•  Des ouvriers découvrent des centaines de pièces d'or

    Des centaines de pièces d'or cachées dans une amphore ont été découvertes sur un chantier à Côme, en Italie PHOTO MINISTÈRE ITALIEN DE LA CULTURE.

     

    Des centaines de pièces d'or datant de la fin de l'empire romain ont été retrouvées cette semaine sur le chantier d'un ancien théâtre à Côme, dans le nord de l'Italie. Leur valeur pourrait atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros.

    Il est courant, en Italie, de trouver des traces du passé en creusant... Cette fois, des ouvriers travaillant à la démolition d'un ancien théâtre sont tombés sur des pièces d'or, cachées dans une amphore.

    Les pièces datent du Vème siècle et se trouvaient dans une sorte d'amphore en pierre dans le sous-sol du théâtre Cressoni, tout près de l'endroit où se trouvait le forum de la cité antique de Novum Comum.

    Ce théâtre, inauguré en 1870, transformé en cinéma au début du XXème siècle puis fermé en 1997, devait être entièrement démoli pour permettre la construction d'une résidence de standing.

    Le récipient a été découvert dans le sous-sol lors de fouilles accompagnant le creusement d'un bassin d'eau destiné à la lutte anti-incendie.

     

    Fouilles plus approfondies ?

    « Nous ne connaissons pas encore dans le détail la portée historique et culturelle de cette découverte mais cette zone se révèle un vrai trésor pour notre archéologie », s'est réjoui le ministre de la Culture italien Alberto Bonisoli sur Facebook.

    Selon la presse italienne, les pièces pourraient valoir des millions d'euros et les autorités envisagent de suspendre le chantier pour des fouilles plus approfondies, personne ne pouvant exclure la présence d'autres objets de valeur.

    Selon la législation italienne, les objets ainsi découverts appartiennent au domaine public, même si le propriétaire peut demander un pourcentage.

     

    Article paru dans Ouest-France


    votre commentaire
  • Elles se fondent dans la nature islandais

     

    Ces maisons végétales biodégradables

     

    Vivre en harmonie avec la nature est une part importante du quotidien dans certains pays. Cela peut passer par différentes actions et en Islande, c’est la nature qui s’invite directement sur les toits et les murs des maisons. Là-bas, les maisons se fondent dans le décor environnant, créant des lieux magiques qui semblent avoir été créés par la nature elle-même.

     

    Pourquoi les maisons sont-elles faites en gazon ?

    Si les maisons aux toits végétaux sont devenus assez fréquents, en Islande ce type d’architecture peut s’étendre à toute la maison. Des milliers de maisons ont vu le jour grâce à cette technique et on pourrait croire que c’est pour mieux s’intégrer dans le paysage. Cependant, la raison principale est liée au manque de bois sur l’île.

    Rare et lent à se régénérer, le gazon a été privilégié par les architectes car il est disponible en grande quantité, renouvelable facilement et résiste très longtemps. Pour créer une maison comme celle-ci, il faut dans un premier une structure en bois qui sert de base.

    Puis elle est recouverte de briques de gazon découpées dans des tourbières. Ces briques font à la fois office de murs mais aussi d’isolant thermique. Leur résistance est telle que ces briques de gazon ne sont changées en moyenne que tous les 20 ans.

     

    Ces maisons végétales biodégradables



    Depuis quand ces maisons atypiques existent-elles ?

    Si la pelouse est un matériau architectural utilisé depuis le néolithique, leur arrivée en Islande est beaucoup plus récente. Ce n’est qu’entre le IXe et le XIe siècle que les terres sauvages de cette île ont vu débarquer les premières maisons aux toits de pelouse. La technique a été importée par les colons Nordiques et Britanniques venus s’installer en Islande.

    Très répandues notamment dans le Nord de l’Europe (Norvège, Écosse, Îles Féroé…), ces maisons végétales représentaient près de la moitié des maisons de l’île jusqu’à la fin du XIXème siècle. Pourtant, ces petites maisons aujourd’hui indissociables du pays ont bien failli disparaître.

    L’essor de la capitale Reykjavik et des grandes villes a poussé les architectes à privilégier le bois puis le béton à la maçonnerie de pierre et de terre. Puis, quand le pays obtient son indépendance en 1918, un désir de modernisation de la part des nationalistes surgit. La survie des maisons aux toits de pelouse est menacée, certains les critiquent et une campagne visant à les défricher a même vu le jour. Cependant, comme cela fut considéré comme une destruction du patrimoine naturel, elle n’aboutira pas.

