•  Le sapin de Noël de Gubbio est formé de 1 000 points lumineux de couleurs différentes 

    Dans le village de Gubbio en Italie, cette structure à flanc de colline est le plus grand arbre de Noël du monde selon le Guinness World Records.

    Le plus grand arbre de Noël du monde, composé de centaines d'ampoules disposées à flanc de colline, a été allumé samedi soir, dans le joli village médiéval de Gubbio en Ombrie, dans le centre de l'Italie. 

    Les lumières activées par tablette numérique 

    "Le sens de cet événement c'est de recueillir un beau message, celui que le pontificat du pape François a décidé de mettre en avant, à savoir l'attention vis-à-vis des plus pauvres", a souligné le père Francesco Soddu, directeur de l'organisation Caritas Italie.

    Cette attention "doit se manifester surtout à travers la solidarité", a estimé le responsable qui a déclenché à l'aide d'une tablette numérique l'activation de l'arbre géant, devant des centaines de curieux dont beaucoup d'enfants. 

    Le plus grand du monde depuis 1991 

    Le sapin de Noël de Gubbio surmonté d'une étoile filante, né de l'initiative de bénévoles en 1981, est depuis 1991 considéré par le Guinness World Records comme le plus grand du monde avec une hauteur maximale de 750 mètres et une largeur de 450 mètres.

    Il s'agit en fait d'une structure basée sur près de 1 000 points lumineux de couleurs différentes (reliés par 8 500 mètres de câbles électriques), formant la silhouette d'un sapin, sur une colline dominant le village de Gubbio, à 230 km au nord de Rome.


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  • À 14 ans, il propose d'économiser 370 millions de dollars par an !

    En haut, du Times New Roman ; en bas, le Garamond permet d'économiser 24% d'encre. Ouest-France

    Un jeune Américain de 14 ans a trouvé une idée pour faire économiser 370 millions de dollars par an aux institutions américaines. Sa proposition est prise très au sérieux.

    Suvir Mirchandani a 14 ans et vit à Pittsburgh (Pennsylvanie). Au cours d'un travail scolaire, il s'est intéressé à comparer la quantité d'encre utilisée pour imprimer un "e" dans différentes polices de caractère. Dans le but d'à la fois préserver l'environnement et économiser de l'argent, il s'est dit qu'il y avait peut-être là une piste à creuser.

    L'encre plus chère que le Chanel n°5

    Il explique en effet à CNN que l'encre est plus chère que les "parfums français". Une assertion que nous avons vérifiée... En effet, 100 ml d'eau de parfum Chanel n°5 coûtent entre 110 et 120 euros, pour la même quantité d'encre noire Hewlett-Packard il faut compter entre 150 et 160 euros...

    Fort de ce constat, Suvir Mirchandani a cherché des pistes pour réduire la consommation d'encre. À partir d'impressions distribuées par ses professeurs, il s'est concentré sur les caractères les plus fréquemment utilisés : e, t, a, o et r. En utilisant le logiciel APFill® Ink Coverage Software, il a calculé l'encre nécessaire pour imprimer chaque caractère dans 4 polices différentes : Garamond, Times New Roman, Century Gothic et Comic Sans.

    Les 4 polices comparées | Ouest-France

    24 % d'encre en moins avec le Garamond

    Le bilan ? Si son district scolaire utlisait seulement le Garamond, il réduirait sa consommation d'encre de 24 % ! Une économie de 21 000 dollars par an...

    Encouragé par ses professeurs, il publie alors un article dans un journal pour jeunes chercheurs, le très sérieux Journal for Emerging Investigators. La rédaction est impressionnée par son travail, et invite Suvir Mirchandani à adapter son enquête à une plus grande échelle : le gouvernement fédéral américain.

    270 millions d'euros

    Le résultat ? En troquant le Times New Roman officiel contre le Garamond, la General Service Administration économiserait par an pour 136 millions de dollars d'encre (100 millions d'euros). Si les gouvernements d'Etats s'y mettaient également, cela représenterait une économie de 234 millions de dollars supplémentaires. Au final, l'idée de Suvir pourrait donc faire économiser 370 millions de dollars (270 millions d'euros) à l'administration américaine chaque année.

    Gary Somerset, porte-parole du Government Printing Office a estimé lui aussi que le travail de Suvir Mirchandani était remarquable. Mais il ne s'est pas engagé sur un changement de police de caractère dans l'immédiat, soulignant que les efforts de son service allaient vers une diminution des impressions pour passer à des supports numériques.

    Article paru dans Ouest-France le 4 avril 2014


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  • Avant que les scies à chaînes ne fussent inventées, l'industrie du billot aux États-Unis et au Canada était une occupation qui posait de sérieux défis à ses travailleurs sur les chantiers et nous ne parlons que d'il y a environ 125 ans. Au Nord-Ouest, sur la côte du Pacifique il y avait des forêts remplies d'arbres géants et la coupe de ces arbres se faisait à la main. Un ami m'a envoyé ces photos et je voulais les partager avec vous.

