• Une étrange église en forme de poule abandonnée dans la jungle

     

    Connu localement sous le nom de Gereja Ayam (l’église poulet), ce temple indonésien est installé au cœur d’un secteur très boisé. Crédit: Alek Kurniawan

     

    VIDÉO - Cet incroyable bâtiment a été construit en 1990 par un Indonésien. Une vision divine lui a réclamé la construction d’un temple en forme de colombe. Laissé à l’abandon, le lieu attire désormais les touristes.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=18o3KiWQ3GA

     

    Les Indonésiens habitant à proximité l’ont baptisée «l’église poulet», mais son concepteur a voulu en faire un lieu de prière en forme de colombe. C’est en 1990 que Daniel Alamsjah, 67 ans aujourd’hui a réalisé cet incroyable monument. Il explique, dans un article publié par le Daily Mail, avoir agi ainsi après une vision divine lui enjoignant de créer un «lieu de prière» au sommet d’une colline.

    C’est ainsi qu’après avoir acheté 3000 m² de terrain (pour l’équivalent de 150 euros), l’homme s’est attelé à la tâche avec l’aide des villageois voisins. L’endroit, en plein de la jungle indonésienne, correspondant exactement au lieu qu’il avait vu en rêve. Pourtant en 2000, le site encore inachevé a été laissé à l’abandon par manque de moyens financiers.

     

    Bouddhistes et musulmans

    Depuis, les lieux envahis peu à peu par la végétation attirent de plus en plus de curieux, de pèlerins et de touristes ayant découvert le site sur Internet où bon nombre de reportages lui sont consacrés. «C’est sans doute à cause de ma foi chrétienne que les gens ont cru que je construisais une église, a souligné Daniel Alamsjah à la presse locale. Mais ce n’est pas une église. J’ai voulu construire un lieu de prière destiné à tous les croyants.» D’ailleurs aujourd’hui encore des bouddhistes, des musulmans comme des chrétiens se rendent encore sur place pour prier à leur manière.

    Les lieux ont également servi de centre de réhabilitation pour enfants handicapés, déficients mentaux ou drogués. D’ailleurs, sous le temple se trouvent 12 chambres inachevées qui ont accueilli plusieurs pensionnaires. Désormais ce sont donc principalement des touristes qui continuent à visiter les lieux et le village tout proche de Dese Gombong commence à tirer les premiers revenus de ce passage inespéré dans cette région.

     

    Pour le concepteur, Daniel Alamsjah, les lieux devaient prendre la forme d’une colombe.

     

    Gros plan sur la « proue » du bâtiment. Crédit : Alek Kurniawan

     

    Côté poupe, le travail est largement inachevé. Crédit : Alek Kurniawan

     

    Sous cet angle on devine mieux l’étage en sous-sol destinés à accueillir des déficients mentaux et des drogués en « réhabilitation ». Crédit : Alek Kurniawan

     

    Vue de l’intérieur. Crédit : Alek Kurniawan

     

    Vue de l’intérieur. Crédit : Alek Kurniawa


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  • Il a fallu 4 ans pour faire « pousser » cette chapelle végétale. Crédit : Tree Church

     

    VIDÉO - À l’occasion de la fête de l’Assomption, Le Figaro immobilier vous fait découvrir un lieu de culte surprenant en Nouvelle-Zélande. Une chapelle vivante, créée par un passionné de botanique.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=p_U80p5-o4s

     

    Décidément, ils savent y faire ces Néo-Zélandais lorsqu’il s’agit de créer des lieux magiques dans un superbe cadre naturel. Le pays célèbre pour ses grands espaces ayant notamment servi de décor à la trilogie du Seigneur des anneaux, recèle également des trésors plus intimistes. C’est notamment le cas de cette émouvante chapelle, installée dans la région de Cambridge (voir la carte ci-dessous) par Barry Cox, il y a quelques années.

    Le bâtisseur a su allier dans cette réalisation deux de ses passions: l’architecture religieuse classique qu’il a étudiée et admirée lors de ses voyages en Europe et la botanique qu’il pratique dans son métier de paysagiste. Celui qui avoue avoir rêvé de devenir pape dans son enfance, cherchait à installer dans le jardin de sa vaste propriété une chapelle. Et pour créer ce lieu où il voulait pouvoir se retirer de la société, il a finalement choisi de délaisser les pierres, préférant opter pour des arbres bien vivants.

     

    La chapelle, et non loin de là, un chapiteau un peu plus étanche destiné aux banquets de noces. Crédit : Tree Church

     

    Un bel exemple d’harmonie végétale. Crédit : Tree Church

     

    Vue d’ensemble du site agrémenté d’un labyrinthe. Crédit : Tree Church 

     

    La structure de métal ne sert qu’à soutenir les arbres le temps qu’ils grossissent assez pour pouvoir se passer d’un tuteur. Un savant mélange d’aulne pour le toit, d’arbre à thé pour les murs associé à des camélias, des thuyas et des érables boules a été utilisé pour donner ce résultat. Au bout de 4 ans, la chapelle a assez «poussé» pour prendre ce bel aspect.

