•  Signaler un mail dangereux (phishing)

    Vous recevez parfois des emails étranges vous demandant de vous connecter à votre compte sous peine de voir vos données effacées. Attention ceci est du phishing.

    Si vous recevez un mail de votre opérateur, de votre banque, d’un magasin en ligne ou tout autre organisme qui menace de supprimer votre compte, soyez vigilants. Ils vous demandent en général de vous connecter à votre compte en cliquant sur un lien où vous devrez ensuite entrer vos coordonnées bancaires, parfois même votre code. Il s’agit d’arnaque appelée phishing.

    Il ne faut évidemment pas cliquer sur le lien. Vous pouvez en revanche signaler le mail frauduleux en l’envoyant sur l’adresse : reportphishing@antiphishing.org

    Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

    Sous Gmail, vous pouvez aussi le signaler directement depuis votre email.

    - Cliquez sur le triangle en haut à droite de votre mail, puis cliquez sur Signaler comme phishing. Le mail disparaît puis est signalé aux services Gmail. Souvenez-vous que les mails menaçants sont suspects et que jamais l’un de vos fournisseurs ne vous demandera de vérifier votre compte de cette façon.

     


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  • Un des mystères enfin percé ?

     887 statues de basalte, appelées Moaïs, recouvrent l’île de Pâques.

    Comment ont disparu les Rapa Nui, civilisation qui peuplait l’île de Pâques, en plein océan Pacifique ? Cannibalisme, épidémies, utilisation excessive des ressources naturelles ? Ces hypothèses n’ont pas convaincu. Mais une nouvelle étude de l’université de Berkeley, aux États-Unis, a peut-être répondu à la question.

    Un des mystères enfin percé ?

    L’Île de Pâques a été découverte en 1722 par le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen. Elle intrigue, avec ses 2000 statues en basalte, les Moaïs, éparpillées sur cette terre volcanique au large du Chili. Elle fascine, avec ses mystérieuses tablettes de bois sur lesquelles sont gravés des signes en rongo rongo, une écriture uniquement retrouvée dans cette petite partie du globe. Considérée comme une des terres les plus isolées de la planète, elle questionne aussi, tant sur son peuplement – d’origine polynésienne, asiatique, ou inca – que sur la disparition de ses habitants, les Rapa Nui.

    Un des mystères enfin percé ?

     Depuis 1995, le patrimoine de l’île, dont les Moaïs et les tablettes sur lesquelles sont gravés des signes en Rongo Rongo, est inscrit au Patrimoine mondial par l’Unesco.

    Plusieurs hypothèses déjà avancées

    Que s’est-il donc passé pour que cette petite terre de l’océan Pacifique, à peine deux fois plus grande que Belle-Île-en-Mer, dans le Morbihan, avec ses 166 km2, voit s’éteindre sa civilisation ? Les chercheurs de l’université de Berkeley, aux États-Unis, s’approchent peut-être de la vérité.

    Plusieurs hypothèses avaient précédemment les faveurs des historiens. Celle du cannibalisme d’abord. Mais les anthropologues n’ont jamais mis la main sur des preuves concrètes, notamment des os en portant la trace, pour valider cette hypothèse. Pas plus que celle des guerres de clans.

    Deux autres solutions à cette énigme ont ensuite été mises en avant. D’abord, celle imputant la disparition des autochtones à des épidémies causées par l’arrivée des Européens. Mais un choc microbien ne serait pas, non plus, en cause.

    Un des mystères enfin percé ?

      En moyenne, les Moaïs mesurent 4 mètres de haut.

    Les insulaires ont-ils utilisé toutes les ressources naturelles, notamment coupé tous les arbres, pour le transport de leurs statues, dégradant irrémédiablement leur environnement ? C’était la dernière hypothèse en date. Mais l’étude de l’université de Berkeley ne va pas tout à fait dans ce sens.

    Des conditions environnementales déclinantes

    « Nos recherches ne soutiennent pas lidée selon laquelle leffondrement de la société sest passé avant larrivée des Européens à cause de lérosion physique et dune moindre productivité mais elles indiquent que la façon dont la population soccupait de ses terres a changé et ce, avant larrivée des Européens », a résumé auprès du Huffington Post américain Thegn Ladefoged, professeur d’anthropologie à l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande, et co-auteur de l’étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, journal scientifique pluridisciplinaire bihebdomadaire.

