Calais

    Pour les Lensois, le Louvre-Lens, c'est « le projet le plus marquant du territoire au cours des cinq dernières années » *. Ils en éprouvent « un sentiment de fierté ». Installé au cœur du bassin minier, dans une région en pleine mutation économique, le Nord-Pas de Calais, le musée qui vient de fêter ses deux années d'existence est le résultat d'un pari un peu fou : redynamiser par la culture un territoire balayé par la fermeture de ses industries.
    Ses longues façades translucides ont conquis 1,4 million de visiteurs dont la moitié est originaire de la région et 20% viennent de l’étranger. Ces derniers font d’ailleurs exprès le voyage pour découvrir les collections, les expositions temporaires et la Galerie du Temps. La beauté des sculptures antiques ou des peintures célèbres présentées par rotation (
    La liberté guidant le peuple de Delacroix) tout comme la limpidité du parcours plaisent à tous ceux qui y déambulent. Moins intimidant qu'un musée classique, ouvert sur la nature environnante, le Louvre-Lens offre une vision dépoussiérée de la création artistique.
    Il a aussi permis de créer dans la foulée 400 emplois directs et indirects dans la région : des hôtels, des restaurants ont ouvert et une nouvelle gare est annoncée.

    * Selon l’étude Cohorte/Conseil régional Nord-Pas de Calais.

    L’adresse: Louvre-Lens, 99, rue Paul Bert. Lens.

    Tél : 03.21.18.62.62, www.louvrelens.fr

    Tarifs : Expositions : Tarif plein : 9 € et tarif réduit : 8 €; l’entrée à la Grande Galerie et le pavillon de verre est gratuite jusque fin 2015.

    Exposition en cours :

    Des animaux et des dieux. Le règne animal dans l’Egypte ancienne jusqu’au 9 mars 2015, 30 ans d’acquisitions en Nord-Pas de Calais jusqu’au 1er juin 2015.

    Les nouveaux musées en région

    Marseille. Le MuCEM se visite en famille

    Beaucoup y viennent en famille. Pour la moitié de ses visiteurs, marseillais d’origine, le MuCEM est devenu le lieu de promenade préféré. Ouvert en juin 2013, le musée complète pourtant une offre culturelle pléthorique: pas moins de 12 musées à Marseille !

    En un an et demi, plus de 3,5 millions de personnes ont visité ce gigantesque espace ouvert sur la mer. Derrière les dentelles de béton brut imaginées par l'architecte Rudy Ricciotti, le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée cache bien des trésors. Des milliers d'objets racontent l’histoire de nos arts et traditions : pièces techniques, objets usuels, ludiques ou religieux se côtoient pour raconter l'évolution des grandes civilisations. La moitié des visiteurs viennent de la ville ou de la région, un tiers du reste de la France et 15% sont des étrangers.

    L’adresse: MuCEM, 7, promenade Robert Laffont. Marseille.

    Tél : 04.84.35.13.13, www.mucem.org
    Tarifs : Tarif plein : 8 €; Tarif réduit : 5€; Billet famille (2 adultes + 5 enfants maximum) : 12€. Tarifs exposition permanente : tarif plein : 5€; tarif réduit : 3€; tarif famille : 9€.

    Exposition en cours :

    Food : produire, manger, consommer jusqu’au 23 février 2015

    Raymond Depardon : un moment si doux jusqu’au 2 mars 2015

     


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  •  Découverte des archives du tribunal de guerre du Reich

     Les archives du tribunal militaire du Reich, telles qu'elles ont été découvertes à Prague. | Cherche Midi

    "Oubliées" depuis 70 ans à Prague, des archives de la deuxième Guerre Mondiale, du tribunal de guerre du Reich, ont été retrouvées par un historien français. Une liste recense 835 résistants Français, dont 260 dossiers de jugements. Inédit.

    Comment les archives du tribunal de guerre du Reich ont-elles pu être oubliées aussi longtemps à Prague  ? Retrouvées il y a quelques années par l'historien Auguste Gerhards, elles font l'objet d'un livre-mémoire qui révèle le nom de dizaines de résistants anonymes morts pour avoir combattu le régime nazi.

     Découverte des archives du tribunal de guerre du Reich

     Le sort réservé à la plupart des résistants sommairement jugés par le tribunal de guerre du Reich. | D.R.

