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Nous avançons !... Une solution de stockage moins chère que les batteries.
Et bravo au concepteur
Voilà une méthode innovante à développer à grande échelle pour stocker l'énergie en abaissant les coûts. A priori, ce moyen (à tendance écologique à confirmer) permettrait d'utiliser l'énergie solaire pour créer une électrification globale et généralisée.
Cela parait être une solution pour l'avenir, même s'il faut s’affranchir à terme, de la stabilité économique et politique des pays dont l'essentiel des ressources proviennent de la vente du pétrole et/ou du gaz.
Si je parais relativement optimiste avec cette proposition en « béton », je me doute aussi de l'énorme frein qui, de toute part, ne manquera pas simultanément à se mettre en place.
Les grandes sociétés (à l'image de l'EDF) devraient s’investir et participer à ce type de projet comme solution complémentaire et alternative...
Affaire à suivre !
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Je vous annonce mon nouveau blog concernant les petites plaques métalliques qui recouvrent certaines bouteilles, bières, champagne et crémant, etc…
Voici le lien pour y accéder : http://la-placomusophilie.eklablog.com
La Placomusophilie a pris un essor extraordinaire ces dernières années. Au début, tout le monde se réjouissait que notre collection soit enfin connue et reconnue car plus de collectionneurs égal plus d'échanges en principe. Sans parler d'Internet qui nous permet désormais d'échanger facilement.
C’est pour cela que je crée ce blog pour me permettre de faire des échanges.
Comme pour les sites et blogs, il faut s’inscrire à la Newletter pour être tenu au courant des nouvelles pages.
Attention, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
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Si de gigantesques banquets réunissant des milliers de maires de France ont déjà eu lieu à plusieurs reprises, aucun n’ont réuni, comme ce fut le cas en 1900, 22.965 personnes.
Si vous vous promenez aujourd’hui dans le jardin des Tuileries, vous ne trouverez pourtant aucune trace de ce déjeuner aussi gargantuesque qu’éphémère, peut-être l’un des plus grands banquets de l’histoire. Un événement éminemment politique, à la gloire de la République et du rayonnement de Paris, en pleine Exposition Universelle.
Le 22 septembre 1900, date anniversaire de la programmation de la première République 108 ans plus tôt, le Président Français Émile Loubet invite 25 000 personnes à participer à un banquet en bord de Seine, alors que l’Exposition Universelle de 1900 bat son plein. 22 965 personnes répondront présentes.
Sous deux gigantesques tentes installées dans le jardin des Tuileries, 7000 mètres de tables furent dressés pour accueillir les maires de France, d’Algérie et des Colonies, placés par département. Un déjeuner qui devait également être un grand symbole d’unité politique après les désordres liés à l’affaire Dreyfus, la tentative de coup d’État de 1899 et les nombreuses grèves qui paralysaient le pays.
2500 litres de mayonnaise…
3000 personnes furent employées pour le service et la cuisine de ce banquet. Et d’autres chiffres qui font mal à la tête : 10 kilomètres de nappes, 125 000 assiettes, 3500 salières, 700 pots de moutarde, 2500 litres de mayonnaise… Six bicyclettes furent même prévues pour transmettre les ordres de service, et un Général de Brigade disposait d’une automobile pour circuler dans les allées.
Une époque où les Maires avaient (déjà) bon appétit…
Un banquet qui dura, comme l’avait demandé le Président de la République, 1 heure et 25 minutes.
Article paru dans Un jour de plus à Paris
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En 1863, le journal consacre une double page à la présentation du nouvel Opéra dont Paris va se doter. Il ne sera finalement inauguré qu’en 1875.
C’est un bâtiment emblématique de la seconde moitié du XIXème siècle. Alors forcément, en mai 1863 lorsque les caractéristiques du futur Opéra de Charles Garnier sont connues, les gazettes s’empressent d’en publier les détails. Le Figaro y consacre plus qu’une double page, même si le journal regrette que son concurrent « Le monde illustré» ait décroché l’exclusivité en avant-première, occasionnant au passage «un surplus de cinq mille ventes ».
« L’œuvre de M. Charles Garnier, choisie parmi cent cinquante-quatre concurrents pour exécuter le nouveau monument, appartient désormais à la critique, puisqu’un modèle en relief du nouvel Opéra figure à l’Exposition des beaux-arts, écrit Charles Yriarte. Les besoins sont si compliqués, l’œuvre est d’une telle importance, qu’il faut attendre sa réalisation avant de porter un jugement. »
Une chose est sûre: le bâtiment va en imposer, notamment par ses escaliers. « Plaçons-nous donc dans l’axe du monument faisant face au boulevard des Capucines et à la rue de la Paix, et remarquons l’indication d’une nouvelle voie de communication large et splendide partant du boulevard des Capucines pour aboutir à la façade du Théâtre-Français, en passant par la Butte des Moulins percée indispensable à l’effet du monument et son complément nécessaire », précise l’article. Une percée d’autant plus indispensable qu’elle permet au commanditaire de l’opéra, Napoléon III d’accéder directement à son palais des Tuileries.
D’énormes escaliers
« Quant au plan de l’édifice, quoique les gens du monde ne sachent pas toujours lire un plan, il leur sera cependant facile de se rendre compte des grandes divisions que celui-ci présente, détaille l’article dans un style inimitable. L’arrivée, avec une grande salle des pas perdus et des galeries latérales pour la foule qui attend l’ouverture des guichets ; les escaliers, qui ont une importance relativement énorme: celui qui occupe le centre, escalier d’honneur réservé aux abonnés et aux premières loges, escaliers latéraux spacieux et commodes, réservés à ceux des spectateurs qui ont pris leurs places aux guichets. »
À la lecture de l’article, on comprend à quel point Napoléon III s’est impliqué dans le projet puisque « le pavillon de gauche est réservé au service de l’Empereur » et que « le service est compris de telle façon, qu’étant reçue une dépêche importante pendant la représentation, l’Empereur pourrait réunir son conseil des ministres dans son foyer ».