    Un des mystères enfin percé ?

     300 terrasses empierrées, les Ahu, accueillent les statues. Ici, six des quinze statues de l’Ahu Tongariki, le plus grand de l’île.

    Après avoir analysé plusieurs centaines d’outils en obsidienne – une roche volcanique – trouvés aux quatre coins de l’île, les chercheurs ont pu constater que leur utilisation variait selon les parties de l’île. Selon leurs conclusions, des contraintes environnementales – précipitations variables, déclin de la qualité des sols – seraient donc responsables de l’extinction des Rapa Nui.

    Article paru dans Ouest-France


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    Femme de pouvoir

     

    Avant de devenir l'amie et la conseillère de Louis XV, la marquise exerça une forte emprise sur les sens et le cœur du roi.

    Son objectif est enfin atteint : après des années de stratagèmes pour approcher Louis XV et devenir sa maîtresse, côtoyant les salons parisiens les plus réputés pour s'y faire remarquer, croisant « fortuitement » la route du monarque lors de ses sorties de chasse en forêt, Jeanne Antoinette Le Normant, née Poisson, entre par la grande porte à Versailles. Ce 14 septembre 1745, le roi vient de présenter cette roturière à la cour en tant que favorite officielle après l'avoir élevée au titre de m arquise de Pompadour. Mais le plus dur reste à faire pour la jeune femme : conserver ce privilège le plus longtemps possible. Pour cela, il lui faut déployer tous ses talents. Son emprise sur le roi sera d'ordre charnel, intellectuel et sentimental.

    Souffler sur les braises

    À l'âge de 24 ans, la marquise est parée de tous les charmes : la beauté, l'intelligence, l'humour... Mais sur le plan physique, la favorité est de santé fragile et souffre d'une forme de frigidité. Or le roi a des appétits insatiables et il accumule les conquêtes. Pour conserver son ascendant sur lui, la Pompadour use sans compter de substances aphrodiasiaques, invente sans cesse de nouveaux jeux érotiques et lui donne rendez-vous dans de nombreuses résidences pour tromper la routine. Tout est mis en œuvre pour s'attacher les faveurs de louis XV : le surprendre par des déguisements coquins, décorer leurs lieux de rendez-vous...

    L'éblouir par les arts et l'esprit

    Pour asseoir son emprise sur cet home qu'elle aime sincèrement. Jeanne Antoinette utilise son sens de l'à-propos. Les deux amants partagent une passion pour les arts, les conversations mondaines et joyeuses, que la marquise entretient par des dïners avec de brillants convives. Les soirées sont animées et gaies, ce qui enchante Louis XV. Mais le monarque est un mélancolique, qui fait fréquemment l'objet d'accès de tristesse. Pour le distraire, la favorite a une autre corde à son arc : le théâtre. À la cour de Versailles, elle monte une troupe qui va multiplier les représentations colorées et joyeuses, où elle déploie elle-même ses aptitudes d'actrice. Louis XV est subjugé par les talents et l'imagination dont fait preuve son amante.

    Conserver la main

    Pourtant, au bout de quelques années, la Pompadour montre des signes de fatigue... Les rapports intimes ont perdu de leur charme et Jeanne Antoinette sent que le roi lui échappe. La trentenaire sait qu'il lui faut agir, sous peine d'être mise sur la touche. Elle va alors jouer un jeu dangereux, en choissant elle-même les jeunes filles destinées à partager la couche royale. Ce stratagème fonctionne quelques années, avant que l'opinion publique ne l'apprenne et s'en émeuve. La marquise cesse alors alors d'intervenir dans l'intimité du monarque. Qu'à cela ne tienne... Madame de Pompadour a noué des liens si étroits avec lui et tissé un si vaste réseau d'influence à la cour que son avenir est assuré. Elle y mourra même – un privilège rare réservé aux têtes couronnées – en 1764, à l'âge de 42 ans.


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    La plus grande photo réalisée par l'homme

     

    Si votre connexion internet le permet, vous allez découvrir ci dessous la photo la plus grande jamais prise par l’homme.