     Un retour sur le passé avant les scies à chaînes

    Sur la photo ci-dessus, jetez un regard sur la longueur de cette sciotte qui s'utilisait en tandem (2 hommes), ainsi que des haches pour travail intense (heavy duty). Ils n'avaient que ces outils pour faire tomber ces arbres immenses. C'est presque inconcevable de penser qu'on n'avait que cette méthode pour couper de tels arbres dans ces temps-là. 

    Un retour sur le passé avant les scies à chaînes

    Le travail exigeait de très forts hommes (et chevaux aussi), travaillant de longues journées pour peu d'argent. Pouvez-vous vous imaginer de faire ce travail pour gagner votre vie ? 

    Un retour sur le passé avant les scies à chaînes

    Après qu'un arbre soit finalement tombé, ça prenait une semaine ou plus pour le couper en sections qu'on pouvait (d'une façon ou d'une autre) déplacer et transporter par train jusqu'à une usine qui en faisait des madriers et des planches.

    Un retour sur le passé avant les scies à chaînes

    Manœuvrer ces immenses billots et les faire descendre d'une montagne jusqu'à la voie ferrée était un travail complexe (et hasardeux). Je n'ai fait aucune recherche sur ce sujet particulier mais je serais curieux de savoir combien d'hommes ont perdu la vie en faisant ce travail dangereux. Un glissement et voilà un billot gros comme un hôtel qui dévale vers vous. Une autre question c'est comment ils arrivaient à embarquer ces immenses billots sur une plateforme de train.

    Un retour sur le passé avant les scies à chaînes

    Des billots dont on avait creusé l'intérieur devinrent les bureaux mobiles de la compagnie (dont on ne mentionne pas le nom ici). Pouvez-vous vous imaginer de construire une maison à étages avec ces billots et avoir à les empiler les uns sur les autres ? Deux étages (des plus gros billots) produiraient un toit de 30 pieds de haut. Je me demande combien de temps ça prenait pour creuser de tels billots pour en faire une habitation. 

    Un retour sur le passé avant les scies à chaînes

    Longtemps avant que quelqu'un n'ait imaginé les maisons mobiles ou les motorisés, des immenses billots creusés étaient aussi utilisés pour loger les équipes de travailleurs qui coupaient les arbres. Nous sommes habitués à notre confort moderne comme l'électricité et les scies à chaînes fonctionnant à la gazoline et ça nous fait un peu frémir de réaliser que des gens autrefois devaient faire des tâches monumentales avec leurs mains sans toutes nos machines modernes et l'aisance que nous avons de nos jours.

    Un retour sur le passé avant les scies à chaînes

    Nous sommes habitués à notre confort moderne comme l'électricité et les scies à chaînes fonctionnant à la gazoline et ça nous fait un peu frémir de réaliser que des gens autrefois devaient faire des tâches monumentales avec leurs mains sans toutes nos machines modernes et l'aisance que nous avons de nos jours.


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  • Pleyel. Fin de partition pour les prestigieux pianos

    La fin des pianos Pleyel

     Un employé sur un piano Pleyel, en décembre 2010

    Fondés en 1806, les Ateliers Pleyel, dernière manufacture de pianos française, devraient fermer leur porte à la fin de l'année.

    Chopin, Liszt, Debussy ou encore Saint-Saëns y ont joué leurs plus belles partitions : les prestigieux pianos Pleyel ne seront bientôt plus fabriqués après la fermeture annoncée en fin d'année de la manufacture de Saint-Denis, 200 ans après la création de la marque

    .Cette célèbre manufacture de pianos, fondée en 1806, subit la forte concurrence des marchés asiatiques. Déjà, en 2007, Pleyel avait dû fermer son site d'Alès et concentrer sa fabrication à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Employant 14 salariés, Pleyel produisait désormais une vingtaine de pianos par an.

    Entreprise du patrimoine vivant

    « L'entreprise Pleyel confirme la fermeture de l'atelier de production de Saint-Denis, qui emploie 14 salariés, compte tenu de la situation de pertes récurrentes et du très faible niveau d'activité », a déclaré le président de la manufacture Bernard Roques dans un communiqué.

    Une première solution permettant d'assurer la poursuite d'une certaine partie de la production n'a pas abouti.

