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    Hubertine Auclert en 1910

    Hubertine Auclert, née le 10 avril 1848 à Saint-Priest-en-Murat (Allier) et décédée le 8 avril 1914 à Paris, est une militante féministe française en faveur du droit des femmes à l'éligibilité et du droit de vote des femmes.

    Biographie

    Elle est née dans une famille aisée, cinquième enfant d'une fratrie de sept. Son père, riche fermier républicain, devient maire de la commune de Tlly à l'avènement de la Deuxième République en 1848, et, destitué après le coup d'État de Louis-Napoléon-Bonaparte en 1852, demeure un farouche opposant au Second Empire. Placée dans une pension de religieuses à l'âge de neuf ans, elle y suit toute sa scolarité ; son père décède quand elle a treize ans et, très croyante, elle envisage de devenir religieuse chez les sœurs de Saint Vincent de Paul, mais n'y est pas acceptée. Elle quitte le couvent en 1864 pour rejoindre la maison de son oncle où réside également sa mère. À la mort de sa mère, en 1866, elle est placée par son frère dans un couvent à Montluçon. Jugée trop indépendante par les religieuses, elle est écartée une seconde fois de la vie monacale en 1869. Ce rejet qu'elle estime injustifié fait surgir en elle un ressentiment anticlérical.

    Son combat

    Désormais libre et matériellement indépendante - elle a hérité de ses parents - elle veut se mobiliser pour une cause : elle choisit la foi républicaine et la conquête de la liberté pour les femmes par la révision des lois du code Napoléon. Son combat est motivé comme suit : « Je suis presque de naissance une révoltée contre l'écrasement féminin, tant la brutalité de l'homme envers la femme, dont mon enfance avait été épouvantée, m'a de bonne heure déterminée à revendiquer pour mon sexe l'indépendance et la considération ».

    Ce sont « les échos des discours prononcés aux banquets périodiques organisés par Léon Richer qui, presque à ma sortie du couvent, m'ont fait venir du Bourbonnais à Paris combattre pour la liberté de mon sexe ». Elle monte à Paris à une époque où la chute de Napoléon III et l'avènement de la Troisième République ouvrent la voie à l’activisme des femmes qui exigent des changements dans le code Napoléon en faveur de l'éducation, de l'indépendance économique pour les femmes, du divorce, du droit de vote, etc.

    Hébergée chez sa sœur à Paris, Hubertine Auclert rejoint la Société pour l'amélioration du sort de la femme et l'Association pour le droit des femmes, dont Victor Hugo est le président d'honneur, Léon Richer et Maria Deraismes les clefs de voûte. Elle devient, semble-t-il, la première militante française à se déclarer « féministe ».

    Alors que le mouvement féministe français oriente majoritairement son action sur des changements légaux, Auclert exige pour les femmes le droit de se présenter aux élections en arguant que les lois injustes n’auraient jamais été votées si les voix des législatrices avaient été prises en compte. En 1876, elle fonde la société Le droit des femmes qui soutient le droit de vote pour les femmes et qui devient en 1883 la société Le suffrage des femmes.

    Elle lance au printemps 1877 un appel aux femmes de France : « Femmes de France, nous aussi nous avons des droits à revendiquer : il est temps de sortir de l'indifférence et de l'inertie pour réclamer contre les préjugés et les lois qui nous humilient. Unissons nos efforts, associons-nous ; l'exemple des prolétaires nous sollicite ; sachons nous émanciper comme eux ! ». En 1878, le Congrès international sur les droits des femmes tenu à Paris ne soutient pas, à la contrariété d'Hubertine Auclert, le suffrage des femmes.

    Elle se tourne alors vers le mouvement socialiste et participe au troisième Congrès national ouvrier, qui se tient à Marseille à la fin d'octobre 1879 et y fait un long rapport où elle indique : « Une République qui maintiendra les femmes dans une condition d'infériorité ne pourra pas faire les hommes égaux ». L'avertissement est clair, mais les mentalités prolétaires ne sont pas encore réceptives.