    Beaucoup croyaient ces archives perdues : les dignitaires nazis interrogés après 1945 par les alliés avaient cherché à brouiller les pistes. Certains ont fait croire que les archives avaient été brûlées. D'autres qu'elles avaient été immergées en Tchécoslovaquie.

    Un oncle condamné

    Auguste Gerhards, qui avait perdu son oncle Théodore en 1943, guillotiné suite à une condamnation du tribunal de guerre du Reich, a enquêté pendant des années. Jusqu'au jour où ses recherches ont abouti à Prague, aux archives militaires.

    Découverte des archives du tribunal de guerre du Reich

    Auguste Gerhards, auteur du livre mémorial paru il y a quelques semaines.

    Il y découvrira un registre essentiel dans son enquête. C'est la « liste de Prague », où apparaissent les noms de 835 résistants recensés par le tribunal allemand. Dont 54 sont nés dans l'Ouest. Beaucoup d'Alsaciens-Lorrains également.

    Mai 1945, sur un bord de route

    Trouvées par hasard en 1945 sur un bord de route dans deux camions militaires allemands, les archives du tribunal avaient été stockées par les Soviétiques à Prague. La longue période de guerre froide qui a suivi les a rendues inaccessibles.

    Auguste Gerhards est mort en 2010, sans avoir terminé son ouvrage. C'est l'historienne Anne Pouget, qui achèvera et organisera son travail. Et permet aujourd'hui la parution, aux éditions du Cherche Midi, de ce livre-mémorial qui efface des décennies d'oubli. 738 hommes et 96 femmes, résistants, disparus pour la plupart dans les geôles nazies, voient leur mémoire sortir de l'oubli, 70 ans après la chute du IIIème Reich.

    Découverte des archives du tribunal de guerre du Reich

    Anne Pouget: l'historienne a achevé le travail d'Auguste Gerhards et publié l'ouvrage "Tribunal de guerre du Reich"

     

    Pour mieux comprendre cette histoire, existe également un documentaire réalisé par nos confrères de France 3.

    https://www.youtube.com/watch?v=qSEAzz5jpmo

    Voici, pour le grand Ouest, la liste des noms, dates et lieux de naissance, des 54 condamnés par le tribunal de guerre du Reich, venus de l'Ouest  :

    A

    Abaléa Roger (1922 Lambézellec), Andreu Louise (1892 La Trinité-Porhoët)

    B

    Brison Marcel (1922 Neuville)

    C

    Cantin Elie (1922 Paulx), Cardineau Suzanne (1916 Nantes), Chantrel Henri (1880 Evriguet), Chantrel Paul (1913 Le Mans), Coindeau Yvonne (1908 Les Sables d'Olonne), Courcelle Maurice (1915 Verriers), Coudol Alice (1923 Brest)

    D

    Delalande Paul (1922 Démouville), Dujat des Allimes André (1905 Le Mans)

    E

    Eozenou Jean (1913 Lannilis)

    G

    Gillaizeau Justinien (1880 Nantes), Gillet Marie (1900 Brest), Glevarec Emile (1919 Lopérec), Guegan Bertrand (1892 Brest), Guézenec Pierre (1899 Brest), Guézennec René (1905 Saint-Marc) Guilet Georges (1902 Nantes), Guinel Edouard (1904Marolles-les-Brault)

    H

    Hermer Raymon (1903 Rennes), Hélault Louis (1908 Nantes), Hervé Albert (1882 Rennes)

    J

    Jacquet Felix (1921 Plessis-Lastelle), Jamault René (1919 Brest)

    K

    Keraval Jean (1913 Plogonnec), Koenigswerther Philippe (1918 Dinard)

    L

    Le Chenadec Armand (1911 Languidic), Lemaître Pierre (1911 Châtillon-en-Vendelais), Lemoigne Joël (1912 Brest), Leverve Solange (1911 Equeurdreville), Labalec Louis (1894 Nantes), Le Bacquet Marie (1884 Brest), Le Meur Louis (1917 Clohars-Carnoët), Le Nevé Raymonde (1910 Nantes), Lemeunier Joffré (1915 Sarthe), Lesieur Arlette (1912 Marolles-les-Braults)