On apprend également que « l’administration n’a pas cru qu’un nombre de places excédant deux mille lui fût nécessaire ; la salle actuelle contient dix-neuf cents personnes, et ce nombre est en proportion avec les besoins de la population qui fréquente l’Opéra. Pourtant, on pourrait porter à trois mille le nombre des places occupées, sans qu’il en résultât la moindre gêne pour le spectateur. »
96 cm d’espace entre deux rangs de fauteuils d’orchestre
Et du côté du confort de la salle, on peut lire que « d’un rang de fauteuils d’orchestre à un autre, l’architecte a prévu un espace de 96 centimètres » ou encore que Charles Garnier a milité pour la conservation du lustre quand les architectes de l’époque lui préféraient un « immense cercle de feu, «sorte de lentille grossissante qui vous menace et vous atteint de ses rayons. »
Quant au chantier à venir et à son coût, l’article apporte également quelques précisions. « La somme dépensée s’élèvera à 20 millions, et nous pensons que le Gouvernement devrait prolonger le temps de l’exécution plutôt que sacrifier à une économie inadmissible pour une telle œuvre. » Chantier high tech avant l’heure, il met en œuvre « tout un système de chemins de fer avec plaques tournantes pour le montage des pierres sur les murs ; huit machines à vapeur de la force de vingt chevaux fonctionnent tous les jours. Une pierre de 10.000 kilogrammes est montée à 18 mètres de hauteur en six minutes, tandis que la force humaine exigerait cinquante minutes. » Malgré cette aide mécanique, la construction durera près de 15 ans de 1861 à 1875.
Article paru dans Le Figaro
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En 1885, la Statue de la Liberté est prête à quitter son atelier parisien pour les États-Unis. Mais la polémique sur le financement de son installation fait rage en France.
Lancé en 1871, le projet de Statue de la Liberté est tout près d’aboutir en ce 7 avril 1875. Mais comme le prouve cet article du Figaro, les polémiques sur le sujet sont loin d’être closes. « Il est inexact, nous tenons les faits ci-dessous de M. Bartholdi, que le Congrès des États-Unis ait refusé la statue monstre que le comité franco-américain de Paris a fait fondre à grands frais pour l’édifier sur un îlot de la rade de New York », écrit ainsi Pierre Giffard. Au cœur de la polémique, « d’amères récriminations contre les Américains, qui après nous avoir laissé dépenser plus d’un million pour faire ce travail d’Hercule, ne voudraient pas, eux, donner un sou pour son édification», selon certaines mauvaises langues. Des débats d’autant plus surprenants que l’édifice est alors prêt à être expédié, «la statue étant déjà démontée, emballée dans une série de caisses énormes, et prête à partir sur le transport de guerre Isère, qui viendra la charger à Rouen, les alarmistes patriotes se sont déjà demandé sous quel hangar de miséricorde les Yankees remiseraient pour l’éternité un colosse aussi encombrant dont nous avons rêvé de voir la torche électrique flamboyer sur la mer, au seuil du Nouveau Monde. »
Pour ne pas froisser le parti germanique
En fait, les rumeurs sont parties du fait que le Congrès américain a remis à une date indéterminée l’examen d’un projet de crédit de 100.000 dollars pour financer le piédestal de la statue. Une décision qui n’a rien à voir avec du désintérêt ou de l’avarice mais avec le fait que cette Statue « étant une œuvre privée, dans laquelle l’État français n’est pas intervenu, mais seulement le souscripteur individuel, le Congrès des États-Unis s’est dit que lui non plus ne pouvait voter l’application de fonds d’État pour une œuvre qui, en Amérique aussi, est restée une œuvre privée. »
Un choix qui serait aussi lié au «parti de l’émigration germanique, qui compte pour quelque chose avec ses votes au moment des élections». « Pour ne froisser aucun des sentiments du peuple américain, si mêlé et si diversement impressionnable, le Congrès a résolu de ne pas donner d’argent et de laisser l’initiative privée poursuivre l’édification à ses frais de la statue de Bartholdi », écrit encore Le Figaro.
Manque d’argent pour le piédestal
Malgré ces bisbilles, l’article souligne combien les États-Unis restent favorables à la Statue notamment avec cette souscription auprès de notables américains à Paris « qui a réuni très vite 100,000 francs, à l’aide desquels on a envoyé à la fonte une deuxième statue de la Liberté éclairant le monde, haute seulement de dix mètres, celle-là, et coulée sur le modèle original sorti des mains du sculpteur Bartholdi alors qu’il projetait seulement l’exécution de celle de 46 mètres. »
« Les travaux du piédestal sont arrêtés en ce moment faute d’argent, reconnaît le journaliste. Mais la semaine dernière, un meeting de la presse a eu lieu à bord de la Normandie, à New York, et à l’abri du pavillon de la Compagnie transatlantique, les Américains et Français présents se sont promis de réunir promptement les 500,000 francs qui manquent pour terminer l’édification de cette statue, dont les Américains seront certainement aussi fiers que nous, eux de l’avoir chez eux, et nous d’en avoir eu l’idée. » Le journaliste a vu juste, l’édifice sera promptement installé et monté pour une inauguration qui s’est tenue le 28 octobre 1886. Aujourd’hui encore, le monument est visité par 4,5 millions de touristes chaque année.
Article paru dans Le Figaro
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