    Résolue, elle entame, à partir de 1880, une grève de l'impôt en défendant l’idée que, faute de représentation légale, les femmes ne devraient pas être imposables. Un de ses conseillers juridiques est l'avocat Antonin Lévrier qu’elle épousera en 1887. Le 8 avril 1881, la haute juridiction administrative rejette sa requête et Hubertine Auclert doit céder quand les huissiers déboulent à son domicile et y appliquent les scellés.

    Le 13 février 1881, elle lance La Citoyenne, un journal qui, plaidant avec force pour la libération féminine, reçoit le soutien de l’élite du mouvement féministe comme Séverine (Caroline Rémy), et de la mondaine Marie Bashkirtseff, qui y écrit plusieurs articles. En 1884, Hubertine Auclert dénonce la loi sur le divorce en raison de sa polarisation flagrante contre les femmes qui ne leur permettait toujours pas de garder leur salaire. Elle propose l’idée alors radicale d’un contrat de mariage entre conjoints avec séparation de biens.

    Hubertine Auclert innove encore dans le combat féministe en réclamant la féminisation de certains mots (témoin, avocat, électeur, députée, etc.). « Quand on aura révisé le dictionnaire et féminisé la langue, chacun de ses mots sera, pour l'égoïsme mâle, un expressif rappel à l'ordre ».

    En 1888, elle s’établit pour quatre ans avec son mari en Algérie avant de revenir à Paris. Contrainte pour des raisons financières de mettre un terme à l'expérience de La Citoyenne, Auclert continue son activisme. En 1894, elle collabore au journal La Libre Parole. En 1900, elle compte au nombre des créatrices du Conseil national des Françaises, une organisation pour les groupes féministes français qui devait bientôt soutenir le vote des femmes.

    En 1908, les Françaises mariées ont finalement reçu le contrôle de leurs propres salaires mais, à l’âge de 60 ans, Auclert continue de revendiquer l’égalité complète ; cette année-là, elle brise symboliquement une urne à Paris lors des élections municipales. Le 24 avril 1910, de concert avec Marguerite Durand, 24 avril 1910, lle se présente comme candidate aux élections législatives, imitée par deux autres femmes, Renée Mortier et Gabrielle Chapuis. Naturellement, leur candidature n'est pas retenue.

    Rendre hommage à Jeanne d'Arc, en faire un symbole de la lutte des féministes, fait partie de ses arguments : « Jeanne d'Arc fut la personnalisation du féminisme, elle ne tint compte ni des usages, ni de l'autorité des puissants, et elle usa, malgré les hommes, des droits des hommes pour sauver le pays ».

    Considérée comme une figure centrale dans l’histoire du mouvement des droits des Françaises, Hubertine Auclert a poursuivi son activisme jusqu’à sa mort. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 49) à Paris. La sculpture sur sa sépulture commémore le « suffrage des femmes ».

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  • René Bonnet (chef d'entreprise)

    René Bonnet, né le 27 décembre 1904 à Vaumas (Allier) et décédé le 13 janvier 1983, était un chef d'entreprise français qui, associé à Charles Deutsch a fondé la marque de construction automobile DB active jusqu'en 1962. Voulant continuer dans le domaine après la cessation d'activité de DB, il fonde sa propre marque, les Automobiles René Bonnet, basée à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Du fait de la mévente de ses automobiles, il dut céder son entreprise à son actionnaire majoritaire, Matra.

    Jeunesse

    Né d'un père menuisier et d'une mère coiffeuse, il doit cesser sa scolarité en 1915 faute de professeurs (appelés au front pour la Première Guerre Mondiale) et se loue dans les fermes des alentours avant de devenir apprenti auprès de son père. Puis, s'étant acheté un vélo, il va travailler aux usines Albert COL de Moulins. Il joue également brillamment au football comme ailier droit pour l’équipe de Dompierre-sur-Besbre. A 16 ans, il découvre Paris lors d’une rencontre à la cartoucherie de Vincennes. Appelé pour son service militaire en 1925, il choisit la marine pour voyager en mer. Malheureusement, on lui impose de plonger dans une eau trop peu profonde et il conserve un mal de dos persistant. De retour à la vie civile, trois médecins successifs lui confirment qu’il est atteint de tuberculose osseuse et donc condamné à l’immobilité totale. En 1927, il part en sanatorium à Berck pour ne plus être à la charge de sa famille. Il démontre une grande fortitude dans sa maladie et fait dresser des métiers à tisser pour que ses compagnons malades puissent se financer des soins décents (la sécurité sociale n’existant pas encore).