     

     

    Ces maisons végétales biodégradables

     

    Une tradition sauvée

    Avec l’arrivée des touristes dans le courant du XXe siècle, le pays a souhaité remettre en avant cette tradition héritée des premiers habitants de l’île. La valeur architecturale de ce style unique a été ré-examiné et a mené à une proposition d’intégration au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2011. Comme il était possible de le lire sur le dossier d’inscription :

    « La maison en gazon est un exemple exceptionnel d’une tradition architecturale vernaculaire qui a survécu en Islande. La forme et la conception de la maison en gazon est l’expression des valeurs culturelles de la société et s’est adaptée aux changements sociaux et technologiques qui ont eu lieu au cours des siècles. »

    Aujourd’hui, elle fait la fierté de ses habitants et ces paysages d’une beauté sans égal ne seraient pas les mêmes sans ces petites maisons qui semblent jouer à cache-cache !

     

    Article paru dans Daily Geek Show

     


    votre commentaire
  • Lee Ok-seon faisait partie de ces dizaines de milliers de « femmes de réconfort » qui furent réduites en esclavage, abusées sexuellement, torturées et mutilées par les soldats japonais entre 1932 et 1945. Sa vie a basculé le jour où un groupe d’hommes en uniforme l’a kidnappé et traîné dans un véhicule. Elle avait 14 ans et ne se doutait pas qu’elle ne reverrait plus jamais sa famille.

    Cet après-midi fatidique, la vie paisible que Lee menait à Busan, en Corée du Sud, s’est terminée pour de bon. L’adolescente a été conduite dans une « station de confort », une maison close uniquement dédiée aux soldats japonais, où elle est devenue l’une des dizaines de milliers de « femmes de réconfort » soumises à la prostitution forcée par l’armée impériale japonaise.

    Cela fait près d’un siècle que les premières victimes de ce programme ont été réduites en esclavage et abusées, mais les détails de leur vie de servitude restent douloureux et divisent politiquement le Japon et les pays qu’il occupait autrefois. Les documents sur l’asservissement de ces femmes sont rares : il y a très peu de survivantes et on estime que 90 % des « femmes de réconfort » sont mortes durant la Seconde guerre mondiale.

     

    Le Japon a enlevé et transformé des milliers de femmes en esclaves sexuelles entre 1932 et 1945

    Un soldat japonais pose à côté des corps de plusieurs victimes du massacre de Nankin en 1937

     

    Si les maisons closes dédiées à l’armée japonaise existaient depuis 1932, elles se sont largement développées après le massacre de Nankin, orchestré par le Japon Impérial dans sa tentative d’envahir la Chine. Débuté le 13 décembre 1937, celui-ci a duré six semaines et les historiens estiment aujourd’hui qu’entre 20 000 et 80 000 femmes chinoises ont été violées par les soldats japonais.

    Ces viols massifs ont horrifié le monde, et l’empereur Hirohito, qui s’inquiétait de leur impact sur l’image du Japon, a ordonné à l’armée de développer des « stations de confort », ou maisons closes militaires, dans le but d’éviter de nouveaux scandales et d’offrir aux soldats japonais un important vivier de prostituées destinées à satisfaire leur appétit sexuel.

     

    Le Japon a enlevé et transformé des milliers de femmes en esclaves sexuelles entre 1932 et 1945

    Jan Ruff O’Herne était l’une de nombreuses femmes hollandaises qui furent également réduites en esclavage par l’armée japonaise

     

    Persuadées de décrocher un emploi respectable dans l’archipel nippon, la plupart de ces femmes étaient originaires de Chine et de Corée et se rassemblaient dans les rues des villes occupées par les Japonais afin d’être « recrutées » par ces derniers. Bien évidemment, elles ne se doutaient pas une seule seconde du terrible sort qui les attendait.

    Une fois arrivées dans les maisons closes, ces jeunes femmes étaient abusées sexuellement par leurs ravisseurs dans des conditions brutales et inhumaines. Bien que l’expérience de chaque femme ait été différente, leurs témoignages partageaient de nombreuses similitudes : des viols répétés, des douleurs physiques atroces, des grossesses et de nombreuses maladies.

    Comme se souvenait Maria Rosa Henson, une philippine qui avait été forcée de se prostituer en 1943 : « Nous étions menacées, battues et continuellement abusées par les soldats japonais. Ils ne nous laissaient aucun répit ».

     

    Le Japon a enlevé et transformé des milliers de femmes en esclaves sexuelles entre 1932 et 1945

    Photographie de jeunes femmes chinoises et malaisiennes enrôlées par l’armée japonaise pour travailler dans ses « stations de confort »

     

    Lorsque la Seconde Guerre mondiale s’est achevée, ces structures ont continué de fonctionner au Japon pendant un certain temps. Ainsi, les « stations de confort » ont été utilisées pendant près d’un an par les soldats américains (avec la bénédiction de leur gouvernement), avant que Douglas MacArthur n’ordonne leur fermeture en 1946.