    Savoir-faire unique

    Fabrice Perret, directeur adjoint des ateliers, regrette-lui la fin « d'un savoir faire unique » pour la confection de ces instruments, parfois qualifiés de la « Ferrari du piano ». « On les livrait dans des yachts, aux Émirats, en Australie… Maintenant, Pleyel c'est fini. »

    La manufacture Pleyel de Saint-Denis avait ouvert ses portes en 1865, dans un vaste atelier de 50,000 m2. En 1961, la production avait été délocalisée en Allemagne, puis rapatriée en France, à Alès (Gard), de 1996 à 2007.

    Le groupe était revenu s'implanter à Saint-Denis, au nord de Paris, à l'occasion du bicentenaire de la marque. Le nouvel atelier était tourné vers le luxe (pianos à queue, de designers, d'artistes, commandes spéciales…) et fabriquait également des meubles design.

    Conséquence de ce repositionnement, lié à la concurrence féroce des fabricants asiatiques : la société ne produisait plus ces dernières années que deux pianos par mois, contre près de 140 au début des années 2000.

    Métiers d'art en péril

    La disparition de ce fleuron musical français, qui a conçu et fabriqué durant deux siècles près de 250 000 pianos et acquis une réputation internationale, sonne le glas d'une longue tradition manufacturière française dans le domaine musical.

    « Cette disparition est symptomatique du plan social de grande ampleur actuellement à l'œuvre dans le secteur des métiers d'art », estime la Confédération française des métiers d'art (CFMA).

    La construction d'un piano Pleyel nécessite 5000 pièces, entre 500 et 1500 heures de travail, regroupant 20 métiers différents (luthiers, ébénistes, vernisseurs, laqueurs…), indique le constructeur sur son site.

    Les Ateliers Pleyel avaient reçu le label « Entreprise du patrimoine vivant » en 2007. La CFMA regrette que « chaque jour, des ateliers et des savoir-faire ancestraux, constitutifs de l’ADN économique et culturel de notre pays, disparaissent ».

    De son côté, la présidente du Conservatoire international de musique de Paris, Françoise Levéchin, évoque elle « une grande catastrophe pour l'école du piano français ». 

    Article Ouest-France 13/11/2013


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  • Insolite. Une fourmi ninja esclavagiste identifiée aux États-Unis

    Photo d'illustration Fotolia

    Une espèce de fourmi, qui capture certaines de ses cousines pour les réduire en esclavage en usant de techniques de ninjas a été identifiée.

    Cette espèce du genre Temnothorax, qui regroupe plusieurs centaines d'espèces de petites fourmis vivant dans les arbres ou sur le sol des forêts a été découverte par des chercheurs allemands dans l'est des États-Unis. Elle a été baptisée "pilagens", du latin "pillarde", en raison des raids qu'elle lance sur des fourmilières d'autres espèces pour se procurer des esclaves.

    Camouflage chimique

    Mais contrairement aux célèbres fourmis esclavagistes d'Amazonie qui peuvent déployer jusqu'à 3 000 soldats sur le terrain pour leurs razzias, la Temnothorax pilagens privilégie la furtivité et une grande économie de moyens qui rappelle étonnamment les techniques d'infiltration de ninjas !

    Elle vise uniquement deux autres espèces de fourmis proches de la sienne qui élisent domicile dans des noix ou des glands creux qui font office de véritables châteaux forts : murs épais et entrée unique d'un millimètre de diamètre, facile à défendre. Une escouade se compose généralement de quatre esclavagistes, dont l'éclaireuse ayant découvert la cible. Grâce à leur petite taille, les pillardes se faufilent aisément par la porte de la colonie ennemie et emploient un camouflage chimique pour passer inaperçues.

    Combat à mort

    En général, lorsqu'une fourmilière est attaquée par des ennemies, cela s'achève par une lutte acharnée et bien souvent à mort. Mais curieusement, les biologistes de l'Université de Mayence et du Muséum d'Histoire naturelle Senckenberg de Görlitz n'ont rien observé de tel lors des raids des fourmis pillardes.

    Non seulement leurs victimes ne se défendaient pas, mais elles les laissaient librement emporter des larves voire des individus adultes, que les pillardes font ensuite travailler pour leur propre compte.

    Piqûre mortelle

    Les fourmis esclavagistes sécrètent tout simplement des substances chimiques spécifiques qui empêchent leurs proies de les reconnaître en tant qu'ennemies, a révélé l'étude, publiée par la revue en ligne ZooKeys.

    Malgré leur camouflage chimique, il arrive parfois que les intruses soient démasquées.

    Elles ne sont pas pour autant prises au dépourvu. ninjas jusqu'au bout, elles savent aussi frapper là où ça fait mal : avec leur dard, elles visent précisément un point du cou de leurs adversaires, là où la carapace est molle.

    La piqûre provoque une paralysie immédiate et une mort rapide, qui se traduit par un taux de mortalité compris entre 5% et 100% dans les colonies attaquées, avec des pertes quasi nulles chez les pillardes, assurent les chercheurs. 


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