    Deux ans plus tard, en l'absence d'examens médicaux appropriés, il enlève lui-même son corset et se rend chez un radiologiste complaisant sur une civière tirée par un âne. Verdict : il n'a jamais eu le mal de Pott (infection d'un disque ou des corps vertébraux due au bacille de la tuberculose). Mais après une aussi longue période d'immobilité forcée, il ne sait plus marcher. En quelques mois, il réapprend toutes les fonctions de la vie qu’on lui avait interdites et quitte l’hôpital Bouville. De retour dans l'Allier, il poursuit son négoce de tissage.

    Débuts

    En 1929, sa sœur lui demande de l'aide pour tenir le garage de son mari accidentellement décédé. Il part donc pour Champgny-sur-Marne et se prend de passion pour la mécanique et le sport automobile. En 1931, il rachète l’affaire de charronnage de Madame Deutsch dont le fils, Charles, vient d’entrer à Polytechnique. Charles et lui vont se lier d'amitié. Dans les années 1930, il s'inscrit à l'école Georges Boillot à Montlhéry où il perfectionne sa maitrise du pilotage. D'ailleurs, grâce à ses aptitudes, il participe au Grand Prix de l'ACF (Automobile Club de France) couru en formule Sport. Une 2,5 L Amilcar Pégase devait être sa voiture de course ; néanmoins, la construction étant si difficile, il ne peut prendre le départ de la compétition. Déçu de ne pouvoir participer à la compétition, il convainc son ami Charles Deutsch, alors étudiant, de construire avec lui une voiture de course en utilisant les éléments de la Citroën Traction Avant. Le moteur 2 L de cette dernière est privilégié pour propulser la future voiture de course. Ceci est fait en 1936. Le partenariat entre René et Charles ne cessera qu'en 1961 lorsque Charles, devenu ingénieur des Ponts et Chaussées, n'aura malgré sa passion partagée plus assez de temps à consacrer à l'entreprise commune.

    Sport automobile

    René Bonnet est « le promoteur le plus actif du sport automobile en France » pendant 15 ans. Agent pour Citroën à Champigny-sur-Marne dans un premier temps, il se fait par la suite connaître à l'international grâce à ses automobiles, les Deutsch-Bonnet ou D.B., produites avec Charles Deutsch et victorieuses dans de nombreuses courses prestigieuses.

    Succès

    Le palmarès sportif est estimé à environ un millier de victoires dont :

    • aux 24 heures du Mans : 5 victoires à l’indice de performance, 1 victoire au rendement énergétique, 4 coupes biennales, 6 victoires de classe ;

    • aux Mille Miles en Italie : 7 victoires ;

    • aux 12 Heures de Sebring aux États-Unis : 6 victoires ;

    • la firme D.B. gagne en 1958 le championnat du National Sport Car Club of America ;

    • Tourist Trophy en Grande-Bretagne : 2 victoires ;

    • Circuit d’Auvergne : 5 victoires

    • Tour de France automobile : 6 victoires ;

    • Rallye Monte Carlo : 2 victoires ; etc.

    À cette impressionnante liste de succès, il faut ajouter 51 records du monde et la création de la « Monomill », première formule de promotion moderne pour les jeunes pilotes.