    C’est ainsi que ce lieu qui devait initialement rester privé est devenu accessible au public face aux demandes insistantes des voisins et des curieux. Mais le propriétaire des lieux qui vit de sa passion du végétal avec son entreprise de sauvetage et transplantation de grands arbres n’a pas oublié le sens des affaires : compter 6 euros par personne pour l’entrée et jusqu’à 2000 euros pour privatiser l‘endroit en haute saison. Et pour ceux qui voudraient visiter cette chapelle pouvant accueillir jusqu’à 100 personnes, il faudra se montrer patient. L’endroit est fermé durant l’hiver (il se trouve dans l’hémisphère sud) et ne rouvrira que le 18 octobre.


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  • L’arbre rare d’Haïti sauvé à Brest

     Il ne reste plus que sept genévriers d’Ekman à Haïti. (Photo: DR) 

     

    Le genévrier d’Ekman est victime de la déforestation qui touche Haïti, petit État des Caraïbes. Le conservatoire botanique de Brest (Finistère) est parvenu à en faire cent micro-boutures à partir d’une technique in vitro.

     

    L’arbre rare d’Haïti sauvé à Brest

     

    C’est l’un des arbres les plus rares du monde ! Le genévrier d’Ekman n’existe plus qu’à quelques individus, dont seulement sept à Haïti, l’île dont il est l’emblème. Classé depuis 1998 sur la liste des espèces en « danger critique d’extinction », il vient pourtant d’être sauvé d’une disparition soudaine. Le conservatoire botanique national du Stang Alar à Brest a réussi à mettre au point une méthode de multiplication de l’arbre.

    « Pendant deux ans, nous avons tenté plusieurs techniques, explique-t-on au conservatoire. Et finalement, nous sommes parvenus à obtenir 100 micro-boutures à partir d’une technique in vitro. » Ces micro-boutures sont aujourd’hui soigneusement conservées en milieu stérile et pourront à leur tour être « multipliées à l’infini ». La partie n’est toutefois pas totalement gagnée, puisqu’il faudra encore réussir la phase délicate de l’enracinement.

     

    Réintroduction en vue

    Le genévrier d’Ekman a longtemps été utilisé pour la sculpture en raison de sa couleur rougeâtre et de ses belles rainures. Ses branches servaient aussi de bois de chauffage. Ne fructifiant pas, il ne peut se reproduire d’une façon classique. D’où le programme lancé en 2013 pour sa sauvegarde. Cette initiative a aussi permis de réaliser un inventaire botanique de la forêt des pins à Haïti.

    Ce pays, qui se partage l’île d’Hispaniola avec la Républicaine dominicaine, est l’un des plus touchés au monde par la déforestation. Elle est notamment due à la pauvreté de cet État, où les forêts sont abattues pour produire du bois de charbon et offrir des surfaces agricoles. À terme, le programme mené au conservatoire botanique doit permettre de réintroduire des genévriers d’Ekman sur son sol d’origine.

    Article paru dans Ouest-France


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  • Une campagne de prévention initiée par l’association France-Lyme, avec le concours du conseil départemental de l’Orne et un don financier du Lions Club « Le Point de Ducs » d’Alençon

     

     

    Grâce à un don du Lions Club, de nouveaux panneaux de prévention ont été imprimés et distribués à des communes ornaises du bassin d'Écouves qui le souhaitaient

    Depuis un an déjà et dans le cadre d’une campagne de prévention contre les tiques, l’association « France-Lyme » propose aux communes des panneaux gratuits. Grâce à un don des Caisses d’Épargne et de Prévoyance, cent panneaux ont été réalisés et devant le succès de l’opération, France Lyme en a retiré 300 supplémentaires sur ses fonds propres. Cela sur toute la France.

    Alors que l’impression de nouveaux panneaux était stoppée en raison d’un manque de fonds, le Lions Club « Le Point des Ducs » d’Alençon a accordé à « France Lyme » un don de 1 500 € ! Une somme employée à la fabrication de 85 nouveaux panneaux destinés à la région d’Alençon.

    « Le conseil départemental de l’Orne a ensuite appuyé notre démarche auprès des maires du secteur d’Écouves, par l’envoi d’un courrier commun signé conjointement par Alain Lambert et moi-même », souligne Sophie Dubé, responsable de la section Orne de « France-Lyme ».

     

    Douze communes

    Onze des douze communes concernées ont répondu favorablement. Seule la commune de Vingt Hanaps a refusé les panneaux.