    M

    Métayer Jean (1891 Fontaines-en-Vendée), Muriel Georges (1914 Montsûrs), Mury Léon (1920 Saint-Malo)

    P

    Penfentenyo de Kervereguen Hervé (1879 Brest), Poupeau Martial (1893 Fontaines), Premel Marguerite (1906 Brest)

    R

    Rezeau Fernand (1891 Ancenis), Roudaut Georges (1906 Lesneven), Rigoine de Fougerolles Yves (1913 La Trinité-sur-Mer), Régent Auguste (1809 Redon)

    S

    Simonnet Renée (1920 Le Grand-Lucé),Saint Jouan Mathieu (1894 Fontenay-le-Comte), Simottel Marie-Amélie (1876 Brest-Recouvrance)

    T

    Troudet Armand (1903 Lorient), Truffaut Jean (1922 Carentan)

    Y

    Yvinec Fernand (1920 Landerneau)

    Article paru dans Ouest-France 10.12.2014

     


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  •  

    Condamnée à mort puis graciée, cette jeune fille fascina l'opinion publique dans les année 1930. Retour sur son parcours.

    Nymphomane, mythomane, meurtrière... Violette Nozière a tout de l'héroïne romanesque. Pourquoi, « l'ange noir », come l'on surnommée les urréalistes, ets un être de chair et de sang, une adolescente inconséquente que la passion amoureuse poussa au crime.

    Une adolescente affabulatrice

    À 15 ans, étudiante au lycée Fénelon, Violette fait l'école buissonnière. Dans les bistrots du Quartier Latin, à Paris, cette rêveuse s'invente des vies : tantôt mannequin, orpheline ou riche héritière. Déjà, elle collectionne les amants et n'hésite pas à monnayer ses charems pour s'offir de belles toilettes. Si bien qu'elle contracte la syphillis... Jamais à cout de mensonges, Violette convainc ses parents qu'il s'agit d'une maladie héréditaire. Et les persuade de prendre un médicament (en réalité un somnifère) censé, dit-elle, prévenir la maladie, avant de déclencher un incendie dans l'appartement. Elle n'expliquera jamais cette première tentative de meurtre avortée.

    Un amour mortifère

    En juin 1933, à 18 ans, Violette a le coup de foudre pour un étudiant en droit, Jean Dabin. Mais celui-ci n'éprouve pour sa « vilaine chérie » qu'une affection toute relative et vit à ses crochets. Lorsqu'il lui annonce qu'il quitte Paris, Violette est désespérée. Elle empoisonne ses parents pour voler leurs économies et ouvre le gaz pour maquiller son crime en suicide. Son père meurt. Sa mère survit par miracle. Il faut peu de temps aux policiers pour soupçonner la jeune fille. Interrogée par le célèbre commissaire Guillaume, elle avoue. Mais prétend avoir agi pour se venger de son père, qu'elle accuse d'abus sexuels. Un mensonge d eplus ?

    Mère de famille exemplaire...

    Le 10 octobre 1934, son procès s'ouvre aux assises de la Seine. La foule se presse pour apercevoir le visage de « l'empoisonneuse ». Mais au lieu de la séductrice diabolique décrite par les médias, c'est une jeune femme à l'allure gauche et aux traits grossiers qui se présente devant les jurés. Le cas divise. Est-elle l'emblème d'une jeunesse dépravée ou une amoureuse tragique ? Ses motivations restent obscures. Le 12 octobre, Violette est condamnée à la peine de mort. « Bandes de saligauds sans pitié, vous me dégoutez ! » hurle-t-elle dans un dernier sursaut. Et pourtant, elle sera une détenue modèle. En prison, elle trouve la foi et, plus surprenant, l'amour. En 1942, sa peine est commuée par le maréchal Pétain pour bonne conduite, et elle sera libérée trois ans plus tard. Elle épouse alors le fils du greffier de la maisob d'arrêt, dont elle aura cinq enfants. Ils emménagent dans le village natal de Violette avec sa mère, Germaine. Violette Nozière décède à 51 ans des suites d'un cancer, emportant avec elle ses secrets. Ironie du sort, elle fut réhabilitée en 1963 et a donc un casier judiciaire vierge quand elle est enterrée aux côtés de son père, qu'elle avait assassinée trente ans plus tôt.


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