    Les historiens pensent qu’à cette époque, entre 20000 et 410000 femmes avaient été réduites en esclavage au sein d’au moins 125 maisons closes. En 1993, le Tribunal mondial des Nations Unies estimait qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, 90 % des « femmes de réconfort » étaient mortes.

     

    Le Japon a enlevé et transformé des milliers de femmes en esclaves sexuelles entre 1932 et 1945

    Une « femme de réconfort » d’origine chinoise interrogée par un officier allié en 1945

     

    La destruction des documents officiels ayant été ordonnée par le gouvernement japonais à l’issue du conflit, le nombre exact des victimes reste encore aujourd’hui largement débattu. En 1946, le Japon cherchait à se reconstruire et niait l’existence de telles structures : les « stations de confort » représentaient les douloureux vestiges d’une époque révolue que le pays cherchait à faire disparaître à tout prix.

    Par conséquent, les survivantes qui avaient servi dans ces maisons closes étaient exclues de la société japonaise. Beaucoup d’entre elles étaient mortes après avoir contracté différentes maladies sexuellement transmissibles, des suites des traitements violents que les soldats leur infligeaient, ou s’étaient suicidées.

    Il allait falloir attendre des décennies avant que les choses n’évoluent. En 1987, la Corée du Sud devenait une démocratie libérale, et les anciennes esclaves sexuelles qui avaient survécu à l’horreur des « stations de confort » commençaient enfin à évoquer publiquement les traitements inhumains qu’elles avaient subis.

     

    Le Japon a enlevé et transformé des milliers de femmes en esclaves sexuelles entre 1932 et 1945

    À Séoul, la Statue de la Paix rend hommage aux victimes de l’esclavage sexuel mis en place par l’Empire du Japon entre 1932 et 1945

     

    En 1993, le gouvernement japonais reconnaissait enfin ces atrocités et affirmait en 2015 qu’il accorderait réparation aux « femmes de réconfort » survivantes. Mais après un examen des mesures prises, la Corée du Sud exigeait des excuses plus fermes de la part du Japon, qui ne donnait pas suite à cette demande en expliquant que tout cela appartenait au passé. Dans les mois qui suivaient, Yong Soo Lee, une coréenne âgée de 90 ans ayant connu l’horreur de ces maisons closes, déclarait : « Je ne peux pas passer ma vie à haïr mes tortionnaires, mais je ne pourrai jamais leur pardonner ce qu’ils m’ont fait ».

     

    Article paru dans Daily Geek Show

     


    votre commentaire
  • Où l'on redécouvre un vieux remède chinois…

     

    23 mai 1965, Chine. Le président Mao vient de lancer dans le plus grand secret une vaste offensive militaire : le projet 523. Mais celle-ci n’a rien d’ordinaire : il n'y a aucun soldat à combattre ! Ce que Mao Zedong cherche à anéantir, c'est une maladie qui fait des ravages dans les rangs de son armée : le paludisme.

     

    Tu Youyou

    Mao Zedong, 1963 Voir en grand

     

    Le paludisme est causé par un petit parasite (Plasmodium falciparum) transmis par certains moustiques. Ce parasite s’installe dans les globules rouges du sang et finit par les détruire. Résultat, il provoque de fortes fièvres et des sueurs froides à répétition : les fameuses crises de paludisme. Dans certains cas, la maladie peut provoquer la mort.

     

    Tu Youyou

    Frottis sanguin révélant la présence du parasite Plasmodium falciparum (ici en violet) à l'intérieur de globules rouges chez un humain Voir en grand 

     

    Il y a bien des médicaments contre cette maladie, comme la "chloroquine". Seul problème, ils sont de moins en moins efficaces… Il faut donc développer de nouveaux produits ! Cette tâche, Mao Zedong va la confier à la chimiste et pharmacologue Tu Youyou. Et il a bien fait ! En fouillant dans des écrits du 4ème siècle, Tu Youyou tombe sur un remède ancien : une petite plante appelée "armoise annuelle" (Artemisia annua).

     

    Tu Youyou

    Armoise annuelle (Artemisia annua), photo : Kristian Peters Voir en grand 

     

    Cette dernière contient une molécule, l’artémisinine, capable de bloquer la croissance du parasite et donc le développement de la maladie. Avec les moyens du bord, Tu Youyou parvient à isoler l’artémisinine, puis à la tester sur des humains (dont elle-même). Et ça marche ! Le médicament réduit la mortalité, et ne semble pas dangereux pour la santé. Tu Youyou a trouvé sa molécule miracle.