    Lundi 19 octobre, les maires ou représentants de Fontenai-les-Louvets, La-Chapelle-près-Sées, La-Ferrière-Béchet, La-Lande-de-Goult, Le Bouillon, Livaie, Radon, Rouperroux, Saint-Didier-sous-Écouves, Saint-Gervais-du-Perron et Tanville se sont donc vus remettre les panneaux. Saint-Nicoles-des-Bois avait, elle, déjà répondu à cette offre, il y a quelques mois.

    Parallèlement à cet affichage, l’Office National des Forêts (ONF) a élaboré, en partenariat avec le conseil départemental et « France-Lyme », une affiche tirée à 120 exemplaires et prochainement installée dans tous les points d’affichage de l’ONF des forêts domaniales de l’Orne.

    « Cet affichage sera étendu à la Manche et au Calvados dès le printemps prochain », poursuit Sophie Dubé, ravie que « les visiteurs et utilisateurs de la forêt d’Écouves soient dorénavant avertis par de nombreux panneaux explicatifs des risques liés aux piqûres de tiques et sur la façon de s’en protéger. C’est une grande étape qui vient d’être franchie. »

    Site national : http://francelyme.fr/

     

     

    Cette affiche sera bientôt apposée dans tous les points ONF de l'Orne.


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  • Que reste-il aujourd’hui du Paris du 19ème siècle, avant que le Baron Haussmann ne modifie inexorablement le visage de la capitale ? Si les travaux du photographe Charles Marville sont parmi les plus beaux témoins de ces transformations, un voyage entre passé et présent permet également revivre l’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui.

     

    Pour se rendre compte aussi que si certaines choses ont extraordinairement changé, d’autres ont aussi réussi à (quasiment) rester figé dans le temps...

      

    Place des Vosges

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    La première des 5 places royales de Paris, inaugurée en 1612, offrira ses premières pelouses aux parisiens vers 1680. Elle n’a cessé depuis lors d’être l’un des plus beaux lieux de flânerie de la capitale, auréolée de belles arcades et de somptueux hôtels particuliers.

     

    Trocadéro

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Avant le Palais de Caillot actuel trônait autrefois au Trocadéro le Palais du Trocadéro, une construction d’inspiration mauresque et néo-byzantine élevée pour l’Exposition Universelle de 1878. Un bâtiment malheureusement aujourd'hui disparu...

     

    Canal Saint-Martin

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Aujourd’hui repaire à la mode du Paris branché, le Canal Saint-Martin et ses abords abritaient autrefois une population populaire venue travailler dans les nombreuses usines et entrepôts du quartier. Un canal qui a également troqué le transport de marchandise pour les croisières touristiques.

     

    Montmartre

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Plus beau « Village » de Paris, coeur artistique et symbole du caractère bohème de la capitale, Montmartre était autrefois une gigantesque carrière de gypse, exploité depuis l’époque Gallo-Romaine.

     

    Place Dauphine

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Derrière le Palais de Justice, sur l’Île de la Cité, la Place Dauphine est l’une des places royales les moins connues de Paris. Une place qui a connu de nombreuses transformations, mais qui reste toujours grâce à sa forme triangulaire le « Sexe de Paris », comme l’a décrite le surréaliste André Breton.

     

    La Villette

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Avant d’être l’un des plus importants lieux culturels de la capitale, la Villette était le « l’Abattoir » et le « marché aux bestiaux » de Paris, et sa Grande Halle une « Halle aux Boeufs », construite entre 1865 et 1867. Là où coule aujourd’hui la sueur lors des concerts coulait autrefois le sang…

     

    Marché aux Fleurs

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Le premier marché aux fleurs de l’île de la Cité a été inauguré en 1809, avant d’être remplacé en 1873 par Nouveau marché aux fleurs et aux oiseaux de la Cité. Depuis la visite de la Reine Elizabeth II en 2014, il porte le nom de Marché aux fleurs Reine-Elizabeth-II.

     

    Moulin de la Galette

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Appelé communément Moulin de la Galette, il s’appelait autrefois le Moulin Radet. Menacé de démolition, il fut transféré au 1, rue Girardin, où il reste toujours visible aujourd’hui.

     

    Pont des Arts

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Premier pont métallique de Paris, il n’a jamais été menacé par le temps mais par… les « cadenas d’amour ». Comme quoi, même avec le patrimoine, il faut encore s’attendre à tout.

     

    Fontaine des Innocents (Place Joachim-du-Bellay)

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    Ancienne Fontaine du cimetière des Innocents, qui se situait à l’emplacement de l’actuelle place Joachim-du-Bellay, la Fontaine des Innocents était installée autrefois à l’angle de la rue Saint Denis et de la rue Berger, puis occupa le centre du Marché des Innocents une fois le cimetière fermé. Aujourd’hui, la Place et sa Fontaine sont devenues un lieu de repos au coeur du quartier des Halles.

     

    Les toilettes publiques

    L’évolution de Paris du 19ème siècle à aujourd’hui

    En bonus, l’évolution des toilettes publiques parisiennes.


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