    En 1949, la firme DB présente une voiture en avance sur son époque et qui aurait dû devenir la Grand Tourisme du renouveau français si la maison Citroën ne l'avait condamnée. Suit une petite production de cabriolets et de coach à mécanique Panhard en 1950-1952. Puis DB produit une autre voiture avec 20 ans d'avance sur son temps, le Coach type HBR5 : aérodynamique, légère, compacte, première automobile au monde commercialisée dotée d’une carrosserie plastique auto-porteuse, son moteur de 850 cm3 lui permettait d’atteindre 160 km/h pour une consommation inférieure à 7 litres.

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  • François-Joseph Troubat, né à Montluçon le 6 avril 1874 et décédé dans la même ville le 28 mars 1968, est un industriel français. Il est connu d'une part pour ses nombreuses publications pacifistes, sous le nom de Troubat Le Houx (Le Houx est le nom de sa femme), d'autre part pour le château et le parc de la Louvière, qu'il a fait réaliser à Montluçon et qui seront légués à la ville.

    Biographie

    Il prend la succession de son père, Pierre Troubat, qui avait fondé en 1872 la Société générale des cires françaises (cires, bougies) et créé à Montluçon l'une des premières usines modernes de la ville, l'entreprise est connue en particulier grâce à la marque d'encaustique Diamantine, à partir de 1912. Il jouit ainsi d'une grande fortune, à laquelle s'ajoutait celle de sa femme, Germaine Le Houx, qu'il avait épousée le 27 octobre 1903 à Paris ; il mit cette fortune au service de sa passion pour l'art et de son combat pacifiste.

    La Louvière

    Il fait édifier le château de la Louvière à Montluçon par l'architecte René Sappin des raynaud. La construction de la demeure, librement inspirée du Petit Trianon de Versailles, a débuté en 1926 et s'est poursuivie jusqu'en 1953, après la mort de l'architecte.

    Troubat a dessiné lui-même le parc, mélange de jardin à la française et de parc à l'anglaise.

    L'ensemble a été légué à la ville de Montluçon après la mort de Troubat. La demeure, qui se visite, a conservé son mobilier et son décor d'origine, correspondant au goût de François-Joseph Troubat pour le XVIIème et XVIIIème siècles français.

    François-Joseph Troubat

    Le pacifiste

    Son combat acharné pour la paix s'est manifesté par la publication de multiples brochures, parmi lesquelles :

    • L'Europe et la paix (1934).

    • Le Travail et la paix (1936).

    • Pour la paix (1939).

    • Le Chemin de la paix (1948).

    • L'Homme et la paix (1948).

    • Le Mérite de la paix (1948).

    • Les Arcanes de la paix (rééd. 1956).

    • L'Art et la paix (rééd. 1956).

    • L'Aventure humaine et la paix (rééd. 1956).

    • Dieu et la paix (rééd. 1956).

    • L'Évolution et la paix (rééd. 1956).

    • La Faim et la paix (rééd. 1956).

    • L'Ère atomique et la paix (1963).

    Beaucoup de ces brochures sont publiées dans le cadre de l'Institut international de la paix, à Monaco.

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  • Maurice Perrot des Gozis

    Maurice Perrot des Gozis

    Maurice Perrot des Gozis, né à Montluçon (Allier) le 12 novembre 1851 et décédé dans la même ville le 11 avril 1909, est un avocat, généalogiste et entomologiste français. Il est surtout connu pour les dossiers généalogiques (manuscrits) qu'il a constitués sur plus de 5000 familles du Bourbonnais et du département de l'Allier.

    Biographie

    Gilbert Bon Maurice Perrot des Gozis est le fils d'Émile Perrot des Gozis (1827-1856), avocat à Montluçon, et de Raymonde Bourel du Boïex (1833-1881). Son grand-père paternel Gilbert Bon Perrot des Gozis (1796-1867) a été procureur du roi à Montluçon, et maire de la ville de juillet 1852 à août 1860. Il appartenait à une famille bourgeoise de la région, connue depuis le XVème siècle, et portait le nom de la terre des Gozis, située à Domérat, à côté de Montluçon ; ses ancêtres avaient occupé la charge de président au grenier à sel de Montluçon au XVIIème siècle. Quant à sa mère, Raymonde Bourel du Boïex, elle était la petite-nièce du général d'Empire François Fournier-Sarlovèze, dont un frère, Aimé, était venu s'établir à Montluçon.