    Sa résolution est de 1.5 milliard de pixels, soit 69 536 x 22 230. Elle pèse 4.3 giga. Et elle va vous exploser les yeux.

    Le 5 janvier dernier, la NASA publiait une image de la galaxie Andromède, notre plus proche voisine, prise par le télescope Hubble NASA/ESA.

     

    La plus grande photo réalisée par l'homme

     

    L’image est composée de 411 images Hubble. Elle vous fait voyager dans le passé d’il y a 40.000 années lumières et visiter 100 millions d’étoiles.

    Voici la vidéo – important : regardez là jusqu’au bout :

    https://www.youtube.com/watch?v=udAL48P5NJU#t=113


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  •  Comme lui, ils ont refusé la Légion d'honneur 

    Pierre et Marie Curie, Georges Brassens, Léo Ferré, Mylène Farmer, Brigitte Bardot ; pour des raisons diverses, ils ont refusé la Légion d'honneur.

    Le point commun entre Pierre et Marie Curie, Brigitte Bardot, Jacques Prévert ou Philippe Séguin ? Ils ont refusé la Légion d'honneur. Chacun selon ses raisons.

    L'économiste Thomas Piketty a refusé ce jeudi la Légion d'honneur, estimant que ce n'est pas le rôle d'un gouvernement de décider qui est honorable. C'est loin d'être une première : la liste des personnalités ayant décliné la distinction est très belle !

    George Sand

    Elle devait être la première auteure décorée. Mais elle refusa, pour ne pas « avoir l'air d'une vieille cantinière ».

    Edmond Maire

    L'ancien secrétaire général de la CFDT a refusé la Légion d'honneur pour le même motif que Thomas Piketty : « Ce n’est pas à l’État de décider ce qui est honorable ou pas. »

    Gustave Courbet

    Le peintre refuse la distinction pour rester libre : « Souffrez donc, Monsieur le ministre, que je décline l'honneur que vous avez cru me faire. J'ai cinquante ans et j'ai toujours vécu libre. Laissez-moi terminer mon existence libre : quand je serai mort, il faudra qu'on dise de moi: celui-là n'a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n'est celui de la liberté. »

    Jacques Tardi

    Le dessinateur avait déclaré : « Je ne suis pas intéressé, je ne demande rien et je n’ai jamais rien demandé. On n’est pas forcément content d'être reconnu par des gens qu’on n’estime pas. »

    Léo Ferré

    Le chanteur avait pris les devants, et refusa avant qu'on ne le nomme  « ce ruban malheureux et rouge comme la honte »

    Marcel Aymé

    L'écrivain refuse la Légion d'honneur, et la place à l'Académie française, en 1949. Le flou de son attitude durant la Seconde guerre mondiale lui a valu une accusation de collaboration en 1946, qu'il n'avait pas digérée.

    Dans Le Crapouillot, il déclarera plus tard : « Je regrette à présent de n'avoir pas motivé mon refus et dénoncé publiquement, à grands cris de putois, l'inconséquence de ces très hauts personnages dont la main gauche ignore les coups portés par la main droite. Et pendant que j'y serais, pour n'avoir plus à y revenir, pour ne plus me trouver dans le cas d'avoir à refuser d'aussi adorables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu'ils voulussent bien, leur Légion d'honneur, se la carrer dans le ... comme aussi leurs plaisirs élyséens. »

    Pierre et Marie Curie

    Les chercheurs n'en voyaient pas « la nécessité ».

    Georges Brassens

    Georges Brassens ne s'est pas vu proposer la Légion d'honneur, mais sentant le risque il a préféré anticiper, comme Léo Ferré. Et quoi de mieux qu'une chanson pour se prémunir de toute nomination ?

    Philippe Séguin

    L'homme politique a refusé la Légion d'honneur car son père, tué par les Allemands en septembre 1943, était mort sans la recevoir.

    Et aussi...

    De nombreuses personnalités l'ont également refusée, ou ne sont pas allés la chercher : Brigitte Bardot, Bourvil, Claudia Cardinale, Claude Lelouch, Claude Monet, Georges Bernanos, Jacques Prévert, Jean-Paul Sartre, Mylène Farmer, Richard Bohringer, Flaubert, Maupassant...

    Article paru dans Ouest-France

     


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