     

    Tu Youyou

    Modélisation 3D de la molécule d'artémisinine, image : BromothymolAMB Voir en grand 

     

    Depuis, les traitements utilisant des dérivés de l’artémisinine permettent de soigner des millions de malades à travers le monde. Pour cette découverte entre médecine traditionnelle et recherche moderne, Tu Youyou a reçu le prix Nobel de Médecine en 2015.

     

    Tu Youyou

    Tu Youyou lors de sa remise du prix Nobel de Médecine, 2015, © Nobel Media AB 2015, photo : Pi Frisk

     

    Tu Youyou

    Tu Youyou, 2015, photo : A. Mahmoud

     

    Pour en savoir plus :
    Sur la Nobel Tu Youyou
    Sur le paludisme
    Sur la découverte de l’artémisinine
    Sur la résistance à la chloroquine

    Article paru dans Sciencetips

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  Où l’on fait connaissance avec une très, très grande dame.

     

    Le Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière, architecture d'Aldo Rossi et Xavier Fabre, photo : Région Nouvelle-Aquitaine Voir en grand 

     

    Île de Vassivière, en Nouvelle-Aquitaine. Située au milieu d’un immense lac, l’île abrite le Centre international d’art et du paysage.  Pour y accéder, les visiteurs suivent un réseau de grandes lignes blanches, tracées au milieu de l’herbe. Elles semblent représenter quelque chose, mais difficile, à hauteur d’homme, d’en avoir une vue d’ensemble. De quoi s’agit-il ?

     

     

     Yona Friedman, La Licorne Eiffel, collection du Cnap, et vue du Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière, photo : Région Nouvelle-Aquitaine, Dragonfly © ADAGP, Paris 2018 Voir en grand 

     

    Pour avoir la réponse, il faut prendre de la hauteur. Vues d’avion, ou depuis le haut du phare de l’île, les lignes prennent tout leur sens. Elles forment la silhouette d’une grande créature blanche et… cornue. Corps de femme et tête de licorne, voici la "Licorne de Vassivière" !

     

     

    Yona Friedman, Projet La Licorne Eiffel, Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière © ADAGP, Paris 2018 Voir en grand 

     

     

    Culture Nazca, Géoglyphe en forme de colibri, Ve siècle, Désert de Nazca, Pérou, photo : Diego Delso Voir en grand 

     

    Ces "géoglyphes", qui représentent des colibris ou des singes et s’étendent sur plusieurs kilomètres carrés, sont eux aussi uniquement lisibles depuis le ciel. La manière dont ils ont été tracés est chargée de mystère, tout comme leur signification.

     

    Yona Friedman, La Licorne Eiffel, collection du Cnap, et vue du Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière, photo : Région Nouvelle-Aquitaine, Dragonfly © ADAGP, Paris 2018 Voir en grand 

     

    Avec cette référence, Friedman donne à la Licorne de Vassivière cette même aura mystérieuse… Quant à ses dimensions gigantesques, 324 mètres de long exactement, elles n’ont pas été choisies au hasard. C’est la même hauteur que celle de la tour Eiffel : voilà pourquoi son titre exact est Licorne Eiffel !

     

     

     

    Pour en savoir plus :

    La Licorne Eiffel s’inscrit parmi, cliquez sur le lien : http://www.videoguidelimousin.fr/etape/des-oeuvres-vivantes

    En tout, une soixantaine de créations se cachent autour du centre d’art, entre prairie et forêt : http://www.ciapiledevassiviere.com/fr/bois_de_sculptures.aspx

    Le parcours « Art et paysage » du Vidéo-guide Nouvelle-Aquitaine permet, à travers des vidéos et galeries de photos, d’explorer l’île de Vassivière, où l’art contemporain se mêle à la nature dans un dialogue permanent : http://www.videoguidelimousin.fr/parcours/parcours-art-et-paysage

    Article paru dans Artips

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Yona Friedman, Projet pour La Licorne Eiffel, Centre international d'art et du paysage de l'île de Vassivière © ADAGP, Paris 2018 Voir en grand 

     

     

     

    Cette œuvre, qui semble tenir le centre d’art dans sa main, a été créée en 2009 par l’artiste d’origine hongroise Yona Friedman. Il a imaginé puis tracé sa licorne à l’aide d’un mélange de terre et de calcaire. Les lignes blanches s’estompant lentement au fil des mois et des intempéries, l’œuvre éphémère est redessinée chaque année. Friedman s’inspire ici des grands dessins tracés au Pérou par la très ancienne civilisation Nazca

     


    votre commentaire