    Il fait ses études chez les pères maristes de Montluçon et obtient la mention « très bien » à son baccalauréat. En 1870, il s'engage dans la légion des volontaires de l'Ouest, commandés par Athanase de Charette de la Contrie. Après la guerre, il achève ses études de droit.

    Le 11 décembre 1876, il épouse à Nice Rosine d'Isay Savalan Khan, née le 1er septembre 1852 à Smyrme, d'une famille arménienne entrée au XVIIIème siècle dans la noblesse russe et dont un membre s'est fixé à Smyrne comme consul général de Russie. Ils n'eurent pas d'enfant.

    Maurice Perrot des Gozis est avocat de profession, mais il se consacre surtout à ses travaux d'érudition. Il a laissé une trace dans deux domaines – la généalogie et l'entomologie –, mais il s'est intéressé aussi à la numismatique et à la philatélie. Il était également musicien et a composé diverses œuvres : des valses,un opéra-comique en trois actes, Un Voyage extraordinaire.

    Le généalogiste

    Maurice des Gozis a publié une étude sur Les Montluçonnais de 1490 à 1497, où il donne un répertoire des familles de Montluçon à l'extrême fin du XVème siècle et établit la généalogie des plus notables. Il a édité les volumes de l'Armorial général de France (Charles d'Hozier) pour la généralité de Bourges, d'après le manuscrit de la Bibliothèque nationale. Il a fait paraître un Armorial de la généralité de Moulins - également à partir de l'Armorial général –, réparti dans plusieurs livraisons des Archives historiques du Bourbonnais.

    Mais son œuvre la plus connue est la constitution de milliers de dossiers généalogiques manuscrits sur les familles bourbonnaises, qu'il n'a pu mener jusqu'à la publication. Ces dossiers ont été confiés après sa mort à l'abbé Joseph Clément, collègue de la Société d'émulation du Bourbonnais, qui les a déposés aux Archives départementales de l'Allier. Aujourd'hui, ces dossiers sont consultables en ligne. Le docteur Édouard Aujay de La Dure (1887-1962), généalogiste issu d'une famille de l'Allier mais établi à Saint-Août dans l'Indre, dont il possédait le château, a fait faire une copie dactylographiée de ces dossiers, qui se trouve maintenant avec ses papiers aux Archives départementales de l'Indre.

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  • Jean-Étienne Lallier, en 1830 et décédé à la fin du XIXe siècle, est un inventeur et constructeur français, et notamment l'un des premiers constructeurs de la célèbre moissonneuse-lieuse.

    Biographie

     

    Médailles gagnées par Jean-Étienne Lallier

    Jean-Étienne Lallier, né à Venizel (Aisne) en 1830 est l'un des premiers à avoir construit la célèbre moissonneuse-lieuse. Mécanicien, il passera une bonne partie de sa vie à inventer et construire d'ingénieuses machines agricoles dans le seul but d'allèger la peine des agriculteurs français.

    Ces inventions conduisirent au dépôt de nombreux brevets auprès du Conservatoire national des arts et métiers et de nombreuses médailles (d'or et d'argent) à l'issue des concours agricoles auxquels il a participé en France et à l'étranger (notamment à Oran en Algérie).

    Le manque de moyen l'empêchera de développer son idée et le plongera dans l'oubli général, au profit de la famille américaine McCormick.

     

    Brevets

    •  29 août 1855 - Machine à battre les céréales et son manège dit "Système LALLIER".

    • 23 août 1858 - Faucheuse-Moissonneuse

    • 30 janvier 1865 - Machine à Battre les céréales relié par un bâti en bois à son manège avec lequel elle est portative ou locomobile.

    • 18 mai 1866 - Amélioration pour la machine à faucher et à moissonner.

    • 22 mail 1875 - Moissonneuse à deux roues dites "la persévérante".

    • 22 octobre 1879 - Mécanique applicable au liage des céréales dites "lieuse LALLIER".

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